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Sous le ciel étoilé de l'Attique

séjour de 3 semaines en Grèce centrale en juillet 2009....

Athènes / Athina

carnet_voyage_tourisme_grèce_acropole_parthénon_antiquité Athènes - l'Acropole et le Parthénon

www.carnet-de-voyage.net_grece_acropole_antiquite_athenes_musee_archeologique_ceramique Athènes - les Musées : Nouveau Musée de l'Acropole et le Musée Archéologique National 

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éléments d'histoire antique ici

Carte touristique de la Grèce

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nota : les noms de lieux ou d'édifices formé du nom d'un dieu + le suffixe "ion" sont liés au culte du dieu précité (Heraion pour Hera ou Theseion pour Thésé)

 

-------------------------- Le carnet de voyage du séjour ---------------------

samedi 4 juillet 2009

Départ de Paris CDG à 14h10 par le vol Aegan Airlines A3 611 à destination d'Athènes.

L'avion a un peu de retard, mais pour un vol moyen courrier de 2h30 ça passe. L'important pour moi était d'arriver à une heure raisonnable pour prendre possession de la voiture de location à l'aéroport puis des clefs de la maison.

Le vol se passe bien. Il nous faut un peu de temps pour récupérer les bagages mais cela reste aussi dans le domaine du raisonnable. J'ai juste une petite inquiétude au sujet de la voiture de location puisqu'il va falloir y loger nos grosses valises et nos sacs divers. Après des prouesses d'organisation et de logistique nous réussissons à tout caser. Il reste très très peu d'espace libre dans l'habitacle. Petit détail imprévu : le loueur - Hertz - me facture le plein d'essence au départ et me dit de rendre la voiture avec le réservoir vide ... ce qui est évidemment impossible et leur permet de gratter quelques dizaines d'euros supplémentaires !

Tout est prêt. La voiture démarre et en route pour l'aventure !

J'apprécie de trouver les infrastructures routières modernisées dix ans après mon dernier séjour. L'aéroport qui se trouvait coincé au sud de l'agglomération d'Athènes en bord de mer a été déplacé en plein coeur de l'Attique et est relié à une autoroute à 6 voies dénommée "Odos Attiki" (la rue de l'Attique) qui dessert Athènes bien sûr mais surtout qui continue en direction de Corinthe puis le centre du Pélopponèse. Petite difficulté supplémentaire en Grèce : le déchiffrage des panneaux. En effet, si sur cet Odos Attiki, il n'y a pas de problèmes : les panneaux sont écrits en caractères grecs du nom grec, en transcription latine du nom grec et en langue anglaise de temps en temps, c'est loin d'être le cas partout. Sachant que l'histoire grecque a tellement impregnée notre civilisation gréco-romaine, qu'il y a en plus un nom français différent des noms anglais et grecs pour presque chaque ville ou site. Mais avec un peu d'exercice on y arrive. Bref, nous filons sur l'Odos Attiki où de façon idiote nous respectons les limitations de vitesse et nous nous faisons doubler sur la gauche et sur la droite par presque tout le monde.

Arrivés à Mégara, nous prenons la bretelle de sortie pour effectuer nos 22 derniers kilomètres. Ce sont les plus difficiles. Il a déjà fallu trouver la bonne direction à Mégara (la cité antique de Mégare, la bien-nommée). Grâce aux indications fournies et avec un peu de chance, nous avons trouvé la bonne route. Heureusement car les directions ne sont pas rappelées à chaque carrefour important ni aux ronds point. Il fait déjà nuit, la route est sinueuse avec des dénivellés importants en fin de parcours. Enfin nous arrivons à Alepochori. Cela fait maintenant 2h que nous avons atterri. Il nous faut récupérer les clefs chez Drikos, le roi du slouvaki de l'endroit. Heureusement, c'est rapidement fait et Dikros, qui parle très bien français, nous emmène jusqu'à la maison que nous allons occuper pendant 3 semaines. Drikos est un peu étonné car nous dit-il les locataires ne passent qu'habituellement qu'une seule semaine ici. Mais il est maintenant 23h, et il nous faut nous sustenter. Direction le "centre ville" d'Alepochori et nous avisons un restaurant au bord de la plage qui nous semble simple et typique. C'est un spécialiste du poisson. Ca tombe bien. Nous avons quelques petites difficultés à nous faire comprendre car je ne maitrise pas encore mon "grec de poche" édité par Assimil. Mais tout arrive, et après avoir été choisir les poissons, les peser - car ils sont vendus au kilo - nous voilà avec un beau plateau de poissons grillés au barbecue. Il faut payer en liquide car la plupart des restaurants et petits commerçant de la région n'acceptent pas les cartes bancaires. Il fait chaud, il fait beau ... bref, les vacances commencent.

 

dimanche 5 juillet 2009

Lever tardif. Nous avons heureusement la climatisation dans les chambres. Il fait environ 28° à l'intérieur et 38° à l'extérieur. Dehors les cigales nous cassent les oreilles avec leurs chants, mais on s'y habituera. Cette première journée est simplement consacrée a visiter les environs et à faire du repérage. Les montagnes sont justes derrière et les petites stations balnéaires comme Alepochori n'ont qu'une rue principale qui longe la côte. La circulation est assez difficile. Le stationnement est parfois anarchique et les croisements périlleux. Ici, la clientèle est presqu'entièrement grecque et familiale. Nous explorons de droite et de gauche et ne trouvons que des plages de galets. Des galets de toutes les tailles. Il y a du monde sur la plage mais la densité est tout à fait acceptable. Nous avons repéré une plage plaisante à Psatha qui sera celle sur laquelle nous jeterons notre dévolu pendant tout le séjour.

 

lundi 6 juillet 2009

Aujourd'hui c'est du sérieux. Nous entamons notre première visite à Athènes. Les cartes et plans en ma possession ne m'inspiraient guère pour atteindre le centre d'Athènes, réputé pour ses embouteillages, et je me suis rabattu sur un plan B : atteindre la station de métro Iraklio sur la ligne 2 qui se trouve proche du périphérique Odos Attiki. Nous nous sommes garés quasiment dès la sortie de l'autoroute et avons marché pour rejoindre la station de métro qui au final n'était pas aussi proche qu'elle en avait l'air. Nous achetons des pass pour la journée à 3€ pièce. Nous descendons à la station flambant neuve Akropoli, qui comme son nom l'indique se trouve au pied de l'Acropole. Il est déjà 12h30 pour un départ à 9h30 ! Nous préférons dejeuner avant l'attaquer l'Acropole. Nous trouvons un restaurant en plein coeur de Plaka. Il est 13h30 quand nous attaquons la montée sous le chaud soleil. Les petites ruelles avec les maisons blanches sont charmantes et au détour d'un jardin ou d'une trouée permettent d'avoir un beau panorama sur la ville.

Voilà dix ans que je n'avais vu l'Acropole. Rien ou presque n'a changé y compris le nombre impressionnant d'échaffaudages encerclant le Parthénon. Et bien sûr la ville d'Athènes que j'avais trouvé polluée et poussièreuse a fait d'énorme progrès grâce aux Jeux Olympiques de 2004. Le déplacement de l'aéroport et le développement des transports en commun et notamment du métro ont eu un impact très visible (sur les comptes publics du pays) et positif sur l'aspect visuel de la ville. Le petit musée qui se trouvait juste derrière le Parthénon a été fermé et un très beau musée flambant neuf a été ouvert en avril 2009 en contrebas sur Dionysiou Aeropagitou tout près de la station de métro Akropoli.

L'Acropole, cela se déguste, et nous avons fait lentement le tour du Parthénon en admirant à la fois ce qu'il reste des bâtiments et les vues de la ville d'Athènes ainsi offertes.

Nous sommes redescendus de la colline par l'Agora, le superbe Thision et la Stoa d'Attale. Nous avons visité ces sites (la plupart des sites archéologiques sont visitable au moyen du billet combiné acheté à l'Acropole). De retour dans l'incontournable et typique Plaka, nous prenons un pot en terrasse et flanons à travers les rues et les boutiques. J'ai déjà tout ce qu'il me faut en vases et poteries grecques ! Nous croisons ici et là des groupes de croisiéristes américains ,qui s'amusent bien sûr, et qui sont menés au pas de charge par des guides qui agitent frénétiquement de petits fanions de couleur vive au dessus de leur tête pour rassembler leur troupeau. Nous restons diner tranquillement dans Plaka avant de prendre le chemin du retour par le metro puis récupérer la voiture près d'Attiki Odos. Il est 23h quand nous rentrons à Alepochori.

 

mardi 7 juillet 2009

Journée plage.

Nous commençons la journée en nous rendant à Megara (l'antique Mégare dont il ne reste absolument rien du tout) à 22 km pour faire les grandes courses. Nous nous rendons au My Market. Tout est écrit en grec et les commandes de produits à la coupe n'est pas des plus aisés ... mais heureusement j'ai mon lexique dans la poche et avec quelques formules de politesse et en sachant compter jusqu'à dix on fait des miracles ! A la caisse je souhaite payer par carte bleue et là c'est la surprise. La caissière appelle le responsable du magasin qui m'emmène à l'équivalent de la caisse centrale qui se trouve à deux pas. Le responsable se bat avec le lecteur de cartes sans succès avant qu'une caissière expérimentée n'arrive et prenne la situation en main. Ouf cela à marché ! Heureusement que de toute façon j'avais retiré des espèces dans une agence Alpha Bank à Athènes sinon le risque de se retrouver à court d'argent est permanent sur la cote.

L'après midi nous choisissons la plage de Porto Germano qui nous est recommandé par le guide et qui semble fort sympathique. Ce n'est pas très loin mais Porto Germano se trouve dans une crique de l'autre côté du Mont Patheras qu'il faut escalader. La petite balade prend un temps fou en roulant en 1ère ou en 2ème pour négocier les virages en épingle à cheveux. En arrivant sur la petite ville les points de vue sont vraiment magnifiques. Mer et montagne contituent l'essentiel du paysage grec. Juste avant d'arriver nous pouvons voir sur notre gauche les murailles de la forteresse antique d'Aegosthène (Egosthena) qui j'irai visiter plus tard au cours du séjour. Pour le moment, c'est la plage. On peut stationner à peu près partout sans problèmes. Ici aussi la plage est constituée de galets, mais ce sont de tout petits galets. En tout la mer est impeccable : une eau translucide, calme et chaude ... bref idéale. L'ombre des Tamaris n'est jamais très loin. Attention aux coups de soleil ! Ca cogne dur.

 

mercredi 8 juillet 2009

Journée plage.

Nous sommes en vacances et nous allons faire une chose que nous n'avons que rarement faite : deux jours de plage consécutifs, même si la peau me tire un peu sans pourtant m'être exposé.

Cette fois ci nous restons sur le versant sud au pied du Mont Patheras à Psatha. Il a y plus de monde qu'à Porto Germano la veille, mais la plage est très longue.

 

jeudi 9 juillet 2009

Corinthe.

Ce sera notre première visite dans le Pélopponèse dans la région de Corinthe (Korinthos) : la Corinthie. La distance d'Alepochori n'est que de 40 km par la tortuseuse route côtière mais nous préférons prendre la route de Mégara puis l'autoroute. Il nous faudra 1h pour rejoindre Corinthe. Nous avons à peine remarqué l'étroit canal de Corinthe que nous l'avions déjà franchit. Quelques kilomètres plus loin les choses se gâtent puisque nous voulons aller visiter la cité antique de Corinthe et que brusquement à une fourche sur l'autoroute il nous faut choisir rapidement entre aller à droite et aller à gauche. Un peu au hasard je choisis de longer la côte en prenant à droite en direction de Patra. Ouf, la direction le la cité antique nous apparait enfin quelques kilomètres plus loin du haut de sa colline. L'accès est ensuite facile, car il nous suffit de remonter en ligne droite vers la colline. Sur place, il y a beaucoup d'endroit pour stationner. Des boutiques de souvenirs et de céramiques ainsi que quelques restaurants s'étalent tout le long de la rue qui mène à l'entrée. Il y a peu de monde sur le site, le seul groupe important est constitué d'élèves américains d'une école des Beaux Arts qui se déplacent le carnet de croquis en main avec leur professeur.

La situation du site sur une colline est admirable avec une double vue sur le golfe de Corinthe à gauche et le golfe de Saronique à droite. La ville fut une grande cité dans l'antiquité. Corinthe est connue pour ses fameux raisins secs de la variété sultanine, mais aussi pour son canal qui sépare l'Attique du Péloponnèse, pour son épitre aux Corinthiens de Saint Paul et pour la ligue de Corinthe pendant les guerres médiques.

Les vestiges sont nombreux et la vue des colonnes du temple d'Appolon qui se découpent sur la colline d'Acrocorinthe (Akrokorinthos) est magnifique. Les périodes grecques puis romaines sont très visibles. Le musée est très intéressant. Le site recèle également de nombreux vestiges romains et une statuaire encore très visible.

Après la visite, nous reprenons la route et grimpons vers la forteresse de la Cité de Corinthe : Acrocorinthe (Akrocorinthos). La position stratégique sur la colline permet d'avoir une double perspective (et donc donc surveillance) sur le golfe de Corinthe et sur le golfe de Saronique. Nous grimpons sous un soliel de plomb. Il fait soif. Le site est quasiment vide de visiteurs malgré sa beauté. devant nous se dresse en ce début d'été un mer ondulant d'herbes blondes séchées par le soleil. Les points de vue sont magnifiques.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons près du canal de Corinthe pour admirer le travail de génie civil effectué. Comme pour les canaux de Panama et de Suez, c'est encore une société française qui avait entrepris les travaux avant de faire faillite.

 

vendredi 10 juillet 2009

Psatha.

Journée plage. Nous choississons la plage de Psatha qui se trouve à droite d'Alepochori le long de la côte. Après quelques essais, c'est sur cette plage que nous jeterons notre dévolu pour les baignades. Comme toutes les plages de la région elle est constituée de galets, mais suffisamment petits pour ne pas être gênants. La plage se situe dans une cuvette du mont Géranion proche d'un ancien marais. C'est le rendez vous de nombreux Grecs urbains le week end et la petite route est vite saturée. Mais en ce vendredi, tout va bien pour la circulation. C'est aussi à Psatha que nous irons par la suite nous régaler régulièrement dans un restaurant de bord de plage, accessible uniquement par la plage à pied ou bien par un chemin de terre par voiture. Nous y avons apprécié une bonne cuisine grecque (notamment des calamars farcis à se damner) et une situation en bord de mer qui permet d'admirer les beaux couchers de soleil et la petite brise du soir qui rafraichit un peu l'atmosphère sèche de la journée.

L'avantage de Psatha - comme des autres plages de la région - est que sa situation sur le golfe de Corinthe la préserve de la houle et surtout de la circulation des pétroliers et autres navires du golfe de Saronique. La mer y est calme et très rapidement profonde, ce qui permet de nager tranquillement. L'eau y est chaude, et nous n'avons jamais autant nagé qu'ici.

 

samedi 11 juillet 2009

L'Argolide : Némée, Mycènes, Nauplie.

Nous voici une nouvelle fois partis vers le Pélopponnèse. Nous avons comme objectif d'aller un peu plus loin que Corinthe et d'aborder l'Argolide (le pays autour de la cité antique d'Argos). La première étape est Némée. Némée est une cité antique célèbre pour son lion qui fut terrassé par Héraclès. D'ailleurs une grande partie des 12 travaux d'Héraclès (Hercule pour les Romains) se sont déroulés dans la région.

Némée a une cité antique avec de beaux restes, notamment un stade antique puisque c'était l'une des cités organisatrices de jeux pan-hélleniques (dont les plus célèbres sont évidemment les jeux olympiques).

Nous poursuivons vers Mycènes - la cité du légendaire Agammemnon - dont l'existence a été révéllée au monde il n'y a pas si longtemps que cela. La civilisation mycénienne (autour de 1200 avant JC) disposait de plusieurs cités alignées à peu de distance les unes des autres dont la plus proche de la mer Tyrinthe est très proche du site de la ville moderne de Nauplie.

Il est tard et nous visiterons Tyrinthe une autre fois. Nous nous dirigeons vers Nauplie qui dispose d'un forteresse vénitienne. La ville est toute à fait cahrmante et constitue presque l'achétypique de la ville grecque idéale : des monuments anciens avec une marina moderne et un front de mer tout à fait agréable et une ville ancienne aux rues étroites et typiques très commerçantes. Nous y dinons avant de reprendre le chemin du retour de nuit.

 

dimanche 12 juillet 2009

Athènes.

Nous prenons la voiture directin Athènes. La petite route qui descend droit des collines vers la mer et donc le centre d'Alepochori est complètement emouteillée comme nous nous attendions. Heureusement que nous sommes dans le sens inverse du flux. La route est complètement dégagée de notre côté en direction de Mégara.

A l'aide de diverse cartes, plans de la ville et du métro, j'essaie d'atteindre la station EGALEO qui se trouve à l'ouest de l'agglomération. C'était sans compter sur l'esprit facécieux des Grecs pour tout ce qui est routier. Nous nous retrouvons en fin de compte en plein coeur de la ville. Je stationne au petit bonheur "à la grecque", c'est à dire à un endroit pas vraiment autorisé mais pas vraiment interdit non plus. Je note soigneusement l'emplacement de la voiture (nom de la rue et N° le plus proche) au cas où ... Il se trouve que nous sommes tout proche de l'artère centrale ERMOU. Pour le moment c'est très bien, mais pour le retour ce sera une autre histoire !

Le programme de la journée est une incontournable flanerie dans PLAKA, la visite du quartier et musée du KERAMIKOS,et la place SYNGMATA (où se trouve le Parlement et les fameux gardes à pompons.

A la nuit tombée, nous dinons dans PLAKA d'une énorme assiette d'un décilieux poulpe grillé.

Le retour sera difficile. Pas de soucis pour retrouver la voiture car j'ai retrouvé facilement le chemin, mais par contre nous sommes en plein coeur de la ville, il fait nuit et c'est la première fois que je conduis dans le centre. La lecture des directions sur les pancartes et déjà un poème, et j'ai la mauvaise idée de vouloir sortir vers le sud ouest en direction du Pirée. Nous nous retrouvons sur les quais d'embarquement vers les îles et aucune trace de la direction Mégara et Corinthe. A un feu rouge je me fait même hélé par l'automobiliste voisin, un grec qui recherche la direction de KORINTHOS. Je lui fait un vague geste dans la direction que je crois être la bonne et je ne lui ait même pas dit d'aller se faire voir chez les Grecs. A l'estime, j'ai réussi à accrocher une direction Corinthe, que j'ai vite perdue ensuite en tournant en rond. J'ai réussit à trouver un kiosquier dont le fille se débrouillait assez en anglais pour me mettre sur la bonne direction et apercevoir en roulant lentement de nuit une toute petite pancarte quasiment au niveau du sol qui indiquait une bretelle d'un équivalent de voie express. Ouf c'éatit bien la bonne direction et il nous a fallu plus d'une heure pour sortir du centre alors qu'il n'y avait meêm pas d'embouteillage ! Bref la galère totale. La fois suivante, je reprendrais le plan initial d'approche d'Athènes.

 

lundi 13 juillet 2009

Journée plage et courses.

Dans un petit supermarché local nous sommes entrepris par un immigré pakistanais dénommé Chaki qui est tout heureux de parler à des étrangers. Il nous demande si nous aimons la Grèce, ce qui semble curieux puisque nous sommes là; et nous explique en long en large et en travers qu'il n'aime pas les Grecs ni la Grèce ! Je lui exprime ma surprise de le trouver ici surtout qu'il nous explique qu'il a le projet d'y rester encore quelques années. Mais bon après tout je m'aperçois en discutant qu'il n'est pas à une contradiction près. En tout cas ça fait plaisir de rencontrer quelqu'un content de vous voir !

 

mardi 14 juillet 2009

Cap Héraion.

Pas de flonflons ni d'accordéon en ce 14 juillet, mais juste un soleil de plomb. La destinantion du jour sera le Cap Héraion qui donne sur le golfe de Corinthe. Nous prenons donc à droite au débouché de notre rue et nous longeons la côte jusqu'à ce que la route s'arrête tout simplement. Nous n'avons que 40 km à parcourir mais il nous faudra quand même 1h30 pour les parcourir ! D'une part la route côtière est étroite, et à certains endroits à cause des éboulements, une seule voiture peut passer à la fois, et surtout dès qu'il nous faut bifurquer sur les routes montagneuses, les lacets et virages font de la route un parcours de combattant. Les villages sont assez typiques, mais je me dis juste que je n'aimerais pas faire cette route de nuit. Enfin nous arrivons tout au bout de la route sur la cap. Quelques voitures sur le parking et c'est tout. Il faut marcher sous le chaud soleil sur des chemins de pierres. Nous allons d'abord vers le phare qui domine la mer. Le site est superbe et nous avons une vue (lointaine) sur la moderne Corinthe, sur le canal de Corinthe et sur la colline qui abrite la Corinthe antique et sa forteresse. Ensuite nous descendons vers la mer où se trouve les temples d'Héra qui ont donné leurs noms au site. Il reste d'assez nombreux vestiges et surtout des citernes antiques quasi intactes et des colonnes à raz de terre. Le temps de flaner et d'admirer le paysage et le site et nous voilà repartis à travers les routes tortueuses de la Mégaride.

Le reste de la journée sera consacrée à la plage et à la baignade. L'eau est chaude et calme comme d'habitude. Un vrai régal.

 

mercredi 15 juillet 2009

Plage encore en cette mi-juillet. Nous allons chercher des slouvakis chez l'incontournable Drikos, qui parle couramment français et entame un discussion sur la crise dans la restauration qui profite aux petits établissement tels le sien qui propose des produits de qualité à un prix abordable. Il est vrai que les slouvakis (ou sandwichs grecs) sont les meilleurs que nous ayons mangé au cours de notre séjour.

Le soir nous retournons à la plage de Psatha, non pas pour nous baigner mais pour y manger dans un restaurant de bord de plage que nous avons repérer. L'accès n'est pas très facile car il faut prendre un petit chemin à peine carrossable derrière la plage pour y accéder. Le restaurant est ouvert directement sur la plage et il y a une clientèle locale importante. Les fruits de mer y sont délicieux et je me suis régalé d'une seiche farcie.

 

jeudi 16 juillet 2009

Argolide.

Nouvelle expédition dans le Pélopponèse. Nous allons visiter Thirynthe et Epidaure, soit le coeur de l'ancienne civilisation mycénienne qui avait disparue à l'age de la Grèce classique (vers -500 à -400 avant JC).

Le route est longue car il nous faudra presque 2h pour atteindre Tirynthe, après avoir longé la route de Mycènes. Nous sommes au coeur de cette pré-antique civilisation, nous roulons dans une vallée verdoyante constituée de vergers d'agrumes et de champs d'oliviers. Les collines qui sont à notre gauche contiennent de nobreux vestiges de cités soeurs de Mycènes que nous n'aurons hélas pas le temps de visiter. Nous arrivons à Tirynthe qui se trouve quasiment à l'entrée de la ville de Nauplie sur une petite colline. Nous sommes absolument seuls sur le site. La parenté des lieux avec Mycènes est évidente même si le site n'a pas du tout la dimension et la majesté du site de Mycènes. Nous y retrouvons les mêmes pierres et le même style architectural.

Ensuite nous poursuivons la route jusqu'à Nauplie avant de bifurquer vers Epidaure. Là aussi nous voyons des vestiges mycéniens signalés ou visibles comme des arches et des ponts. Le trajet de 30 km environ jusqu'à Epidaure est très joli.

Le site d'Epidaure est de toute beauté, très vallonné et boisé, avec bien sûr son célèbre théâtre antique qui sert toujours de nos jours pour des spectacles. Le site est étalé sur une superficie assez grande avec de très beaux vestiges comme un stade antique et le sanctuaire d'Asclépios (dieu de la médecine) constitué de plusieurs temples, mais aussi de bâtiments faisant office d'hopital et de maison de repos à l'époque antique. De nombreuses pièces dont des statues sont conservées au Musée National d'Archéologie d'Athènes. C'est en 1822 dans l'amphitéâtre d'Epidaure que fut proclamée l'indépendance de la Grèce vis à vis du colonisateur turc.

 

vendredi 17 juillet 2009

Athènes.

Nous nous rendons à Athènes par le chemin qui nous semble le plus pratique désormais :  l'autoroute Oddo Attiki après Mégare et de la station de métro Iraklio jusqu'au coeur de la ville. Arrivés à la station Monastiraki nous remontons l'une des artères centrales d'Athènes : Ermou qui est en grande partie piétonnière. Nous allons dans un bureau de poste (EATA) pour acheter des timbres et envoyer nos cartes postales. Nous reprenons ensuite le métro jusqu'à Omonia pour nous rendre au musée archéologique. Nous y avons passé plus de 2 h et il nous restait encore beaucoup de chose à voir !

Le soir nous avons diner la Plaka en terrasse le long de l'agora romaine avec vue sur l'Acropole.

Le retour s'est fait en métro puis la route de nuit.

samedi 18 juillet 2009

Loutraki.

Nous allons visiter la station balnéaire de Loutraki en bordure du golfe de Corinthe. Il fait très chaud (>37°). Nous faisons une petite balade en bord de mer puis un petit tour dans les rues principales et nous repartons car la ville n'a aucun intérêt.

Loutraki est connue pour son eau minérale.

dimanche 19 juillet 2009

Alepochori.


lundi 20 juillet 2009

Sanctuaire d'Eleusis et Acropole de Pagae.

Le matin nous faisons route en direction Athènes pour atteindre dans sa banlieur,en bord de mer sur le golfe de Salamine (lieu de la célèbre bataille navale), le site archéologique d'Eleusis. Malheureusement ce lundi là le site était fermé et nous avons donc du nous contenter d'apercevoir une partir à travers les grilles. Le nom moderne de la ville est Elefsina.

Eleusis était célèbre pour ses Mystères, ainsi que par les personnages de Perséphone et Démeter.

Nous rentrons sur Alepochori.

L'après midi je vais sur les hauteurs d'Alepochori pour voir d'un peu plus près le site qui est signalé comme "site archéologique". Je stationne la voiture comme je peux car les rues sont tortueuses et très escarpées et je me dirige vers le site. Lequel site est signalé comme étant l'Acropole de Pagae. Par la suite je me suis renseigné sur cette ville de Pagae. Il s'agissait du port de Mégare sur le golfe de Corinthe. Il y avait une forteresse qui est citée par le grand voyageur de l'antiquité Pausanias. L'apogée de la ville a du vraisemblablement être vers -600. Il ne reste absolument plus aucun bâtiment de cette ville et de sa forteresse qui a du être rasée pendant les nombreux conflits qui se sont déroulés durant la guerre du Péloponnèse. Il reste toutefois quelques murailles un peu cachées dans la brousaille, et des blocs de pierres ici ou là. La forme même de la ville est reconnaissable sur son acropole et la vue sur les collines environnantes et la mer est charmante. Le site étant classé il n'y a pas d'habitations - sauf une - et en allant jusqu'au bout du plateau qui se trouve être une sorte de promontoire qui domine la ville basse et le petit port d'Alepochori, quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver au dessus du quartier dans lequel se trouve notre maison estivale. Le promontoire est marqué d'un borne en ciment qui signale les sites archéologiques. A mon retour, j'ai stationné la voiture et suis allé au pied du promontoire à travers ce qui se trouve être un terrain vague juste derrière les habitations. Des murs de pierres là  aussi enfouis sous la broussaille de l'été sont tout à fait reconnaissables.

mardi 21 juillet 2009

Ile de Poros sur le golfe Saronique.

Départ d'Alepochori à 10h puis direction Corinthe et l'Argolide. Il nous faudra pas moins de 3h20 pour rejoindre l'île de Poros (contre 2h pour le retour). La signalétique routière défaillante nous a fait faire un détour inutile d'une bonne cinquantaine de kilomètres sur des routes de montagne sinueuses.  En effet, je crois savoir ce qu'il s'est passé car au retour le chemin était sensé être le même. J'ai cru reconnaitre l'embranchement maudit qui nous a fait bifurquer loin de la mer vers l'intérieur des terres. La route "normale" semblait n'être qu'une vague sortie de la route principale qui semblait s'enfoncer dans les terres, ce qui était manifestement l'inverse. Bref, après moult péripéties et ayant partagé notre galère avec des touristes anglais à un grand carrefour sans panneaux de signalisation, nous sommes enfin arrivés à destination. Nous avons pris notre place dans la (toute petite) file d'attente pour le ferry qui fait la navette entre l'île et le continent. Le passage dure quelques minutes et coûte une poignée d'euros. Les ferry mettre plus de temps à faire entrer et sortir tour à tour les véhicules qu'à naviguer. Arrivé de l'autre côté nous nous sommes dirigés vers le sanctuaire de Poséidon qui se trouve sur les hauteurs. Le site est encore en cours de fouilles. IL n'y avait absolument personne, ni gardien ni visiteurs hormis nous. Des pancartes et explications archéologiques éatient néanmoins disponibles et bien faites. Comme tous les sites et emplacement des temples, la localisation était très bien choisie et l'endroit magnifique. Nous sommes ensuite redescendus vers la "capitale" de l'ile pour y dejeuner. L'île est petite mais très animée et touristique. Il nous a fallu un bon moment pour trouver une plage accessible et un endroit pour sationner. Nous sommes restés sur une plage à l'ombre de grands arbres pendant une bonne partie de l'après midi avant de rentrer en Mégaride.

mercredi 22 juillet 2009

Journée plage à Alépochori et Psatha.

jeudi 23 juillet 2009

Forteresses antiques d'Aegosthènes et d'Eleuthères (Eleftherès). Site de Platées. Dernière visite à Athènes.

Départ le matin vers 9h pour une visite de sites historiques peu connus et peu touristiques. Le premier est la forteresse antique d'Aegothènes (Aigosthena ou Egosthena) qui se trouve en bord de mer. La petite station balnéaire moderne de Porto Germeno s'est développée quasiment au pied du site. Cette forteresse de Mégaride a longtemps été occupée par une garnison athénienienne.  

     "Chapitre 44 de la Description de la Grèce de Pausanias :

     [extrait] La Mégaride est séparée de la Béotie par des montagnes dans lesquelles sont situées Pagae et Aegosthènes, villes qui appartiennent aux Mégaréens. On voit en allant à Pagae, à peu de distance de la route, un rocher tout criblé des flèches tirées par les Mèdes pendant la nuit. Il ne reste de remarquable à Pagae, que la statue en bronze d'Artémis Sotéira, qui est de la même grandeur et de la même forme que celle de Mégare, et le monument héroïque d'Aegialéos, fils d'Adraste. Il fut tué dans le premier combat qui se livra vers Clisante, lorsque les Argiens allèrent pour la seconde fois assiéger Thèbes. Ses parens apportèrent son corps à Pagae dans la Mégaride, l'y enterrèrent, et son monument porte encore le nom d'Aegialéon. A Aegosthènes se voit le temple de Mélampe, fils d'Amythaon, et dans ce temple un homme de petite stature sculpté sur un cippe, [qui est Mélampe lui-même]. Des sacrifices lui sont offerts, et chaque année, une fête est célébrée en son honneur."

Ensuite, il faut reprendre les routes sineuses de montagne pour atteindre les confins de la Mégaride, de l'Attique et de la Béotie. Une fois la route principale atteinte, il faut continuer vers la gauche à grimper vers la Béotie. Sur cette route moderne construite sur l'antique route de la Béotie se trouve la forteresse d'Eleuthères (Elefthères) qui garde un défilé sur la crète de la montagne. Il faut stationner en pleine côte près d'une sorte d'entrepot abandonné sur le bord de cette route passante. Il faut ensuite grimper jusqu'à la forteresse via un petit chemin caillouteux sous le chaud soleil. Arrivé au sommet, la muraille qui reste le sul vestige ou peu s'en faut de la forteresse est une masse impressionnante (le style de construction ressemble beaucoup à celui d'Aegothènes). Sur le chemin de ronde et de la'utre côté des murailles, souffle un vent à décorner des boeufs et manifestement les rares visiteurs du lieu sont des troupeaux de chèvres et de moutons au vu des inombrables petites crottes qui parsèmment le sol.

la voiture rejointe, je poursuis en direction du col tout proche qui marque la limite entre l'Attique et la Béotie. Je m'arrête juste avant la grande descente pour admirer le paysage. La plaine de Béotie s'offre à perte de vue, contrastant ainsi avec les paysages de montagne de la Mégaride et de l'Attique. Lancé à fond sur cette route il s'en est fallu de peu que je rate la sortie vers Platées. Arrivé au pied du mont Cithéron je bifurque sur la gauche vers la célèbre cité de Platées. Les paysages traversés sont très agricoles. Platées est le site d'une bataille décisive des guerres médiques et les habitants de la cité sont des alliés de la première heure d'Athènes. Il n'y a rien de mentionné sur les cartes et pour cause, il ne reste rien de cette glorieuse cité qui a été rasée par les thébains après un long siège et les habitants qui l'ont pu s'étant réfugiés à Athènes où ils ont obtenu droit de cité. La bourgade actuelle n'a aucun intérêt. Toutefois subsistent juste à l'entrée de la moderne Platées quelques discrets vestiqes de la glorieuse Platées en la présence parmis les hautes herbes blondes de gros blocs de pierre noire disséminés ça et là dans les champs. Un modeste panneau "site archéologique" est planté sur les lieux.

Retour par le même chemin.

L'après midi, nous partons pour notre dernière visite d'Athènes du séjour. Nous stationnons au plus près de la station de métro Iraklio. Nous descendons à la station THissio puis nous remontons à pied vers la colline du Pnyx, puis celle de Philopappos. Nous admirons les vestiges et la vue sur le Pathénon. Nous poursuivons de la grande artère Dimission Aeropaglou et nous visitons le tout nouveau Musée de l'Acropole. Nous dinons à Plaka avant de reprendre le métro. 

vendredi 24 juillet 2009 

Journée rangement, valises et ménage. Une petite soirée sur le bord de mer.

samedi 25 juillet 2009 

Retour vers Paris.

 

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