Floride, pays torride ....
La Pasqua Florida (Pâques Fleurie)
MIAMI / FORT LAUDERDALE / LES KEYS /
EVERGLADES /
NAPLES / MARCO ISLAND / FORT MYERS BEACH / SANIBEL
& CAPTIVA / SARASOTA / ANNA MARIA ISLAND / SAINT PETE
DAYTONA BEACH / SAINT AUGUSTINE / KENNEDY SPACE CENTER
ORLANDO : Plan des parcs d'attraction
DisneyLand :
cliquer sur le parc de votre choix
: (sauf sur les parc aquatiques qui ne sont pas encore actifs).
Comme
vous pouvez le constater, DisneyWorld est immense, avec des routes et
autoroutes à l'intérieur. L'accès se fait par l'Intestate 4, sorties
65, 67 et 68. Tout est très bien indiqué.
Les
bons plans :
-
réserver son vol lontemps à l'avance :
vous ne paierez pas moins cher
mais vous pourrez avoir une place dans un vol direct si vous
atterrissez à Miami ce qui diminuera par deux le temps de
transport aérien
Le
pense bête :
- se procurer des cadenas estampillés "TSA" pour les bagages en soute
- remplir le formulaire d'exemption de VISA : ESTA
site en français :
https://esta.cbp.dhs.gov/esta/application.html?execution=e1s1
Les Keys de Floride :
Un chapelet d'îles qui s'étire loin dans le golfe du Mexique.
Séjour de 3 semaines à Fort Lauderdale puis côté golfe du Mexique en juillet 2015 - le carnet de voyage
Séjour de 3 semaines à Daytona Beach en août 2014 - le carnet de voyage
Séjour
de 3 semaines à Miami et dans les Keys en août 2010 - le carnet de voyage
Key West
Miami
Beach / South Beach
Miami
Les Everglades
Séjour
de 3 semaines à Orlando en août 2007 - le carnet de voyage
Disneyworld
Magic Kingdom
Disneyworld Animal Kingdom
Disneyworld
Epcot
Disney
MGM Studios
St
Augustine
Saint
John's River - promenade en Airboat
Parcs d'attractions
à Orlando : Renseignements pratiques :
location de voiture :
Réservez
en même temps que votre billet d'avion, et choisissez un louer qui a
une agence à l'aéroport, ce qui vous évitera la galère du taxi à
l'aller et au retour.
Repérez juste le trajet avant de
partir.
Pour
Orlando, il est préférable d'avoir déjà de la menue monnaie en $US car
la route d'accès à l'aéroport international est payante (ainsi que
plusieurs autre routes autour d'orlando d'ailleurs).
Pour ce séjour nous avions choisi
Alamo (je sais c'est fort) mais un Avis ou un Hertz fera tout aussi
bien l'affaire.
Tout est très bien organisé à
l'aller comme au retour. C'est une vraie industrie que le loisir à
Orlando.
Ce
qui est le plus étonnant, c'est qu'on nous donne la zone ou se trouve
la catégorie du véhicule loué, et ensuite c'est à nous de choisir le
véhicule. Les clefs sont sur le tableau de bord et hop on the road
again.
prix à l'entrée des
parcs :
Il
n'y a hélas pas vraiement de truc pour payer moins cher car les prix
sont bien contrôlés par les exploitants des parcs. Après avoir fait
plusieurs comparaisons sur place nous avons opté pour l'Office du
tourisme qui se trouve sur International Drive.
N'oubliez pas de prendre des
carnets de coupons qui vous permettent
d'avoir des réductions dans de nombreux restaurants. Les rabais sont
faibles sur les billets
d'entrée aux parcs, mais c'est toujours cela de
pris.
Il est
possible également d'acheter les billets
dans vôtre hotel ou votre "resort". Une seule règle de base : plus vous
prenez de jours dans votre forfait et moins le prix unitaire est élevé.
Mais à la fin cela fait tout de même une somme rondelette
... et oui
nous sommes au pays du business !
Pour
les plus courageux, vous pouvez obtenir une forte réduction sur vos
forfaits auprès des bureaux des centres de vacances (resorts)
... à
condition de subir un matraquage commercial de plusieurs heures voire
d'une demi journée pour vous vendre une ou plusieurs semaines de temps
partagé (time share).
(cf un peu plus bas pour les
grilles tarifaires à l'été 2007)
vous pouvez aussi essayer le site
suivant : http://www.greatorlandodiscounts.com/
à l'intérieur des
parcs :
Je ne sais comment c'est pendant
la haute saison (hiver) mais au mois d'août, on peut circuler
tranquillement dans les parcs.
Il
y a des brumisateurs et des fontaines d'eau fraiche un peu partout
C'est particulièrement utile car le soleil tape fort en Floride.
L'attraction des Pirates des Caraîbes est refroidie via une
climatisation c'est vous dire !
Par
ailleurs la taille des parcs et la saison estivale - la plus creuse de l'année - font que les
queues aux attractions dépassent rarement 15 à 20 minutes; ce qui est
grandement appréciable.
stationnement :
Le tarif syndical c'est 10$ la
journée pour les 4 grands parcs Disney et les 2 Universal.
Pour les 2 parcs aquatiques de
Disney, c'est gratuit.
Notez
bien l'emplacement de votre véhicule car les parkings sont immenses, et
prenez ensuite la navette ou le petit train qui vous mène au parc.
restauration :
Attention : les prix affichés dans
les restaurants sont hors taxe (autour de 6/7% en Floride) et hors pourboires (de 15 à 20%)...
La Floride Autour
des parcs d'attractions :
Orlando s'est développée
par et pour les parcs
d'attraction, c'est vous dire qu'elle fait le vide autour d'elle.
La
ville d'Orlando en elle même n'est pas très intéressante si ce n'est
pour son aspect typiquement américain et très commercial. Ce qui est
sûr c'est qu'il faut le faire exprès pour s'ennuyer !
Il ne faut
toutefois pas oublier un petit détail : des dollars, car ici tout est
tentation pour consommer. On le sait et il ne faut pas être surpris de
devoir payer 3 à 4 dollars pour la moindre babiole ou boisson.
Space Coast
: c'est là où se
trouve le centre spacial
Kennedy et Cap Canaveral.
La
côte - doublée d'un chapelet d'îles - dispose de plages immensenses
avec une eau chauuude où il fait bon faire trempette ... ou du surf ...
car ça dépote dans le coin !
A Cocoa Beach,
se trouve le très réputé magasin Ron Jon - le paradis pour les
surfeurs. La aussi : attention aux coups de soleil !
Un coin sympa : Saint
Augustine,
qui est la première ville européenne permanente de Floride fondée par
les Espagnols en
1565.
Sachez le : les
premiers européens a avoir tenté de s'installer
en Floride sont des protestants français
qui furent chassés (ou plutôt massacrés) par les Espagnols.
L'endroit
est stratégique car c'est "l'autoroute du vent" pour la traversée de
retour des gallions d'Amérique centrale vers Séville.
A défaut d'aller
dans les
Everglades
- cela fait un peu loin quand même - une petite escapade en
aéroglisseur (Air Boat) sur la Saint John's River
est un moment inoubliable. Il y a de multiples compagnies qui s'offrent
à vous transporter.
Nous avons payé
35 $ par personne pour 1h30 de
balade au milieu des herbes, cyprès et alligators.
-------------------------------- Séjour de 3 semaines à Fort Lauderdale, Naples et Bradenton Beach (Anna Maria Island)
Carnet de voyage à Fort Lauderdale et côté golfe du Mexique
Note sur les restaurants :
Tout est très codifié :
1- on vous accueille et vous fait assoir
2- un serveur ou une serveuse se présente et donne son prénom
3- on vous donne la carte si elle n'est pas présente sur la table
4- on vous demande
immédiatement qu'est ce que vous voulez boire (demandez de l'eau pour
pouvoir avoir le temps de choisir)
5- on vous sert en vous demandant ce qu'on peut peut faire d'autre pour vous
6- en cours de repas, le
serveur ou la serveuse vient au moins une fois vous demande si tout va
bien
7-
si vous avez commandé un dessert ou un café, on vous apporte quasi
automatiquement l'addition soit en même temps soit après en vous
précisant de ne pas vous presser
8- pour régler en général
on vous indique sur la note elle même 3 niveaux de pourboire (15%, 17 ou
18 et enfin 20%) pour graduer votre appréciation. Si vous payer par
carte, on vous rapporte une autre note avec un ligne supplémentaire afin
que vous puissiez y rajouter le pourboire.
Samedi 11 juillet 2015
Réveil à 8h pour un départ du domicile à 10h le temps de finaliser les bagages bouclés le vendredi
soir. C'est un jour de grands départs mais il ne nous faudra que 45 mn
pour atteindre Roissy - CDG...mais par contre presque autant pour
rejoindre notre porte d'embarquement ! heureusement que nous avions de
la marge car notre vol décolle à 14h1O. En effet, le départ de notre vol
AF90 Paris-Miami est prévu du terminal 2F, et le site d"Aéroports de
Paris propose le PAB comme parking au contact des aérogares. Ce n'est
pas beaucoup plus cher que les parking vacances qui sont plus loin et
pour lesquels il faut prendre une navette. Sauf que comme le terminal B
était en réfection et donc fermés, nous sommes sortis au terminal A et
un employé d'ADP nous a conseillé de prendre le bus navette pour
rejoindre le terminal F. Ce n'était pas du tout l'objectif initial qui
était justement de rester au contact de l'aérogare. Nous voilà donc dans
le bus qui doit faire tout le tour des terminaux et surtout des
nouveaux parkings vacances qui sont très éloignés avant d'atteindre le
terminal F. Nous voilà embarqués pour un très grand circuit de visite de
Roissy ! et l'heure tourne. Au bout du bout de Roissy la route s'arrête
et le bus fait demi tour et s'arrête très / trop longuement au dernier
parking W quelque chose pour un changement de conducteur. Les chauffeurs
de bus qui sont plusieurs sur place prennent tout leur temps à se
saluer, à discuter et pendant ce temps là l'heure tourne. Je n'ai pas
chronométré mais cela m'a paru une éternité. Bref, nous arrivons enfin
au terminal F, nous avisons la zone d'enregistrement d'Air France, la
zone 3 pour ce vol et beaucoup d'autres. La file d'attente est d'une
longueur raisonnable et avance bien. Le bémol vient des agents qui
gèrent la file en dépit du bon sens et favorise indûment quelques
chanceux en les orientant de temps en temps vers les comptoirs "sky
priority". Un peu agacé par la longueur du transfert jusqu'au terminal
je demande des explications à une personne qui vient justement de faire
passer tout un groupe de voyageurs qui du coup d'on pas eu toute la
queue à faire. Elle me répond un peu embarrassée "c'est comme ça, ce
sont nos procédure". Je lui fait juste remarquer que leur procédure sont
très injustes et ne respectent pas du tout l'ordre d'arrivée. Nous
passons et nous dirigeons classiquement vers notre porte d'embarquement
la L49. IL faut passer un peu plus loin les formalités de vérifications
des passeports. La queue est impressionnante. Mais heureusement nous
sommes enregistrés au programme PARAFE depuis quelques années maintenant
et il se trouve qu'il y a une file spécifique ouverte à cet endroit et
qui est vide. Nous passons donc rapidement et économisons un temps fou
car notre grande marge de manoeuvre du départ s'est réduite comme peau
de chagrin. Mais comme on le dit dans une publicité récente pour le
téléphone : "et c'est pas fini !". Pour rejoindre notre porte L49, il
faut marcher longtemps, prendre des tapis roulants interminables,
descendre des escalators...bref cela prend un temps fou...et pour cause !
car plus tard dans l'avion en feuilletant le magazine d'Air France, je
regarde le plan de l'aérogare de Roissy et en fait je m'aperçois que
nous n'avons en réalité pas embarqué au terminal F mais au terminal E
(qui a été fermé longtemps pour cause d'une grave malfaçon) qui se
trouve effectivement beaucoup plus loin. Bref il vaut mieux prévoir
large au niveau temps ! Nous prenons le temps de repérer les lieux et de
manger un petit quelque chose avant l'embarquement prévu à 13h15 et il
était déjà 13h alors que nous étions arrivés à 11h à Roissy. Notre
petite collation terminée nous retournons à la porte L49 juste à côté et
là quelle ne fut pas notre surprise de constater que d'un espace
quasiment vide un quart d'heure avant, il y a maintenant une queue
impressionnante. Nous prenons notre place et finalement cela va assez
vite. Notre avion est un Boeing 777-300 récent qui transporte plus de
400 passagers. Je l'avais déjà mais je constate de visu que les nouveaux
appareils des compagnies aériennes ont été densifiés : les couloirs
pour circuler ont été rétrécit (les valises de cabines format "Ryanair"
passent tout juste entre les sièges et les sièges eux mêmes ont été
rabotés de quelques centimètres. L'avantage est que le système de
diversement de vol est beaucoup plus performant et individuel avec un
large choix de films, musiques, jeux ... Ce qui fait passer le temps
plus vite et honnêtement c'est difficile de s'ennuyer. J'ai beaucoup
apprécié la possibilité de consulter en temps réel le plan de vol, les
cartes etc. et également aussi les cameras de l'avion. Nous sommes
passés assez près des Bahamas que nous avons pu voir à travers le
hublot sur notre gauche et à l'approche des côtes américaines, la
couleur de l'eau change et devient verte. Nous avons pu voir aussi les
bateaux de plaisance et leur sillage. Au dessus de la terre et au fur et
à mesure que l'altitude se réduisait, les routes et surtout autoroutes
devenaient plus visibles. L'avion a survolé les Everglades avant de
faire un large virage sur la droite pour remonter et s'aligner sur la
piste de l'aéroport de Miami. Au moment de l'approche, les prises de vue
de la camera de dessous sont remplacées par celles de la camera de
devant et nous visualisons l'approche puis l'atterrissage en direct. Le
service à bord était impeccable.
Une fois arrivés à MIami, nous
avons passé les formalités assez rapidement. La nouveauté par rapport à
l'an passé est que les adhérents au programme ESTA peuvent maintenant
passer dans la même file que les résidents américains ce qui économise
du temps. Nous récupérons notre voiture de location chez Alamo et parmi
le choix offert de voitures alignées je choisis une Chrysler 200
nouvelle version qui me plait beaucoup. Et en route ! Nous connaissons
la route et de toute façon c'est très facile de rouler aux Etats-Unis.
Nous prenons l'artère mère de la côte Est de la Floride : l'Interstate
95 (I95). Nous sortons sur Sunrise Boulevard à Fort Lauderdale et
ensuite c'est facile c'est tout droit jusqu'à la mer.
Nous atteignons notre résidence : COCONUT BAY RESORT que nous
connaissons déjà et qui est idéalement située à 2 blocks de la plage. Il
est plus de 20h heure locale maintenant et comme la réception est
fermée car c'est une petite résidence, nous récupérons notre clé dans un
petit coffret dont la direction nous a donné le code. Nous pouvons
enfin déposer nos valises. Nous allons ensuite faire les courses de base
(eau, café, thé...) au Publix tout près avant de revenir et ensuite
nous allons à pied dans un restaurant mexicain pour diner avant de nous
mettre au lit. Les vacances commencent vraiment.
Dimanche 12 juillet 2015
Lever
de bonne heure juste avant 7h. Cela me permet d'écrire dans le détail
le texte juste au dessus en prenant mon premier petit déjeuner des
vacances... IL fait beau et chaud comme attendu : environ 32°.
Nous
restons dans l'appartement jusqu'à 11h pour lire et défaire les bagages.
Ensuite nous allons à notre magasin préféré : Whole Food Market. Il y
en a un tout proche un peu plus haut sur la route 1 (US1). Ensuite nous
rentrons déjeuner à l'appartement et ce sera après midi plage. La plage
de Fort Lauderdale est toute proche. Il a quelques vaguelettes et
quelques petites algues dans l'eau et juste au bord du rivage. L'eau est
chaude, on dirait une vraie baignoire, comme j'aime. Le seul
désagrément de la journée aura été la menace d'un vol de nos affaires
par ce qui semble être un marginal. Nous étions dans l'eau et nous
l'avons vu approcher tout près de nos affaires et des parasols laissés
seuls forcément et regarder ostensiblement notre sac à dos. Heureusement
que la proximité d'un couple a du provoquer un effet dissuasif car le
temps de sortir de l'eau, il aurait eu tout le temps de partir en
courant. Sinon c'était parfait et nous sommes restés jusqu'en fin
d'après midi.
Le soir nous avons diné à l'appartement.
Lundi 13 juillet 2015
Réveil
à 7h et hop c'est parti pour un footing matinal avant qu'il ne fasse
trop chaud direction la plage. Il y a déjà du monde qui court et qui
marche sur le bord de mer.
J'essaie de courir sur la plage comme l'été dernier à Daytona Beach,
mais la nature du sable n'étant pas la même c'est mission impossible que
de courir normalement sur le sable. Pas d'autre solution que de courir
sur du dur le long de la route A1A (SRA1A) faute de mieux. Il y a bien
un petit parc naturel le Hugh Taylor Beach juste à coté mais il n'ouvre
qu'à 9h.
Ce sera une journée plage et nous comme nous avons
l'habitude de pique-niquer sur la plage, nous allons au Winn-Dixie qui
se trouve plus haut sur la A1A et achetons un sac isotherme pliable très
pratique qui fait office de glacière. Ensuite nous allons à
l'incontournable Whole Food pour prendre notre repas de midi.
Ensuite
nous prenons la route direction Sunny Isles et Haulover Park. Comme il y
a des travaux sur l'I95 et que de nombreux panneaux sont masqués et que
certaines sorties sont fermées, nous mettrons un temps fou pour
atteindre notre destination.
Arrivés sur place, il nous faut payer 6$
pour accéder au parking. Il nous faut traverser la route A1A au moyen
d'un passage sous terrain.
Le soir nous dinons cubain au Las Vegas un peu plus haut vers le nord de la A1A. Très bon et pas cher.
Mardi 14 juillet 2015
Marche photographique matinale avant le petit déjeuner.
Nous
retournons à Haulover Beach en début d'après midi, mais cette fois ci
je sors à l'instinct de l'I95 et il se trouve que c'était le chemin que
je voulais prendre la veille. Mais les numéros de routes ont été
remplacés par les numéros des routes. Mon point de repère a été Aventura
Mall; l'immense centre commercial sur la Route 1.
Nous nous
installons tout près de la rive avec nos parasols dans un coin
tranquille. L'eau est transparente et chaude comme la veille. D'ailleurs
de nombreuses personnes s'installent carrément dans l'eau et y passent
une bonne partie de l'après midi dans les zones peu profondes.
Le ciel était sombre vers l'ouest mais le vent soufflait de la mer.
Donc à priori il n'y avait pas trop d'inquiétude. Sauf que comme je
surveillais toujours le ciel d'un coin de l'oeil en me baignant, j'ai
constaté que les nuages sombres opéraient un sournois mouvement de
contournement légèrement vers le nord puis enveloppant vers nous. Il y
avait même des roulements de tonnerre dans le lointain. Une fois revenus
sur la plage nous avons préféré replier et ranger les parasols qui de
toute façon ne servaient plus à rien tellement le ciel était couvert.
Aux 3 premières goutes, nous avons rapidement plié bagages. La voiture
était loin et nous n'avions aucune chance de nous en tirer au sec sous
une averse tropicale. C'est pourquoi comme la plupart de nos voisins de
plage nous nous sommes réfugiés sous le plancher de la cabane de
sauveteur la plus proche. A peine installés, le déluge est tombé sur la
plage en refroidissant instantanément l'atmosphère. Le grand immeuble le
plus proche était devenu quasiment invisible sous le rideau d'eau. Nous
n'avons pas attendu longtemps avant l(arrêt de la première vague de
pluie. Ensuite plutôt que de retourner nous étendre sur le sable
mouillé, nous avons préféré rentrer. Le temps d'atteindre la voiture, la
pluie a recommencé à tomber. Le retour a été assez long car la route
826 pour atteindre l'I95 était surchargée et nous avions tous les feux
au rouge.
Après les courses, nous avons diné tranquillement à l'appartement.
Mercredi 15 juillet 2015
Lever tardif. Marche photographique encore ce matin, le long de la mer ou se construisent encore des immeubles avec des appartements "à partir de 1,2 M$" rien que ça.
Nous
avons décidé que serait une journée shopping. Direction le centre
commercial Sawmill qui se trouve tout droit vers l'Est sur le Sunrise
Boulevard. Sauf que c'est à l'américaine et il a fallu rouler des
kilomètres et des kilomètres pour l'atteindre. Nous y étions déjà allés
et je ne me souvenais plus que c'était si loin. 3 ans après il était
toujours en travaux. Il est immense et on y trouve de tout. Nous avons
juste acheté quelques petites choses dont une bonne partie de cadeaux.
Jeudi 16 juillet 2015
Lever vers 8h et en route pour un footing le long de la plage. Le temps est couvert ce matin.
Alors
que nous apprêtons à sortir, un orage éclate et la pluie se met à
tomber drue. Nous allons tout de même nous ravitailler en nourriture au
Whole Food Market. Le temps de sortir de la voiture et de courir jusqu'à
l'entrée du magasin pourtant à quelques dizaines de mètres, nous sommes
trempés comme des souches.
Dans l'après midi, une éclaircie fait
son apparition et nous en profitons pour faire une promenade sur Las
Olas Boulevard dans le "centre ville". L'endroit est charmant avec de
nombreux commerces, restaurants et galeries d'art. C'est chic et cher.
Il courant d'y voir circuler des voitures de luxe. Le stationnement est
payant comme d'accoutumée. Les drapeaux américains flottent tout le long
du boulevard. Les restaurants "italiens" sont légions.
Nous poussons
notre visite jusqu'au "centre historique" un peu plus loin. Il y a
quelques "vieilles" bâtisses en bois dont la plus vieille maison de Fort
Lauderdale qui date de 1911 (de mémoire) et qui en fait a été déplacée
et remontée ici. L'endroit est stratégique : le long de la ligne de
chemin de fer et au bord de la New River. Les bords de la rivière sont
très agréables et bien aménagés. Il y a de nombreux promeneurs et
joggueurs même en plein après midi sous le chaud soleil.
Le soir
nous allons au Texas de Brazil sur Sunrise Boulevard, mais il y a foule
et l'hôtesse d'accueil nous indique qu'il y aura 2h d'attente... Nous
renonçons et décidons d'aller dans un restaurant péruvien qui nous avons
repéré juste à côté du cubain de lundi. L'endroit est plutôt chic et le prix des plats aussi. C'est bon mais sans plus.
Vendredi 17 juillet 2015
Petit footing matinal pour commencer la journée. Le temps est un peu couvert
Nous
partons pour la plage de Haulover Beach en fin de matinée après avoir
fait un crochet à l'incontournable Whole Food pour prendre notre picnic.
L'I95 était bien chargée mais cela roulait bien.
Sur
la plage nous scrutions les nuages sombres du côté de l'ouest. Mais le
ciel ne s'est pas déchaîné sur nos têtes cette fois ci malgré son aspect
menaçant.
L'eau était toujours aussi chaude et transparente. La
plage était plus fréquentée que les fois précédentes tout en restant peu
dense.
Le retour a été assez rapide contrairement aux fois précédentes.
Le
soir nous avons enfin pu dîner au fameux Texas de Brazil. C'est cher
mais comme extra c'est très bien. La viande est succulente et à volonté.
De retour à l'appartement, il faut faire les bagages pour le départ du lendemain avant 10h.
Samedi 18 juillet 2015
Lever
à 8h30. Les bagages sont presque prêts et il faut peu de temps pour
tout boucler. Nous rendons les clés à 9h30. Nous laissons la voiture sur
le parking de la résidence et nous partons à pied avec nos affaires
pour le plage toute proche. Nous achetons un café à emporter sur le bord
de mer
avant de nous installer sur le sable. Il y a un groupe d'une dizaine de
personnes qui s'adonne au yoga sur la plage. Nous nous installons pour
lire. Il y a déjà pas mal de monde sur la plage et des baigneurs dans
l'eau. Au large nous voyons des cargos amarrés qui attendent je ne sais
quoi. Nous voyons même quelques pélicans passer. Vers midi il y a
quelques gouttes de pluie et nous levons le camp. Nous allons au Whole
Food pour choisir nos plats et nous attabler sous l'arcade. Ensuite nous
prenons la route direction plein ouest après avoir fait le plein du
réservoir (à 2,93$ le gallon d'essence ordinaire 93). Nous descendons
l'I95 sur quelques miles avant de bifurquer sur l'I595. L'I595 se
transforme plus loin en I75 dite "alligator alley" qui traverse les
Everglades de part en part. Il s'agit d'un ligne droite de 2x deux voies
d'environ 150 kms de long avec un seul semblant de virage à un moment.
Notre destination est la ville de Naples. Nous sortons à la sortie 107
comme indiqué par la résidence, mais ensuite en consultant un plan la
sortie 105 voire 101 est mieux indiquée pour rejoindre le centre ville
de Naples. Après voir rejoint la Route 41 (la Tamiami) direction sud
nous atteignons enfin le centre de Naples. Notre résidence est toute
proche de l'artère commerçante la 5th avenue. Par contre elle est très
vieillotte et aurait besoin d'être rénovée.
Nous partons faire des
courses et ne trouvons rien de très intéressant à proximité. Nous nous
arrêtons dans un Wal-Mart. Le choix n'est pas terrible mais ils ont de
bons prix pour tout ce qui est parapharmacie et compléments
alimentaires.
Ensuite nous allons nous promener sur la 5th avenue
jusqu'à la plage d'un côté et la Route 41 de l'autre. Les boutiques sont
très attractives et les environs très plaisants.
Pour le diner nous
décidons d'aller sur le bord de l'eau à Tin City, une attraction locale
qui ressemble à un marché aux puces couvert. Le restaurant du bord de
l'eau fait partie de la chaine Pincher's. Nous y avons pris du poisson
et du crabe pour un prix raisonnable.
Dimanche 19 juillet 2015
Réveil de bonne heure vers 6h.
Nous
partons pour la plage vers 11H avec notre picnic. Le sable est très
blanc et éblouissant. L'eau est bien chaude et nous en avons bien
profité pour faire des longueurs pendant un bon moment.
En fin d'après midi nous sommes allés repérer plus au nord sur la route 41 un endroit pour louer un kayak. C'était dimanche et du coté du Naples la plupart des commerces étaient fermés.
Diner à l'appartement.
Lundi 20 juillet 2015
Journée plage pour nager et profiter des eaux chaudes du golfe du Mexique.
En
fin d'après midi nous allons nous promener dans le "centre historique"
constitué de quelques rues proches de la jetée en bois (pier). Tout est
très chic que ce soit les commerces, les restaurants, les maisons...
avec les prix qui vont avec.
Il fait encore très chaud à cette heure là.
Mardi 21 juillet 2015
Lever vers 8h et petit footing matinal dans les rues environnantes et sur la plage.
IL
y a très peu de monde dehors. Il fait déjà très chaud. C'est l'heure
des jardiniers et des travaux de construction. J'en profite pour prendre
des photos des rues et des maisons sur le chemin du retour. Tout est
très propret, résidentiel et chic ici.
En fin de matinée nous arpentons les boutiques de la 5th Avenue.
Vers
midi nous allons faire du shopping au grand Outlet des environs :
Miramar. Il se trouve à environ 30 mn de Naples tout proche de la I75
sur la sortie 123.
Il y en a pour tous les goûts et le prix sont
intéressants. La seule fausse note de la journée aura été d'aller faire
une pause déjeuner au restaurant Luna Rossa dont la cuisine est
médiocre voire mauvaise avec en plus d'autorité sur la facture un
supplément de 20% pour un service inexistant.
EN fin d'après midi nous sommes allés à la plage. Le soleil de tapait plus et l'eau était toujours bien chaude. La mer était un peu plus agitée que les jours précédents ce qui rendait la nage plus difficile.
Pour le soir nous sommes offert un extra : un diner dans le Red Lobster le plus proche sur la route 41.
Mercredi 22 juillet 2015
Lever
tardif. Nous allons sur la 5th avenue dans une boutique que nous avions
repéré et a des vêtements vraiment originaux et très sympa : Castaway /
Tracy Negoshian Les prix y sont élevés et nous prendrons juste 2 pièces
de vêtements féminins. Nous allons faire les courses dans un
supermarché bio que nous avions repéré presque en face du grand Publix
sur la route 41. C'était un peu cher mais bien. Nous avons terminé les
courses au Publix en face. Comme nous venons assez régulièrement en
Floride depuis quelques années nous avons pu constater la montée en
puissance des produits et rayons bio dans les magasins de la chaîne
Publix. Les prix y sont tout à fait abordables également.
Après midi plage, lecture et baignade jusqu'assez tard.
Jeudi 23 juillet 2015
Lever tardif et lessive avant que tous les autres résidents ne s'y mettent la veille du départ. Il se met à pleuvoir dru.
Déjeuner à l'appartement.
EN
début d'après midi nous partons pour le zoo de Naples qui se trouve un
peu plus haut sur la route 41. L'entrée est assez chère à 19$ par
adulte. Le zoo est petit et d'un intérêt moyen. Il fait chaud et lourd
(autour de 95°F soit 35°C).
Au retour nous préférons rester tranquilles à lire dans l'appartement climatisé.
Le
soir nous choisissons un restaurant de poissons le Bonefish sur le bord
d'une marina pas loin du centre. C'était bon mais un peu cher et
surtout sans aucun poisson local sur la carte.
Vendredi 24 juillet 2015
Lever vers 8h30. Le temps est couvert et il sa met assez rapidement à pleuvoir.
Nous effectuons un petite balade sur la 5th avenue et déjeunons à l'appartement.
Dans
l'après midi une éclaircie fait son apparition et nous en profitons
pour filer à la plage équipés légèrement (sans parasols ni serviettes de
plage). Nous nous sommes baignés mais nous n'avons pas nagé à cause des
vagues. Vers 17h la pluie s'est remise à tomber et il a fallu lever le
camp rapidement. Nous avons prévu de mettre livres et liseuse
électronique dans des sachets en plastique pour les protéger des la
pluie car rien n'échappe aux averses tropicales.
Pour notre dernière
soirée à Naples, nous allons diner au bord de l'eau juste en face de
Tin City chez Kelly. Résultat mitigé puisque l'un des plats (((le
mahi-mahi) était immangeable car mal cuit. Dommage.
De retour à l'appartement, nous terminons nos bagages.
Samedi 25 juillet 2015
Lever
à 8h30 pour le départ. Nous sommes prêts à 9h30 car il faut libérer
l'appartement pour 10h maximum. Il pleut encore en continu. Même si ce
n'est pas une grosse averse tropicale, il faut néanmoins charger la
voiture sous la pluie ce qui n'est pas agréable du tout. Nous pensions
rester à la plage à Naples et ne partir que dans l'après midi, mais dans
les circonstances présentes nous préférons faire la route
immédiatement. Nous faisons une halte au starbuck tout proche sur la 5th
avenue pour prendre un petit déjeuner. Je fais le plein de la voiture
pour 23 $ à 2,65$ le gallon et en route !
Notre prochaine
destination est plus au nord à Bradenton Beach. La distance de Naples
est d'environ 200 km et je compte environ 2h30 de route. Nous rejoignons
la I75 Nord direction Tampa. Il pleut toujours. En cours de route,
juste après Fort Myers le ciel se déchaine et malgré des essuies glace à
fond l'eau qui tombe en cascade masque la route et les véhicules devant
malgré les feux allumés. Toute la circulation ralentit brusquement et
passe de 70 à 40 mph. C'est plutôt stressant. Il faut que tout le monde
roule à peu près à la même allure en conservant ses distances.
Heureusement cela s'est arrêté au bout de 15 mn - une éternité - et la
pluie est retombée "normalement".
Notre sortie est la 217B vers le chapelet l'îles à l'ouest.
Notre résidence est à Bradenton Beach sur l'île Anna Maria. Elle est
toute proche de la côté et il faut traverser un petit pont.
Comme
nous sommes partis plus tôt que prévu, nous sommes arrivés vers 12h30
et notre appartement n'était pas prêt (les arrivées sont classiquement à
partir de 15h).
Comme nous avions repéré sur la route juste à côté
de notre résidence un restaurant indien, nous nous y rendons...en
voiture (car il pleut toujours et le bas côté des route est une vraie
piscine. C'était bon et nous étions les seuls clients dans la salle.
Comme j'avais laissé mon numéro de téléphone à la réception mais que je
n'ai pas eu de coup de fil cela voulait dire que l'appartement n'était
toujours pas prêts. Nous avons donc repris la voiture pour explorer
notre nouvel environnement. Notre résidence est située au sud de l'île
sur la partie la plus étroite où il n'y a qu'une seule route. D'un côté
c'est la plage et de l'autre c'est le golfe. Notre appartement est très
bien situé au premier et dernier étage de la résidence avec un balcon et
une vue sur un petit jardin et le golfe. Il nous faut juste traverser
la route pour aller à la plage. Laquelle plage est très belle, grande et
faite sable blanc et plutôt dur à base de "coquina". C'est une plage
publique bien entendue, mais comme l"éternel problème en Floride et
notamment sur le golfe du Mexique c'est l'accès et le stationnement. A
l'endroit où se trouve notre résidence c'est trop étroit pour pouvoir
faire un quelconque parc de stationnement. Dans les faits ce ne sont que
les résidents des "resorts" ou résidences secondaires qui peuvent
profiter de la plage. Ceci dit il y a suffisamment d'hébergements en
tout genre le long des immenses plages pour que tout le monde ait son
bout de plage. Le résultat est que les vacanciers, là où ils sont, ont à
leur disposition de grandes étendues de plages. Au sud de l'île se
trouve Coquina Beach, une très grande plage avec beaucoup de places de
stationnement.
L'île est très résidentielle avec quelques
commerces et un Publix (ouf). A 15h nous prenons possession de notre
appartement (1 chambre et 1 salon) dont nous sommes très satisfait
notamment vis à vis de celui de Naples en terme d'équipement et
d'exposition.
Une fois installés, nous allons au Publix faire les
courses de la semaine, et nous prenons nos affaires pour aller profiter
de la plage, d'autant plus qu'il a arrêté de pleuvoir. La résidence a
mis à disposition des transats directement sur la plage. Il suffit de
les trainer jusqu'au bord de l'eau. C'est très pratique d'autant plus
que le sable est mouillé. Le temps est toujours couvert et il n'y a pas
besoin de parasol. Il y a quelques personnes sur la plage mais pas grand
monde dans l'eau car la mer est agitée.
Nous
allons nous baigner mais pas très longtemps car les vagues sont fortes
et les courants puissants. La température de l'eau - bien que plus
fraiche que les jours précédents à Naples - est bonne.
Nous
prenons du Proseco en apéritif (une boisson qui monte en puissance
depuis quelques années tant aux Etats-Unis qu'en Grande Bretagne) sur
notre terrasse.
Pour le diner, nous nous rendons à 21h dans un
restaurant de poisson au bord de l'eau, le Seafood Shack, que nous avons
repéré en arrivant. Il se situe juste avant le pont qui mène dans
l'île. Nous avons pris un "triple tail" (poisson dont je n'avais jamais
entendu parlé) et un "crab cake". Les deux étaient très bons. Nous
étions installés juste au bord de l'eau dans la "presque" fraicheur du
soir.
Dimanche 26 juillet 2015
Lever
à 6h et départ pour footing matinal (avec désormais le smartphone) et
admirer le lever de soleil sur le golfe. Il y a déjà quelques personnes
sur la plage. Les oiseaux s'en donnent à coeur joie à cette heure là.
Toute une zone de plage est carrément interdite aux baigneurs car c'est
une zone de nidification d'oiseaux marins (le "black skimmer"). Cette
zone est effectivement couverte d'oiseaux.
Vers 10h nous partons
visiter la ville de Saratosa toute proche (16 miles) en empruntant la
route 789 qui est celle qui passe devant notre résidence et qui descend
le long des îles côtières. Il y a très peu de feu et cela roule très
bien. Sur l'île du LIdo (et oui nous sommes juste au dessus de Venice)
nous passons par l'incontournable Armand's Circle qui a été conçu comme
un centra commercial chic avant de continuer et de traverser le pont qui
relie la dernière petite île (Bird Key) à Saratosa. Nous stationnons
dans le "centre ville" (downtown) et allons au Visitor Center pour nous
procurer quelques plans. L'employé qui est là semble manifestement
content d'avoir de la visite et nous fait les honneurs de la ville. Il
nous conseille d'aller au Ringling Museum que le lendemain lundi
car c'est gratuit. Soit. Nous arpentons donc Main Street qui est
l'artère commerçante de la ville. Il y a beaucoup de boutiques mais la
plupart sont fermées ce dimanche.
Reste les restaurants et autres "cafés". Comme il est déjà midi et que
l'un des restaurants le Patrick's nous attire pour "les meilleurs
burgers de la ville", nous y entrons pour un déjeuner rapide
d'uniquement un burger. Effectivement ils sont très bons. Nos
continuons un peu à visiter et nous reprenons la voiture pour visiter
Siesta Key qui nous a été recommandée. Nous empruntons une portion de
l'incontournable Route 41 et aux alentours de l'hôpital nous constatons
qu'il y a une multitude de bâtiments dédiés au médical et paramédical
comme des cliniques dentaires, des chiropracteurs, des neurologues... il
y a même en face de la route un plaisantin qui a ouvert une
"yogurtology". Siesta Key n'est pas loin. Nous allons directement à la
plage en suivant les indications et là, surprise nous tombons sur un
immense parking déjà quasiment plein avec des tas de voitures en
embuscade pour trouver une place. Est-ce parceque que nous sommes dimanche ?
Nous rebroussons chemin immédiatement direction "the village". Le
village est LE lieu animé de Siesta Key avec surtout des restaurants,des
boutiques de plage, de souvenirs, de glaces et même un supermarché.
Nous
nous baladons un peu et nous repartons vers le Lido et son Armands
Circle. Ici tout est ouvert et il y a du monde. Beaucoup de boutiques
sont originales et certaines très tentantes pour les accros du shopping.
Nous envisageons de passer le reste de l'après midi sur la plage, mais
il se met à pleuvoir des cordes. Nous sommes même obligé d'attendre que
la pluie se calme pour simplement sortir de la voiture stationnée au
pied de notre résidence ! La météo n'est pas de la partie et en zappant
sur les chaînes du cable je vois que cela risque de ne pas s'arranger
avant quelques jours puisqu'il y a même d'importantes inondations un peu
au dessus de Tampa.
Lundi 27 juillet 2015
Lever
8h30. Le temps est couvert. A 8h45 la pluie commence à tomber et on ne
voit quasiment plus l'horizon ni l'autre côté de la baie et encore moins
le pont qui relie au continent.
Il y a heureusement des accalmies mais le temps restera à la pluie toute la journée.
Nous
décidons d'aller visiter le fameux domaine Ringling à Saratosa
construit en 1910. Notre intérêt se porte principalement sur la demeure
la Ca'd'Zan d'inspiration vénitienne. Il y a deux musées sur le domaine :
le musée du cirque (John Rigling était un homme du cirque qui avait le
sens des affaires et a fait fortune) et le Museum of Arts. Les entrées
aux musées sont gratuites le lundi mais si on veut visiter la maison il faut acheter la "general admision" de 24$ par personne.
Nous
visitons donc en priorité la belle maison construite par John Ringling
au bord de l'eau sur la baie de Saratosa. La visite simple ne comprend
que le rez de chaussée et juste avant la sortie il y a un guichet pour
acheter un complément de visite pour le 1er étage où se trouvent les
chambres. Il faut payer 5$ ou 20 si l'on préfère une visite privée. Nous
prenons la première option, qui du coup nous fait refaire toute la
visite de la maison mais guidée cette fois ci avec un groupe.
Ee
sortant de la visite la pluie vient juste de cesser et le temps est très
couvert, ce qui n'est pas l'idéal pour les photos d'extérieur de la
maison.
Ensuite nous visitons le Museum of Art (en partie seulement)
qui dispose de quelques belles pièces. En sortant, la pluie se met à
tomber. Puis nous allons visiter le musée du cirque dont les pièces
maitresses à mon avis sont la collection de modèles réduits (miniatures)
et la maquette très réussie de l'installation d'un train d'un cirque à
grand spectacle venant d'arriver à la gare de Knoxville.
A la sortie
de la visite c'est le déluge dehors. Nous attendons un peu mais comme
cela semblait parti pour durer, nous avons pris quelques sacs à
parapluies pour nous protéger les épaules et les appareils électroniques
(il y en a partout en Floride que ce soit dans les magasins ou les
édifices qui reçoivent du public, avec parfois même des K-Way à
disposition !), et nous fonçons jusqu'à la voiture.
Direction Saint Petersburg de l'autre côté de la baie de Tampa à environ 1h de voiture.
Nous
préférons passer par la I75 car il y a de nombreux feux sur la route
41. Il faut ensuite prendre l'embranchement pour la I275 qui nous fait
traverser la baie sur des ponts. Cela doit être magnifique quand il fait
beau, mais il pleut sans arrêt. A noter que la I275 est à péage il que
cela coûte 1,25$ par véhicule. Nous avons continué tout droit jusqu'à la
I375 qui se termine en plein centre ville. Nous nous dirigeons vers le
lieu emblématique de Saint Petersburg : son fameux pier (jetée) avec son
centre commercial en forme de pyramide renversée. Mauvaise pioche !
quand nous arrivons (après avoir payé le stationnement) un grand panneau
barre le passage du pier et indique qu'il est en pleine rénovation
jusqu'en 2018 ! Nous reprenons la voiture dépités pour rejoindre le
centre tout proche (2nd Avenue / 4th Street). Nous repayons le
stationnement et nous arpentons le secteur. Seul le front de mer
est un peu animé avec des restaurants et des bars plutôt chics et chers.
Nous faisons un peu de shopping dans une boutique Tommy Bahama (une
chaîne qui prend de l'ampleur et a bien agrandie sa gamme de vêtements)
et prenons un pot dans un pub en "happy hours". Le peu de temps que nous
sommes restés dans cette ville qui se veut plutôt classe est qu'on se
la pète à Saint Pete. Ce que nous avons retenu des conversations
environnantes c'est en effet qu'il faut dire Saint Pete et non pas Saint
Petersburg. Et pourtant nous avons vu pas mal de déshérités aux
alentours du centre. Le bord de l'eau et le pier sont les lieux
incontournables de la ville, mais à part ça on peut se passer de la
visite.
Sur le retour nous nous arrêtons à Ellenton où se trouve
un "outlet" assez important. Il commence à se faire tard (il est environ
20h) mais tout est encore ouvert. Comme nous avons déjà fait presque
tous les achats prévus c'est vraiment pour du complémentaire au cas où.
Nous achetons juste 2 petites pièces et nous repartons.
Nous
décidons de nous rendre directement à diner dans un restaurant sur le
retour. Comme nous rentrons par la route 70, nous nous arrêtons juste
avant le pont qui mène à Anna Maria Island au Seafood Shak où nous
avions diné samedi
soir. Sur place on nous annonce que les cuisines sont éteintes depuis 20
minutes et que l'on ne peut plus diner. Nous sommes un peu surpris car
il n'est "que" 21h20 et que jusqu'à présent nous n'avions pas eu d'avoir
besoin de nous préoccuper des horaires. Nous poursuivons notre route et
allons directement vers l'"historic bridge" de l'île. L'endroit est
animé et nous trouvons à nous garer sans trop de peine. Première
tentative et premier échec dans un endroit très animé et très bruyant
avec de la live music tout au bout de la rue. La cuisine est fermée là
aussi. Nous rebroussons chemin et nous avisons des gens attablés dans
une maison qui pourrait être un restaurant. Effectivement s'en est un.
La personne qui nous accueille hésite un peu avant de nous dire qu'on
peut finalement y diner. Ouf. Nous commandons des crevettes et un
grouper (poisson local) et une bouteille de vin de Californie pour nous
remettre de nos émotions. C'était vraiment très bon. Le retour est très
rapide car notre résidence est à environ 2km.
Mardi 28 Juillet 2015
Première
chose à faire le matin : regarder le temps qu'il fait et s'informer sur
la météo. Dehors il fait gris et il vient de pleuvoir à verse (c'est ce
qui m'a réveillé). En consultant ma tablette je cherche un endroit pas
trop loin où le temps est plus clément et surtout où il ne pleut pas. Le
choix se porte sur Venice un peu plus au sud. Après tout nous étions
bien à Naples la semaine précédente. C'est vendu, ce sera Venice pour y
passer la journée. Le temps de se préparer la météo s'est calmée et le
temps est dégagé...mais nous nous ne laisserons pas avoir et nous
partons quand même. IL se met à pleuvoir en cours de route et nous
sommes à deux doigts de faire demi tour, mais nous poursuivons notre
route. Ce n'est pas très loin (à l'américaine) et c'est presque tout
droit mais il nous faut tout de même 1h pour y arriver. Nous nous
installons un peu par hasard sur une plage au pied du Venice fishing
pier pas très loin du petit aérodrome local. L'endroit est assez sauvage
et il y a un peu de monde sur la plage. Laquelle plage est d'aspect
assez moyen avec beaucoup d'algues à la fois sur le bord de la plage et
dans l'eau. La température de l'eau est bonne mais c'est impossible de
nager correctement avec les vagues. Nous nous baignons. Quelques gouttes
font leur apparition mais nous restons. Des nuages menaçants
apparaissent dans le lointain. Par mesure de précaution nous quittons la
plage. Nous allons voir le pier. Un restaurant et une boutique de
souvenir sont installés juste à l'entrée. La plage du côté gauche est
plus sympathique que du côté droit avec beaucoup moins d'algues.
Quelques pêcheurs sont à l'oeuvre au bout de la jetée.
Nous reprenons
la voiture et nous rendons dans la rue principale "Venice Avenue"
bordée de boutiques et de restaurants. Nous continuons vers la plage du
bout de l'avenue. Nous nous y installons pour le reste de l'après midi.
Le soleil refait son apparition. La plage est surveillée mais le drapeau
est rouge. On peut se baigner mais pas nager à cause des gros rouleaux.
Mais c'est amusant que de les affronter tout en restant là ou on a pied
car les courants et les vagues sont très puissants.
Ensuite nous
reprenons la route vers notre résidence. Le temps s'est dégagé et le
soleil commence à se coucher. Le ciel commence à rougeoyer et nous nous
arrêtons à la pointe sud de Anna Maria Island à Coquina Beach pour
admirer le coucher de soleil.
Diner à l'appartement.
Mercredi 29 juillet 2015
Temps couverte et pluie dès le matin.
Vers
midi la pluie s'arrête et nous en profitons pour aller visiter à
Bradenton le mémorial De Soto au lieu du débarquement en 1530 du
conquistador pour son incroyable et tragique épopée. Le mémorial De Soto
est un parc d'Etat d'environ 11 ha avec quelques fortifications et
cabanes reconstituées, un centre des visiteurs qui propose des cartes,
des explications et un film reconstituant l'expédition. Deux sentiers de
promenade sont aménagés. Attention à la météo et attention aux
moustiques !
Sur la ville de Bradenton il n'y a rien à dire car elle
n'a aucun intérêt spécifique. L'autre centre d'intérêt cité par les
guides est le Manatee Village Historical Park. Nous en avons fait le
tour ...en voiture ! En effet il s'agit d'un bloc dans la ville (entouré
de 4 rues) minuscule avec quelques maisons "anciennes" (XIXe)
reconstruites...et c'est tout.
Le seul vrai intérêt de Bredenton ce sont les plages et l'île d'Anna Maria.
Comme
il est plus de 14h, nous décidons d'aller déjeuner sur Anna Maria
Island dans un endroit qui semble être le coeur "historique" commercial
de l'île. Notre choix se porte sur le restaurant Lobstah qui propose
principalement des fruits de mer.
Ce fut un bon choix. Le restaurant et le bar sont fréquentés et la
cuisine est bonne. Dans la perspective d'y revenir nous avons regardé
les horaires d'ouverture et nous avons constaté que ici aussi les
cuisines ferment à 21h (du lundi au vendredi) et à 22h le samedi et le dimanche. Cela semble être la norme au moins sur l'île sinon dans le comté de Manatee.
Nous retournons à notre résidence qui se trouve quelques miles plus au sud.
Après
midi plage et lecture. Le ciel est mitigé avec au début du soleil et
ensuite une couverture nuageuse qui ne cessera plus jusqu'au soir. Sur
le chemin du retour en voiture nous avions aperçu le drapeau jaune pour
la baignade sur les cabanes des plages surveillées. cela donne une
indication pour la plage qui se trouve en face de notre résidence. En
fait la mer
est la même depuis que nous sommes arrivés. L'eau est agitée. La
température de l'eau (et de l'air) s'est rafraichie depuis quelques
jours mais reste bonne. Par contre il y a du vent et en sortant de l'eau
la sensation de froid est inhabituelle depuis le début de nos vacances
en Floride. Nous restons un peu et nous rentrons à l'appartement.
Nous
effectuons un passage dans une station service. Ici le prix du
carburant de base (essence 85) est autour de 2,5$ par gallon soit
environ 0,72$ le litre).
Diner à l'appartement.
Jeudi 30 juillet 2015
Orages et fortes pluies toute la nuit.
Le
soleil apparaît juste en début de matinée pour revenir ensuite par
intermittence pendant toute la journée. La pluie aussi est par
intermittence.
Histoire de sortir un peu, nous allons voir à quoi
ressemble le De Soto Square Mall qui est indiqué comme une référence par
notre résidence. C'est "tout droit" un fois franchit le pont sur
Cortez Road... mais cette Cortez Road fait des dizaines de kilomètres
de long et le Mall est à un douzaine de kilomètres. Sur place nous ne
faisons qu'un petit tour en fait d'un bout à l'autre (du JC Penney au
Sears, les 2 locomotives du centre commercial). C'est un centre
commercial "à l'ancienne" c'est à dire fermé sur lui même (pas attirant
de l'extérieur donc) et à l'intérieur les boutiques sont tout à fait
quelconques voire même plutôt bas de gamme malgré la présence de
plusieurs bijoutiers et "marchands d'or". De nombreux emplacements sont
vide. Nous ressortons assez rapidement.
Déjeuner à l'appartement et
direction la plage. Le temps est alternativement couvert et ensoleillé.
L'eau est un peu plus fraîche (selon les standards floridiens) mais très
bonne. Les vagues sont toujours importantes. Il y a toujours du vent et
en fin d'après midi il se met à forcir jusqu'à souffler les parasols et
une petite pluie se met à tomber.
Nous rentrons.
Pour diner nous retournons au restaurant de poissons Seafood Shack juste de l'autre côté du pont.
Vendredi 31 juillet 2015
Pluie toute la journée.
La fin de matinée sera consacrée à une séance de pédicure-manucure et à quelques dernières courses d'appoint.
Ensuite ce sera lecture et faire les bagages en respectant les limitations de poids.
Pour
le diner nous retournons au Lobstah. A noter que comme dans de très
nombreux restaurants, il y a un menu et des tarifs pour le déjeuner et
pour le diner qui sont différents. En tout cas la salle est quasiment
pleine en ce vendredi soir.
Samedi 1er août 2015
C'est la fin des vacances et il faut reprendre l'avion.
Nous rendons les clefs de l'appartement à 10h et nous reprenons la
route direction l'I75 après avoir fait le plein du réservoir d'essence.
Vers
12h30 nous sommes aux alentours de Naples ou nous faisons notre pause
déjeuner. Nous stationnons le long de la fameuse 5th avenue et cherchons
un endroit pour déjeuner. Beaucoup de restaurants sont fermés ours
congés. Nous portons notre choix sur le restaurant de l'hôtel Inn on the
5th. C'est bien mais le service était long et le rapport qualité au
final décevant. Nous reprenons la route a 14h30 pour la longue et
monotone traversée des Everglades. Nous arrivons aux abords de la
conurbation de Miami vers 16h. Je reste sur la I75 jusqu'à la route 27
pour sortir et refaire le plein du véhicule pour le rendre le réservoir
plein. Nous sommes proches de l'aéroport mais il n'y a aucun panneau
indicateur qui l'indique. Je me fais préciser la route a la station
service qui se trouve être en plein quartier hispanique ou tout le monde
parle espagnol et les magasins et leurs enseignes sont également en
espagnol. Le pompiste me dit de continuer jusqu'à la 42eme rue. Il faut
faire attention au fait que le numéro de rues diminuent à certains
endroits jusqu'à une grande avenue ou route qui marque la démarcation
entre sud et nord ou ouest et est. C'est la cas ici et c'est trompeur
pour qui ne le sait pas. Arrive au bâtiment des locations de voitures
qui se trouve avant l'aéroport et surtout à part. La restitution du
véhicule est comme attendu très simple et rapide. A nous sommes bien en
avance pour notre vol de 20h30 et nous avons tout le temps de prendre un
pot. Nous sommes sur le vol AF99.
L'embarquement se fait à l'heure
et il y a largement de la place dans les coffres à bagages. Le vol
s'effectuera sans histoire jusqu'à Paris en 8h 1/2. A Roissy il nous
faut quand même 1h pour récupérer les bagages et prendre le bus navette
pour rejoindre le parking ou notre voiture est stationnée.
-------------------------------- Séjour de 3 semaines à Daytona Beach en août 2014 ------------------------------------------------------------
carnet de voyage à Daytona Beach
Vendredi 8 août 2014 Réveil à 5h du matin pour être prêts à partir pour l'aéroport de Roissy CDG à 6h30. Notre
destination cette année est DAYTONA BEACH en Floride, et j'ai choisi
d'atterrir au plus près de notre destination quitte à avoir - forcément -
une escale. Le trajet est donc Paris (CDG) - Charlotte (CLT) en
Caroline du Nord qui est l'un des hubs d'US Airways, puis Charlotte -
Daytona (DAB) Les mesures de sécurité - notamment sur les bagages -
ont été renforcées depuis peu. Cela a fait l'objet d'une rubrique au
journal de 20h avec une nouveauté : que les batteries des appareils
électroniques soient chargées à 100%. Bref, il fallait mieux prévoir
large...ce que nous avons fait. En ce vendredi
matin dès 6h30, la route de l'aéroport (la Francilienne) est absolument
dégagée et ne faut que 45 petites minutes en respectant les limitations
de vitesse, pour rejoindre Charles de Gaulle. Le parking PAB jouxte le
Terminal 2 d'oû part notre vol. Notre voyage s'effectuera sur US Airways
- qui a absorbé il y a peu son compatriote American Airlines dont il va
reprendre l'enseigne. En attendant la fusion totale, les 2 compagnies
partagent bien évidement leurs codes et opèrent sous leur pavillon
d'origine. Notre vol AA787 de 11h décollera donc du Terminal 2A. Comme
nous sommes très en avance, et que US Airways accepte indistinctement
l'enregistrement de tous ses vols à destination des Etats-Unis, nous
pouvons donc déposer rapidement et tranquillement nos bagages
enregistrés sans aucune file d'attente. Nous pouvons donc passer à
l'étape suivante : un bon petit déjeuner au Starbuck ! L'embarquement
se fait dans les temps et l'avion décolle à l'heure. C'est un Airbus A
330, bien plus moderne que les Boeing affectés à la ligne Paris - Miami
par American Airlines. Petit détail qui a son importance : les écrans
pour visualiser des films et écouter de la musique, sont individuels. Le
temps de trajet prévu au départ pour 9h a été en réalité plus rapide
d'environ 30 mn. Après le décollage, l'avion s'est dirigé plein nord
vers l'Angleterre, puis a survolé l'Irlande du Nord, longé le Groenland
avant d'atteindre le continent nord-américain par le Québec et de
redescendre vers Boston, New York puis les Carolines. L'escale à
Charlotte était assez courte (2 heures) et je m'inquiétait un peu car
aux Etats-Unis, les formalités d'immigration s'effectuent au premier
point d'arrivée sur le territoire. Je me réjouissait donc de l'avance
prise sur l'horaire...avant de déchanter un peu car nous avons du rester
dans d'avion pour ne débarquer qu'à l'heure prévue à cause d'un
engorgement de la salle d'arrivée. Effectivement, la salle était bondée
et la file d'attente interminable et qui avançait très lentement. J'ai
donc avisé une fonctionnaire de la TSA qui passait et - ainsi que
d'autres voyageurs - nous avons pu prendre la file des résidents
américains qui s'était vidée. La condition principale d'accès à cette
file était surtout le fait que nous avions une exemption de visa ESTA
utilisée plusieurs fois au fil des années. Nous sommes donc passés
rapidement, pour ensuite récupérer tout aussi rapidement nos bagages
déjà arrivés dans la salle contiguë et redéposés tout aussi rapidement
au comptoir puisque toute cette partie de l'aéroport est exclusivement
dédiée à US Airways. La salle d'embarquement pour Daytona Beach était à
proximité. L'avion régional était un Embraer de petite taille et le vol
était plein. A l'arrivée tout a été très rapide, que ce soit la
récupération des bagages (uniquement 2 tapis à bagages : l'un pour US
Airways et l'autre pour Delta Airlines) avec les comptoirs de location
de voiture dans le même hall. Ensuite cela a été un jeu d'enfant que de trouver notre Résidence (Resort) située sur Atlantic Avenue (route A1A). Notre
résidence pour ces 3 semaines est le Wyndham Ocean Walk, un grand
ensemble de deux immeubles et 5 piscines excellement situé sur la plage
et à côté de LA promenade piétonne qui va jusqu'au Pier. De plus comme
nous y restons 3 semaines nous avons eu droit à un appartement superbe.
La fenêtre de la chambre et la baie vitre du salon donnent sur la mer.
Nous avons un petit balcon et l'appartement est aux standards
américains, c'est à dire que sa superficie est d'environ 50 m2 avec
climatisation bien entendu. Nous avons pris la chambre vers 18h, et
sommes repartis faire les 1ères courses (eau, café...) au Publix le plus
proche. Publix a quasiment trusté la Floride et à Daytona Beach c'est
le summum. Nous sommes ressortis vers 21h pour diner à l'Oyster Bar
sur Seabreaze Boulevard. Bof, sans intérêt. Nous nous sommes ensuite
effondrés au lit car cela fait presque 24h que nous étions debout.
Samedi 9 août 2014
Réveil
à 7h. Le soleil est déjà levé et commence doucement à chauffer. Il y a
des personnes sur la plage qui marchent ou qui courent. Nous prenons
tranquillement le petit déjeuner sur la terrasse. Il fait déjà chaud.
Dès 8h les concessionnaires de la plage (plagistes et autres vendeurs
ambulants s'installent et stationnent directement leurs camions à
remorques sur la plage. A noter toutefois que les plage sont publiques
et que l'on peu tout aussi bien s'installer à côté d'eux. Mais premier
arrivé premier servi, ils sont tout le temps arrivés avant les
baigneurs. Ensuite nous allons à pied à la découverte des environs
immédiat. La résidence est situé au coeur de la station tout près de la
promenade de bord de mer
(Boardwalk) et du centre des festivités. Nous marchons donc en direction
du Pier (large jetée en bois). Nous en profitons pour redescendre sur
la plage afin de questionner les plagistes sur leurs tarifs. IL faut
débourser 30$ par jour pour 2 transats et 1 parasol ! à ce prix cela
doit être très rentable ! Nous allons donc faire comme chaque année
quand nous allons dans une destination qui nécessite de prendre l'avions
: nous achetons un parasol que nous laisserons ensuite sur place.
L'achat est très vite amorti. Comme il faut très chaud cette année, nous
décidons d'acheter 2 parasols qui nous coûterons chacun 13$, pas de
quoi faire une folie. Sur la promenade se trouve une mini fête foraine
permanente avec un circuit de kart (vitesse lente et moteur de tondeuse à
gazon), une grande roue, une montagne russe et autres joyeusetés. Nous
allons jusqu'au bout du Pier - qui n'est pas très long - et très
fréquenté par des pêcheurs à la ligne qui ont souvent un équipement très
impressionnant notamment en matière logistique avec des chariots
perfectionnés qui comprennent des glacières parfois réfrigérées au
moment d'une batterie. Sur le PIer se trouvent plusieurs points de
restauration (petits boui bouis) mais surtout Crab Joe qui est un
spécialiste du crabe et propose des assiettes qui débordent de pattes de
crabes de différentes espèces pour des prix autour de 24$. Nous
poursuivons jusqu'à Main Street qui est très calme. Quelques bar
restaurants sont ouverts et fréquentés par des bikers en Harley
Davidson. Pour le midi nous décidons d'aller déjeuner au Sloppy Joe's
Bar - un émanation de l'original qui se trouve à Key West - Les plats
sont copieux et assez bouratifs en fait. L'après midi nous prenons la
route A1A au sud jusqu'au bout de l'île soit à Ponce de Leon Inlet,
pour visiter le phare. Le trajet n'est pas très long. La station du
phare comprend outre le phare lui même, la visite des bâtiments et
habitations des familles des gardiens (au moins 3 familles. L'endroit
est sympa et la vue d'en haut superbe sur les environs. Au retour
nous préparons nos affaires pour profiter de la plage et nous baigner.
Comme attendu l'eau est chaude. Par contre nager est un peu difficile
car la mer est un peu agitée et il y a des rouleaux. Le
soir nous avons eu droit à un concert Live juste en bas sur la place
piétonne de la promenade qui se trouve juste à côté de la résidence.
Nous en avons profité assis sur le balcon tandis que les auditeurs en
bas ont du réserver leur place au moins une heure avant pour être bien
placés. Pour le diner nous tentons le Crab Joe sur le Pier, mais au
vue de la foule sur la promenade, la personne à l'entrée du restaurant
nous indique que l'attente sera de 1h30 rien que ça ! Bref nous nous
rabattons sur le spécialiste du burger Johnny Rocket's. Amère déception !
Les burgers sont totalement insipides et le serveur un peu allumé. On
ne nous y reprendra plus.
Dimanche 10 août 2014
Réveil
à 7h. Et c'est parti pour un footing matinal au lever du soleil. Il
fait déjà chaud. Je ne suis pas le seul, car il y a d'autres amateurs de
courses à pied de bon matin. Je peux constater de visu que de grandes
proportions de plages sont autorisées à la circulation et au
stationnement automobile. Mais heureusement à cette heur ci il n'y en a
aucune. Après le petit déjeuner nous nous préparons pour la plage. Nous
n'avons pas besoin d'aller bien loin puisque notre résidence donne
justement sur la plage. Nous nous installons juste derrière la ligne de
parasols des concessions. La baignade est agréable, l'eau est chaude
bien que légèrement plus fraiche que la veille. La mer
est calme et nous pouvons enfin nager. Un pélican pique soudain du ciel
et plonge à quelques mètres de nous avant de reprendre son envol avec
son butin. Impressionnant. Vers 13h, nous remontons à l'appartement
pour nous changer et prendre les clefs de la voiture de location afin d
'aller faire quelques courses indispensables au Publix. Sur le chemin du
retour nous voyons des nuages noirs s'avancer et nous nous disons que
nous ferions mieux d'aller rentrer nos affaires restées sur la plage. Trop
tard. La pluie d'orage éclate juste quand nous arrivons. Nous avons
juste le temps de jeter nos courses dans l'appartement avant de
redescendre les 7 étages à pied car les 4 ascenseurs sont embouteillés.
Nous sommes à contre courant des gens qui reviennent en se dépêchant
soit de la plage soit de la piscine. Nous sommes trempés quasi
instantanément par l'eau qui tombe à seaux. Nous courons sur la plage,
ramassons revues, livre, serviettes et parasols avant de faire le chemin
inverse. Quelle histoire ! Les revues sont fichues mais le petit
bouquin a résisté. Vu d'en haut, de notre balcon c'est un spectacle
dantesque. Les éclairs zèbrent le ciel dans le fracas du tonnerre. Les
tentes familiales installées depuis le matin sont totalement effondrées;
Les plagistes ont tout d'abord replié tous les parasols et évacuent les
lieux. Le ciel est sombre. Cela ne dure pas très longtemps en fait même
si le ciel reste couvert tout le reste de la journée. Le soir pour nous
remettre de nos émotions, nous décidons de nous faire plaisir après les
déceptions culinaires successives et d'aller vers une valeur sûre : un
Red Lobster que nous avons repéré sur Atlantic Boulevard en allant vers
le phare. Nous prenons le plat le plus simple - et le meilleur à notre
avis - la queue de langouste juste grillée pour 30$. Délicieux.
Lundi 11 août 2014
Réveil
7h. C'est reparti pour une séance de footing matinale mais cette fois
ci de l'autre côté de la plage pour changer. Avant de rentrer je fais un
petit tour dans les rues environnantes et notamment Ora Street. Juste
derrière les commerces, ce sont les maisons balnéaires qui dominent.
Pour la majeure partie, ces maisons sont plutôt vieilles, étriquées et
ne sont pas très bien entretenues. Nous sommes loin de l'Amérique rêvée. L'après
midi comme le était un peu couvert voire menaçant, nous décidons
d'aller voir ailleurs, en l'occurrence aller visiter la ville de Saint
Augustine. Nous remontons donc vers l'Ouest l'International Speedway
Boulevard ce qui nous permet de voir les installations de la piste de course, puis la I95 plein nord direction Jacksonville. Au
bout de quelques dizaines de miles, nous voyons de plus en plus de
voitures nous croiser avec les feux allumés. Le ciel dans le lointain
s'assombrit au fur et à mesure que nous avançons. Nous décidons donc de
rebrousser chemin, et le temps d'atteindre la prochaine sortie pour
faire la route en sens inverse, la pluie nous a rattrapé. A Daytona
Beach nous nous rabattons sur le centre commercial Volusia Mall, ou nous
serons au moins au sec. L'endroit a un intérêt très limité. De retour à l'appartement, nous profitons d'une accalmie pour marcher le long de la plage et du Boardwalk.
Mardi 12 août 2014 - KENNEDY SPACE CENTER
Lever à 8h45. Pas de footing ce matin
car nous allons partir visiter le fameux Kennedy Space Center de Cape
Canaveral. L'I95 sortie 212 nous y mène tout droit après un trajet de 60
miles. L'endroit est gigantesque et parcouru de voies express. Arrêt
obligatoire au Visitor Center, qui se trouve à l'entrée du site, car
l'ensemble est classé "sensible"...ce qui n'empêche pas de faire du
business avec les visites touristiques ! Le stationnement coûte 10$
par voiture. Sur le parking il y a de nombreux cars. Le prix de l'entrée
est de 50$ par adulte. La visite des extérieurs et pas de tir
s'effectue en bus et est commentée. Le bus dépose ses passagers dans
un grand bâtiment au milieu du site qui est entièrement consacré à la
conquête spatiale bien entendue, mais surtout aux expéditions Appolo et
aux navettes spatiales. D'ailleurs le clou de la visite et la navette
Discovery elle même, mise en valeur une fois retirée du service et
suspendue à l'horizontale dans le bâtiment. Le visitor center
comporte plusieurs bâtiments avec des animations diverses comme un
cinéma IMAX et simulateur de vol (peu impressionnant). Pour ceux qui viennent direction sud (Orlando et Miami) c'est la sortie 215 qu'il faut prendre. Nous
avons avons voulu allez au Cape Canaveral lui même; Nous avons trouvé
la route interminable pour tomber sur la petite ville et le port de Cape
Canaveral qui n'ont qu'un intérêt limité. Retour à Daytona Beach ou
nous avons diner dans un restaurant mexicain de la chaîne Chili. Le
rapport quaiité prix y est très bon.
Mercredi 13 août 2014
Lever à 9h45. Trop tard pour un footing car le soleil est déjà trop haut dans le ciel. Ce sera donc une journée plage tout simplement. Nous
nous installons donc en face de la résidence sur la grande plage. Il
fait chaud, le ciel est dégagé et l'eau est à une température tout à
fait correcte bien que plus fraîche qu'il y a deux jours. Sur les
coups de 17h nous levons le camp. D'ailleurs le ciel s'assombrit. Le
temps de rentrer, de se rincer, de se changer et de sortir la voiture du
garage...il pleut ! Nous sommes allés faire un repérage sur les rues
commerçantes qui se trouvent juste avant le pont qui mènent aux plages
de l'autre côté de l'Intercoastal Waterway qui porte ici le nom de
Halifax River. L'endroit est très bien aménagé avec de larges
trottoirs, de nombreuses places de stationnement disponibles et une
rangée de magasins, boutiques et restaurants assez sympathique. A cette
heure de la journée, et à cette époque de l'année il n'y a pas un chat.
Quelques restaurants sont ouverts tandis que les boutiques ferment le
rideau entre 17 et 18h. De nombreuses vitrines sont vides et les espaces
à louer. Plus loin il y a même un immeuble entier de bureaux à vendre.
Il y a une poste dont la façade est plutôt stylée. Nous entrons, tous
les guichets sont fermés, mais la galerie est ouverte pour permettre
l'accès aux boites postales. La pluie a maintenant cessé, le soleil est
revenu et tape fort. Nous poursuivons notre exploration des environs
en nous dirigeant vers South Daytona et Orange. Le long de la route
s'étale une enfilade de vieux motels hors d'âge avec des enseignes au
néon indiquant "vacancy". Nous poursuivons plus avant et tombons sur une
intersection importante avec un Walmart juste à côté. Cela tombe bien
car nous avons quelques courses à faire. Ce sera ma première visite
dans un Walmart bien que j'en ai croisé de nombreux sur mon chemin au
fil des séjours. Le magasin est gigantesque est vend de tout sous le
même toit (même concept que les hypermarchés français mais en plus
grand). Les rayons ne sont pas très bien présentés et c'est un peu en
désordre...mais j'imagine que c'est fait exprès. En tout cas cela mérite
un détour juste pour voir de visu la clientèle qui est très
représentative de la classe moyenne américaine. Walmert est le N°1
mondial de la distribution - bien qu'il soit très américain en fait et
peu international - devant Carrefour le N°2. Walmart est célèbre pour sa
politique EDLP (Every Day Low Price) qui met en avant une sélection de
produits à prix cassés. Juste pour donner un exemple, nous avons trouvé
du liquide assainissant pour les mains à 3,49 $ le flacon de 500 ml !
alors qu'un minuscule contenant de 50 ml coûte déjà 2,5 € en France !
Mais tout n'est pas une aussi bonne affaire bien sûr. Par exemple la
bouteille de Proseco (le "champagne" italien qui fait fureur en
Angleterre depuis quelque temps) est à 13,50 $ contre environ 7 € en
France et 5 en Italie ma qué.
Jeudi 14 août 2014
Réveil
7h45. Je démarre la journée par un footing matinal sur la plage. Les
plagistes concessionnaires sont déjà sur place pour les uns, et arrivent
pour les autres. Chacun a sa spécialité : la logistique, l'encaissement
en buggy, l'installation des transats et parasols, et le plus
impressionnant d'entre tous : le perceur de trous de parasols. Le
perceur de trous de parasols est le seigneur de la plage et se pavane
avec une perceuse (soit électrique, soit thermique) et une longue mèche
d'environ un mètre. Il officie toute la journée en fonction de la
demande et une fois le trou percé sous l'ébahissement des clients, son
acolyte, le planteur de parasol officie. Il faut dire que le sable est
particulièrement dur et ce n'est pas par hasard que des courses de
voitures et de motos s'y déroulaient jusqu'en 1958 avant la construction
de l'International Speedway près de l'aéroport. Pour le reste de la
matinée nous nous installons sur la plage. L'eau est bonne bien qu'un
peu plus fraîche qu'en début de semaine, et surtout la mer est calme, ce qui permet de bien nager.. Vers
13h30 le ciel s'assombrit dans le lointain et nous entendons quelques
coups de tonnerre. Il est temps de rentrer; 15 mn plus tard la pluie
arrive et nus allons déjeuner sur le pouce au Sloppy Joe's à côté. Le
reste de la journée sera consacré à la lecture dans l'appartement; Nous
avons bien été sur internet visité le site d'une chaine méteo locale,
mais il n'y a rien de clément à une distance raisonnable. Le soir
nous partons tardivement diner dans un restaurant Longhorn Steackhouse
proche de la piste de courses. La viande y est tendre à souhait . Vendredi 15 août 2014
Réveil
à 9h. Le temps est couvert. Ce sera une journée magasinage (shopping) à
Saint Augustine ou se situent deux grands "factory outlet". Ces centres
commerciaux sont constitués de tout ce que les Etats-Unis comptent de
grandes marques (Guess, Coach, Abercrombie, American Apparels...)
connues internationalement ou nationalement. Le principe est simple :
solder les dernières collections de la marque. Bien sûr, même en solde,
tout n'est pas une bonne affaire, mais chaque membre de la famille peut y
trouver son bonheur et les prix sont vraiment attractifs. De Daytona,
il faut environ 1h de voiture pour s'y rendre. Il n'y a pas à se tromper
: une fois sur l'I95 nord direction Jacksonville, c'est tout droit au
sens littéral du terme. La sortie est la 318, mais tout est très bien
indiqué. Il y a deux Outlet, de part et d'autre de la I95. Nous y passons une bonne partie de la journée avec de retourner sur Daytona. Le
soir nous allons diner au Crab, un restaurant que nous avons repéré dès
notre arrivée et qui se trouve sur la route de l'aéroport
(International Speedway Boulevard). Le restaurant ne paie pas de mine
avec un aspect assez rustique. Il a l'air d'être une institution dans le
coin et il y a un défilé ininterrompu de clients qui viennent chercher
des plats à emporter. Nous choisissons bien sur des crabes. Une douzaine
de petits crabes à grandes pinces nous sont apportées dans un grand
saladier avec un autre plus petit pour les carapaces vides. La sauce est
bien préparée et goûteuse. Il faut ensuite se battre avec les crabes
pour les décortiquer. Pas besoin de pince ! tout se casse très
facilement à la main et bien que petits, les crabes contiennent beaucoup
de chair et bien plus que les pinces dont seules les deux principales
sont mangeables. Bref, une bonne expérience pour 30$ les 12 crabes.
L'affaire est familiale car à 22h il ne restait plus que nous dans le
restaurant et la serveuse nous demande gentiment de régler rapidement
car le patron fait sa caisse. Cela tombe bien nous avons terminé.
Samedi 16 août 2014
Lever
à 8h45. La journée commence par un footing matinal. Ensuite, nous nous
installons sur la plage. L'eau est un peu fraîche pour y rentrer, mais
ensuite elle est très bonne. Contrairement à la veille, la mer
est un peu agitée avec des vagues assez puissantes qui gênent beaucoup
pour nager. Mais qu'importe au moins on peut se baigner quitte à se
faire un peu secouer et renverser de temps en temps. Quelques gouttes
de pluies vers 14h donnent le signal du départ et de toute façon c'est
l'heure du repas. Nous avisons pour le Dancing Avocado, un restaurant
que nous avions repéré en bas du pont sur la partie aménagée en
piétonnier (Beach Street Riverfront Marketplace). Le décor un peu dans
l'esprit "woodstock" et un patron sympa qui lorsqu'il avait vu que nous
nous intéressions à sa carte est venu à notre rencontre, nous a dit
qu'il était fermé mais nous a donné un petit plan du quartier avec les
endroits ou nous pouvions aller déjeuner. C'est donc là que nous sommes
allés pour déjeuner. Nous avons pris un plat de jour (du poulet façon
jerk avec son riz et ses petits haricots noirs) pour 9,5 $. Quelques courses ensuite pour revenir à l'appartement pour une après-midi repos et lecture. Nous sommes samedi
et vers 18h l'animation commence sur Boardwalk et notamment la scène de
spectacle à ciel ouvert juste à côté de la résidence. Cela démarre par
en sono qui passe tous les tubes musicaux qui passent en boucle sur les
radios. Cette année est un bon cru avec plusieurs d'entre eux qui
devraient (si ce n'est déjà fait) traverser l'Atlantique. A 20h le
concert en LIve commence et nous sommes aux 1ères loges, mais nous n'en
profiterons pas longtemps car nous avons décidé de repartir diner au
Chili's sur International Speedway Boulevard (au départ nous ciblions un
restaurant voisin que nous avions pris par mégarde pour un steackhouse
et qui s'est avéré une pizzeria améliorée).
Dimanche 17 août 2014
Lever
à 7h puis départ pour un footing. Le ciel est couvert et il y a de très
nombreux oiseaux marins au bord de l'eau ou sur la plage. Comme
plusieurs fois par jour les pélicans passent en escadrille en rasant les
flots. Comme d'habitude à cette heure matinale il y a quelques
joggeurs, des familles avec de jeunes enfants qui s'amusent au bord de
l'eau et quelques vacanciers qui font une séance de bronzage. Nous
partons vers 9h30 sur Beach Street pour prendre un vrai petit déjeuner
américain. Pendant que nous regardions la carte de l'établissement que
nous avions repéré, le Scutts... la serveuse arrive par derrière et nous
invite à rentrer en disant "there's great food" (ii ne faut pas se fier
aux superlatifs aux Etats-Unis car tout le monde en use et en abuse y
compris et surtout dans les publicités). En tout cas ce fut extrêmement
décevant. Journée repos pour les uns et photo pour les autres. Je
suis parti tout d'abord à pied sous le chaud soleil mais équipé d'un
indispensable chapeau pour arpenter les rues proches de la plage où se
trouvent les boutiques et restaurant. Je guettais particulièrement les
Harley Davidson pétaradantes et customisées. J'ai trouvé quelques
spécimens qu'il n'est pas forcément facile de photographier dans le flot
de la circulation. Au cours des quelques heures passées ainsi, je
soupçonne toutefois certains motards et automobilistes, tous ceux qui
ont des engins qui se remarquent, d'être en fait des frimeurs et de
repasser plusieurs fois au même endroit soit dans un sens soit dans
l'autre pour être vu. En tout cas j'ai eu une bonne moisson. J'ai
ensuite traversé à pied le pont qui franchit lntercoastal Waterway pour
photographier toutes les décorations animalières en mosaïque qui bordent
par endroit le parapet. Quelques petits clips video avec le téléphone
en prime m'ont emmenés jusqu'à la piste de course avant de repartir dans
l'autre sens. A la nuit tombée nous avons eu droit au spectacle de toute beauté d'un orage en pleine mer
dans le lointain. Le ciel était éclairé par delà des nuages de couleurs
jaunes orangées à chaque coup de tonnerre (que nous n'entendions
pourtant pas).
Lundi 18 août 2014 - SAINT AUGUSTINE
Lever
à 8h. Direction Saint Augustine "la plus vieille ville des Etats-Unis"
fondée par les Espagnols en 1565. Plus exactement, il s'agit du première
établissement européen réussit et permanent sur ce qui constitue
l'actuel territoire des Etats-Unis. Nous y étions déjà allé en 2007.
Sortie 311 sur l'I95 avant de suivre la SR207 qui mène à la Route 1.
Nous stationnons au parking du Visitor Center. IL nous en coûtera 10`$.
Toutes les places de stationnement ou presque sont payantes dans le
centre historique. Bien sûr nous arpentons les rues anciennes comme la
Saint Gorges Street. Il y a des travaux de rénovation de la voirie en
cours et qui vont durer jusqu'au printemps 2015. Nous visitons le
Pirates Museum. Plutôt bien fait avec des objets d'origine (la côte de
la Floride était infestée de pirates car elle se trouvait sur le chemin
de retour des caravelles espagnoles). Nous déjeunons ensuite dans un
restaurant "espagnol" El Caballo de quelques tapas arrosée d'une
sangria. Au sortir du restaurant, il se met à pleuvoir et nous devons
nous réfugier dans un autre restaurant dans lequel nous prenons un café
et une Key Lime Pie. Nous achetons un parapluie dans une boutique à
côté. Nous ratons de peu la visite guidée du Flager's College (l'ancien
hôtel Ponce de Leon) qui n'a que deux visites par jour, l'un à 10h et
l'autre à 14h. Ensuite nous visitons le palais Zoraya totalement inspiré
de l'Alhambra de Grenade et construit pour un riche américain, grand
voyageur en Europe et au Proche Orient.
Mardi 19 août 2014
Journée
plage et repos. Le matin, l'eau était bonne et surtout très
poissonneuse. Nous voyions un banc de poisson tout proche de nous et
tout frétillant. L'eau était un peu trouble et nous ne voyions que le
clapot des poissons au raz de la surface. Comme les poissons
sautaient de temps en temps, nous avons pu voir qu'il s'agissait d'une
espèce d'une taille entre la sardine et le maquereaux avec des écailles
grises et blanches. Les pélicans étaient à l'affut et cela a été un
festival de pêche dont nous étions aux premières loges. Les pélicans
étaient au nombre d'une vingtaine environs étirés sur un espace assez
grand. Ils passait tour à tour du vol au raz des flots au repérage plus
aérien et plongeaient ensuite très souvent. L'un des plongeons s'est
effectué à environ 4 ou 5 mètres de nous et c'est plutôt impressionnant
de voir l'habileté et la puissance de ce gros oiseau qui redécolle
souvent aussitôt pour recommencer plus loin. Le soir nous allons
diner au Carribean Jack qui se situe dans un quartier perdu au bord du
canal intercoastal et dispose d'une belle terrasse sur l'eau. Le poisson
local (grouper ou mahi-mahi surtout) y est bien cuisiné
Mercredi 20 août 2014 - TOMOKA STATE PARK
Lever
8h15. Nous allons passer la journée au Tomoka State Park. Nous
cherchions un endroit nature pour faire un peu de kayak et nous avons
repéré cet endroit qui a le mérite d'être proche de Daytona. Le parc
se mérite car il n'est pas facile à trouver. Nous l'avions largement
dépassé après la conjonction de la Route 1 avec l'I95 bien au nord de
Daytona, et nous avons avisé un endroit animé qui s'est révélé être une
grande concession Harley Davidson. Nous en faisons le tour car nous
avions vu une pancarte indiquant "tourist information". Mais
d'information point. Par contre je vois un biker isolé et près de sa
Harley. J'arrête la voiture et me dirige vers lui pour lui demander la
direction du parc de la Tomoka. C'est un type très sympa qui se met à
réfléchir longuement pour me donner les meilleures indications et qui au
final m'indiquera vraiment le meilleur chemin pour y aller. Les
panneaux qui indiquent la parc sont très discrets et posés quand on a
déjà pris la bonne direction presque jusqu'au bout. J'ai eu le tord de
ne pas regardé l'itinéraire sur internet, car sur les cartes diverses à
ma disposition, le Tomoka State Park était situé tout près de la Route 1
dans le comté d'Ormond. Voici donc la bonne direction : Sur la Route 1
(ou depuis l'I95 prendre la sortie State Road 40 ou SR 40), prendre à
l'intersection de Granada Boulevard (SR 40) la direction de l'Est (vers
la mer)
puis avant le pont qui traverse l'Intercoastal Waterway, (North Beach
Street), prendre à gauche et filer tout droit sur environ 5 miles.
L'entrée du parc est à droite. Cette route du pont au parc et jalonnée
de belles maisons dont celles qui sont sur le côté Est donnent
directement sur le canal qui s'appelle à cet endroit Halifax River. Il
faut s'acquitter d'un droit d'entrée de 5$ pour le parc. S'il est très
nature, il est aussi assez petit à l'échelle américaine. Nous trouvons
ensuite facilement le bâtiment pour la location des kayaks. Il nous en
coûtera 25$ la première heure + 12$ la suivante pour la location d'un
kayak double. A peine partis sur l'eau, nous croisons la route d'une
famille de lamantins (manatees en anglais) qui évolue tranquillement.
L'eau est un peu trouble mais ces gros mammifères nagent proche de la
surface et on aperçoit leur gros museau sortir régulièrement pour
respirer et souffler l'air. Nous avons aussi pu voir une queue sortir de
l'eau le temps de plonger. Il faisait très chaud et nous avons aperçu
quelques échassiers. Ensuite, nous sommes rentrés à l'appartement
avant de n'en ressortir que le soir. Une petite balade sur la plage avec
le spectacle de la pêche des pélicans. Nous sommes ensuite allez diner à l'Outback Steackhouse sur la route de l'aéroport.
Jeudi 21 août 2014 - INTERNATIONAL SPEEDWAY
Réveil
à 6h30 à cause de multiples bruits qui se révèleront être ceux du
nettoyage des piscines extérieures et surtout d'une souffleuse très
bruyante. Tout cela alors que l'espace piscine n'ouvre pour les
vacanciers qu'à 8h ! Départ pour un footing vers 7h. Le soleil se
lève à peine et je prends quelques photos du balcon avant de partir. Sur
la plage il y a des amateurs de levers de soleils assis ou debout dont
certains prennent des photos avec leur smartphone. Les pélicans sont déjà à la pêche et les oiseaux marins s'agitent sur la plage. L'après
midi nous allons enfin visiter ce qui fait la renommée nationale et
internationale de Daytona : la piste de course de l'International
Speedway.
En fin d'après midi, nous allons prendre notre 2ème
bain de la journée dans une eau bien chaude. Nous avons l'incontournable
ballet de pêche des pélicans qui nous survolent et plongent brusquement
tout près de nous de temps en temps. A noter : le peu de vacanciers
sur la plage car la rentrée scolaire (back to school) est proche pour
certains et déjà commencée pour d'autres. D'autant plus qu'il faut
compter le temps de trajet du retour en voiture à son domicile. En me
renseignant sur les dates de la rentrée scolaire (back to school) je
suis tombé sur le site officiel des écoles publiques du comté d'Orange
qui met en ligne 3 vidéo : l'une en anglais bien sûr, une deuxième en
espagnol, mais plus étonnant une 3ème en kreyol (créole) destiné à la
communauté haîtienne. (https://www.ocps.net/Parents/Pages/BacktoSchool.aspx)
Le
soir nous retournons diner - de bonne heure cette fois ci - dans le
restaurant Crab. Nous commandons 6 gros crabes et 6 moyens (ce sont les
tailles du menu et locales car les "gros" crabes font environ le quart
de la taille d'un tourteau). A 20h15, nous nous retrouvons tout seuls en
salle et les employés commencent à retourner les chaises sur les tables
au milieu de la salle et passent la serpillère ! Nous nous sentons de
trop. Nous n'avons pas terminé, mais nous demandons l'addition et qu'on
nous mette le "reste" de ce que nous avons consommé (soit la moitié des
crabes) dans une boite (box) selon une habitude américaine bien rodées.
Nous nous en allons, derrière nous les lumières s'éteignent alors qu'il
n'est que 20h30 ! Nous terminons notre repas dans notre appartement.
Vendredi 22 août 2014 - SAINT AUGUSTINE
Réveil
9h. Nous partons peu avant midi pour Saint Augustine. Je prends la
précaution de remplir le réservoir d'essence (3,28 $ le gallon de
"regular" à indice d'octane 87). 15 $ suffisent. A noter que le gasoil
(ici appelé Diesel) est plus cher que l'essence. Et c'est parti ! La
circulation est dense sur la I95 et il faut rouler assez vite pour ne
pas devenir le "bouchonneur" de l'Interstate ! soit une vitesse de 75 à
80 mph (120 à 130 km/h). Les gros camions roulent aussi vite voire plus
vite que les voitures et ne respectent pas toujours les distances de
sécurité (il sont probablement sur régulateur de vitesse et foncent vers
leur destination en cette veille de week end). Quand y en a un qui vous
colle au derrière, outre le fait que cela vous obsède de ne voir que
lui dans vos rétroviseurs, vous vous dites qu'en cas de freinage ou
carambolage vous allez être écrabouillés tout simplement. Mieux vaut
soit changer de file pour le laisser passer, soit accélérer et mettre
une distance raisonnable entre vous et lui. Arrivés à Saint
Augustine, nous stationnons sur les quais (le parcmètre dévore les
quarters comme un ogre) et nous filons vers la Flagger's College dont
nous avions raté la visite la fois précédente. Il nous en coûtera 10$
par personne. La visite - obligatoirement accompagnée et commentée - est
effectuée par une jeune étudiante du College, qui nous indique que les
frais de scolarité annuels s'élèvent modestement à 25.000 $. Nous
visitons quelques pièces seulement, celles de réception de l'ancien
hôtel et la gigantesque salle de restaurant au milieu de l'édifice.
Parmi autres anecdotes, Henri Flagger, homme d'affaires avisés qui
était aussi propriétaire d'un autre hôtel (juste en face et qui est
devenu le Lightner Museum) a fait construire le chemin de fer de la
Floride pour y amener ses clients. Les riches de la Nouvelle Angleterre
et de New York devaient obligatoirement y passer toute la saison d'hiver
(3 mois) et cela leur en coûtait 39.000 $ de l'époque. C'était devenu
un lieu de rencontre incontournable des Happy Few. Nous avons
déambulé dans les rues du centre historique et bien entendu,
l'incontournable Saint George's Street. Ensuite nous sommes allez non
loin de là, mais il faut prendre sa voiture, à la Fountain of Youth
(fontaine de jouvence) qui se trouve être le premier campement espagnol
avant de se fixer quelques miles plus loin sur le site actuel de la
ville historique. Il y a effectivement une fontaine dont ont peut boire
un gobelet d'eau. On verra si ça marche ! Sur le site, il y a des
animations, une reconstitution du village indien qui était là avant les
Espagnols. Le clou des animations sont des démonstrations de tir : au
fusil, à l'arbalète et surtout au canon. C'était plaisant. Le retour s'est effectué sur une même I95 tout aussi chargée. Diner
au Bahama Breeze en face de l'International Speedway. Terrasse sympa
mais peu de goût dans l'assiette. Mieux vaut y venir pour prendre un pot
en Happy Hours.
Samedi 23 août 2014
Lever 10h30. Journée très tranquille. Plage. Diner
à Olive Garden en face de l'International Speedway et à côté du Bahama
Breeze. Inspiration italienne mais pas très italien dans l'assiette !
Bof.
Dimanche 24 août 2014
Lever 8h30. Journée très tranquille. Lecture et sortie photographique en fin d'après midi.
Lundi 25 août 2014
Lever 10h30. La mer
est bien agitée et occupe presque toute la grande plage. Aucun des
concessionnaires n'a pu se mettre au travail. Pas un seul parasol à
l'horizon jusqu'à 11h30 ou le haut de la plage n'est plus menacée d'être
recouverte par les vagues. Aussitôt, les concessionnaires en embuscade
s'installent progressivement. Nous décidons de repartir à Saint Augustine pour terminer nos courses dans le Premium Outlet car nos avons reçu des "commandes". Ensuite,
nous poussons jusqu'à la plage de Saint Augustine pour voir de quoi
elle a l'air. Les accès sont restreints car il faut pouvoir stationner
bien évidemment et la plupart des impasses qui donnent accès à la plage
sont indiquées comme "no oulet". Nous trouvons un petit parking désert
pas trop loin. Entre la route et la mer mer,
il y a perpendiculairement ces nombreuses petites impasses sur
lesquelles donnent des maisons individuelles, parfois récentes et
parfois anciennes. Il faut traverser une petite dune plantée d'herbes
hautes pour accéder à la plage. La plage immense était quasi déserte en
ce jour de crachin et de forte houle. Seuls quels apprentis surfeurs se
régalaient. Malgré tout le spectacle était beau avec un sable bien doré
et un ciel bien sombre et des flots rugissant en permanence. Nous
sommes rentrés à Daytona Beach en fin d'après midi. Nous sommes
descendus sur la plage pour nous baigner malgré les vagues et une mer
sauvage. L'eau était à une température excellente et nous avons passé
quelque temps à nous faire secouer et submerger par les vagues et à
lutter contre les éléments. C'est une expérience amusante si on ne
s'éloigne pas trop du rivage.
Mardi 26 août 2014
Lever 10h. La mer
est exactement la même que la veille : houleuse et très haute. Les
concessionnaires sont venus timidement installer une petite partie de
leur matériel vers 10h30. Nous décidons nous aussi d'allez faire
trempette et de nous faire secouer par les éléments. L'eau est bien
chaude, le soleil au rendez vous. Ensuite ce sera tout simplement
repos, lecture et quelques courses en fin d'après midi. Pour finir, ce
sera une petite ballade jusqu'au Pier le soir venu.
Mercredi 27 août 2014 - NEW SMYRNA
Lever 8h30. La mer
est toujours agitée et à certains endroits la grande plage est
complètement recouverte par l'eau. Nous profitons de la plage et de la mer
comme la veille et allons nous confronter aux éléments. L'eau est
toujours à une température excellente. Les vagues et remous sont un peu
moins forts que la veille, ce qui n'empêche pas comme tous les jours
d'avoir des adeptes de la planche qui s'entrainent. Il y avait
d'ailleurs en ce matin
là plus de planchistes que de baigneurs dans l'eau. Des poissons
frétillent dans l'eau et luttent contre le courant qui les entraine vers
le rivage. Il n'y a plus de pélicans qui pêchent par ce type de mer. L'après
midi, nous allons explorer New Smyrna (la Nouvelle Smyrne, ville
grecque renommée Izmir par les Turcs dans les années 1920 après les
massacres). Je craignais que ce ne soit qu'une réplique du "centre
historique" de Daytona en bord de l'Intercoastal Waterway. Or, nous
avons été agréablement surpris car la ville ou plutôt sa rue principale
Canal Street a son charme avec ses bâtiments du début de tourisme de
masse en Floride (fin es années 1920 et années 1930). On y trouve
beaucoup de magasins qualifiés d'antiquités ('antiques') avec des tonnes
d'objets anciens. Il y a des activités en bordure du canal - avec là
aussi souvent des bâtiments "dans leur jus" - avec une marina, des
services d'accastillage et de gardiennage de bateaux, et un endroit ou
se trouve un restaurant et qui effectue des excursions en bateau sur le
canal. De l'autre côté du canal, en traversant un pont amovible
("drawbridge") l'on arrive dans le secteur de la Flager Avenue qui
débouche sur la plage. L'endroit et bordé de petits bâtiments, de
commerces et de restaurants. La plage est autorisée aux voitures et
d'ailleurs il y en avait quelques une de stationné au moment ou nous y
étions. Pour conclure, nous avons trouvé que New Smyrna était un endroit
plus plaisant que Daytona Beach.
Jeudi 28 août 2014
Lever 7h30 à cause de SMS intempestifs. L'aspect de la mer est le même que les jours derniers. Ce sera une journée bouclage de valises car nous décollons le lendemain. L'après midi je vais dans la salle aux ordinateurs en libre accès pour imprimer nos cartes d'embarquement. Nous
profitons une fois encore de la plage. Nous faisons un dernier petit
tour dans les environs en poussant sur la A1A jusqu'à Ormond Beach. Ce
qui nous permet de voir les belles maisons le long de la plage sur la
section à deux voies de la route.
Vendredi 29 août 2014
Lever avec un réveil programmé à 8h. Dernier
pesage et bouclage des valises. Le poids maximal autorisé en soute est à
22 kg par bagage enregistré. Nous y sommes pile. J'avais acheté avant
les vacances un petit pèse bagage portatif à main, par lequel on suspend
les valises. C'est très pratique ! Petit déjeuner avec ce qui nous
reste dans le frigo. Dernière vaisselle et petit ménage. Nous vérifions
que nous n'avons rien oublié et c'est parti ! Auparavant j'avais monté
la voiture au 7ème étage du parking (et oui le 7ème étage et le dernier
du parking car notre bâtiment avait 19 étages) pour faciliter le
chargement des bagages. Remise des clefs et hop, en route pour
l'aéroport à10h. Nous connaissons la route la coeur puisque
l'aéroport jouxte l'International Speedway. Il ne nous faut que 15 mn
pour rejoindre l'aéroport; Le parking des locations de voiture est juste
une face de l'entrée de l'aéroport; L'aérogare est très calme avec peu
de personnes. La remise de la voiture se fait en quelques minutes au
comptoir du louer (Thrifty / Dollar). Et il nous faut même attendre que
le comptoir d'enregistrement d'US Airways Express (la partie
"domestique" d'US Airways) ouvre. Il n'y a que deux comptoirs à Daytona
pour les lignes régulières : celui d'US Airways et celui de Delta
AIrlines. Nous nous installons dans les confortables canapés pour
lire. A 11h30, deux personnes ouvrent le comptoir et nous pouvons
enregistrer nos deux grosses valises. Cela se fait rapidement car il y a
très peu de monde. Nous prenons ensuite au (mauvais) café en haut juste
avant de passer les formalités de sécurité. Ces formalités se font
ultra rapidement car là encore il y a très peu de monde. IL ne nous
reste plus qu'à attendre l'embarquement sur notre vol intérieur à
destination de Charlotte (CLT) en Caroline du Nord qui est l'un des hubs
d'US Airways. Il n'y a qu'une seule boutique à l'aéroport de Daytona
Beach. Nous embarquons à 13h20. L'avion est petit et est plein comme à
l"aller. Le vol dure environ 1h30 pour atteindre Charlotte. Nous
arrivons exactement au même terminal qu'à l'aller au bout du Terminal E.
Notre temps de correspondance est de 1h25, mais c'est largement
suffisant dans un hub américain. L'aéroport est quasiment dédié à US
Airways - au moins dans la partie ou nous étions - et le vol pour Paris
se trouve au Terminal D qui est juste à côté. Tous ces terminaux
("concourse") sont reliés entre eux par de larges couloirs et à
Charlotte aucun n'est très éloigné des autres. Nous avons le temps
d'aller prendre un pot dans un établissement qui se trouve juste à côté
de la salle d'embarquement. L'aéroport grouille de monde et on y trouve
de nombreuses boutiques et restaurants. Nous en profitons pour racheter
deux nouveaux coussins de tête confortables pour 20 $ les deux. Nous
embarquons à 16h30. L'avion est plein mais tout le monde trouve de la
place pour ses bagages à main. Comme l'appareil est récent (un Airbus
A330), chacun dispose de son écran avec le choix de ses programmes et
film ce qui fait que les 7 heures de vol passent tranquillement. L'avion
monte lentement jusqu'à 11.500 mètres d'altitude et vole autour de 900
km/h. Nous avons environ 7.000 km à parcourir depuis Charlotte. A
l'arrivée à Paris nous débarquons sur le tarmac avant d'être pris en
charge par des bus pour rejoindre le Terminal A. Les couloirs sont
bondés et la salle de récupération des bagages est ridiculement petite
et en cul-de-sac. Le tapis roulant est en panne et les passagers d'un
vols d'Air Algérie sont assis désoeuvrés sur le tapis lui même (le N°7).
C'est sur ce même tapis que nos bagages vont être délivrés.
Heureusement au bout de 15 mn le tapis se remet à fonctionner. A là
c'est un cohue indescriptible pour récupérer ses bagages dans un endroit
exigüe avec des familles entières et des enfants qui se bousculent.
C'est bien simple : il y a tellement de monde qu'on ne voit même pas les
bagages qui défilent si l'on n'est pas au premier rang. Lesquels
premiers rangs sont souvent occupés par une famille entière pour les
mêmes bagages. Bref au bout d'un moment les bagages d'Air Algérie sont
évacués (mais pas la salle) et arrivent ceux en provenance de Charlotte
qui mettent beaucoup de temps à sortir. Une fois les valises récupérées,
j'essaie de sortir et là tout est bouché et rien ne bouge. Nous sommes
restés près de 30 à 45 mn sans pouvoir bouger. Aucune information n'est
donnée. Une voyageuse américaine me demande ce qui se passe et je suis
bien en peine de lui répondre. Je n'ose pas imaginer l'impact déplorable
de cette arrivée à Paris ! La femme qui est sans bagage se faufile et
revient quelques minutes après et a la gentillesse de m'informer qu'il y
a un bagage suspect. Les avions continuent à arriver et le goulet
d'étranglement devient vraiment pénible. Cela se dégage enfin et tout le
monde débouche sur ce couloir ridiculement petit ou les retrouvailles
et embrassades ajoutent à l'embouteillage. Nous réussissons à nous
extirper de toute cette cohue et à regagner notre voiture au parking. Il
nous aura fallu près de 2 heures pour sortir de l'aéroport ! Atterris à
7h, nous sommes repartis peu avant 9h !
CE QUE NOUS AVONS REGARDE ET ECOUTER DES MEDIAS
télévision
: HGTV Home
and Garden TV Discovery Naked
and Afraid
radio
: 101.9
FM
LES ROUTES AUX ETATS-UNIS
Les
reconnaitre, c'est aussi pouvoir bien se repérer. Les agglomérations
étant souvent immenses, il vaut mieux se repérer par les numéros de
route que par les noms de boulevards pour un même tronçon (les axes
routiers portent à la fois un nom de route et un nom de rue).
Les
axes routiers majeurs sont les INTERSTATES (I+numéro ex : I95) qui
traversent plusieurs Etats et dont les sorties sont numérotées en
fonction de la distance depuis le début de la route (ex : la sortie 298
signifie qu'elle se situe à 298 miles du début de l'Interstate, mais la
suivante n'est pas forcément le N°299 mais pourra être le N°311 ou 318).
Les sorties (sauf dans les très grandes agglomérations comme Miami) se
font en général sur la file de droite et le numéro de la route sur
laquelle ont va sortir est indiquée ainsi que parfois son nom "Avenue
...". Pour les grands axes croisés il y a souvent deux sorties (ex :
298A et 298B) selon la direction que l'on souhaite prendre ensuite (ce
sont tout simplement les 4 points cardinaux). Il faut donc savoir si au
sortir de l'I95 qui va du Sud au Nord, on va prendre la Route 92 du côté
Est ou du côté Ouest. C'est un réflexe à avoir. Il n'y a pas de feux
de circulation et la vitesse maximale est entre 65 et 70 mph (du moins
en Floride). Cette vitesse maximale est la même pour tous les types de
véhicules, c'est pourquoi il est fréquent de voir des camions monstrueux
doubler des voitures particulières. Il n'y a pas spécialement de
file pour doubler car toutes les files sont faites pour circuler. On
peut très bien rouler sur l'une des files du milieu sans problème et se
faire doubler soit par la droite soit par la gauche...voire ne pas se
faire doubler du tout car les voitures peuvent tout simplement rouler de
front à condition de ne pas bloquer toute l'Interstate ! Les coups de
klaxons et les appels de phare sont quasi-inexistants car chacun fait sa
route et c'est tout. D'une manière générale les américains n'aiment pas
trop changer de file de circulation. Certaines portions ou files des Insterstates peuvent être payantes (c'est le cas à Miami et à Orlando).
Les
ROUTES NATIONALES FEDERALES ont été supplantées par les Interstates
mais ont toujours leur importance (elles sont même parfois plus larges
que certaines portions d'Interstates) et sont entrecoupées de feux de
circulation contrairement aux Interstates. La vitesse maximale est souvent entre 40 et 55 mph. Les
Routes Nationales sont appelées indifféremment sur les cartes et les
panneaux soit US+numéro (exemple : US1 ou US66) soit Route+numéro
(exemple : Route 1 ou Route 66) soit tout simplement le numéro (1 ou
66).
Les ROUTES DE L'ETAT portent juste des numéros ou une
combinaison de chiffres et de lettres (ex : 207, 412, 5A, A1A ...). La
vitesse maximale est le plus souvent limitée à 35 ou 40 mph.
Toutes
les routes (sauf les Interstates bien entendu) portent des noms de rue
dans les agglomérations. Et ce nom de rue peut rester le même dans
plusieurs agglomérations différentes (exemple : le N°200 du Boulevard
Washington peut se trouver à Miami et le N°10710 peut se trouver 20 km
plus loin dans une autre ville).
Mention spéciale en Floride pour la route A1A : c'est la route la plus importante qui longe le bord de mer
sur le chapelet d'îles de long de la côte juste de l'autre côté de
l'Intercoastal Waterway. C'est à dire que la route est discontinue. Elle
s'arrête au bout de chaque île et reprend son nom sur l'île suivante.
Il faut faire un grand détour à chaque fois si on veut la suivre de bout
en bout. C'est un axe de desserte plus que de circulation car les feux y
sont innombrables.
particularités aux intersections : - les feux sont de l'autre côté de la route, ce qui au final est bien pratique -
tourner à droite est autorisé (sauf interdiction expresse écrite sur un
panneau) MEME si le feu est rouge à condition que la route soit dégagée
bien entendu. Cela fonctionne comme un "céder le passage".
------------------------------ Séjour
de 3 semaines aux Bahamas (New Providence) et en Floride en juillet 2013
-----------------------------------------------------------
------------------------------ Séjour
de 3 semaines aux Bahamas (Grand Bahama) et en Floride en août 2012
-----------------------------------------------------------
samedi 11
août
2012
Départ de Paris à 10h une nouvelle fois par le vol
American Airlines A63 à destination de Miami.
Le voyage sera un peu galère car nous décollons avec
plus d'une heure de retard de Paris CDG sous le prétexte d'attente
d'autorisations
suite à une maintenance de l'avion. Il faut dire qu'American Airlines
opère sur cette ligne Paris-Miami des Boeing 763-300 qui sont un peu
défraichis
ce qui augmente la fréquence des besoins de maintenance. Nous n'avons
pas pu rattraper notre retard ce qui fait que nous avons raté notre
correspondance pour le vol Miami-Freeport (sur l'île de Grand Bahama)
que nous devions prendre ensuite.
Nous
étions trop juste au niveau temps car la législation américaine exige
que les passagers en transit accomplissent les formalités d'entrée sur
le territoire des Etats-Unis et qu'ils doivent ensuite récupérer leurs
bagages
...
puis réenregister les bagages au guichet des "mis-connexions" qui est
embouteillé et enfin repasser par le circuit formalités douanières
et de sécurité ! La situation s'est aggravée car il a fallu faire une
longue queue au guichet des "mis-connexions" afin de s'enregistrer sur
le prochain vol disponible pour Freeport et de réenregistrer les
bagages
Le
vol initial Miami-Freeport était prévu à
15h45 avec un embarquement à 14h45. Le vol suivant était le AA4779 pour
un décollage à 20h20 ! Après un vrai faux départ (nous étions dans le
bus et nous avons du redescendre), nous embarquons finalement
dans
un
tout petit avion à hélice (ATR 72) avec au plus une quinzaine de
passagers !
Après le décollage à 21h35 (au lieu de 15h45) nous avons survolé de
nuit à basse altitude la ville
de Miami toute éclairée et les animations de Southbeach. C'était assez
magique finalement.
La
durée du vol a été de 35 / 40 minutes avec quelques turbulences sur le
parcours. A l'arrivée à Freeport nous sommes descendus directement sur
le tarmac et avons fait quelques pas pour rejoindre le terminal quasi
désert. Ambiance tropicale avec de gros ventilateurs qui tournent au
plafond et quelques fonctionaires débonnaires qui attendent
que le
dernier avion débarque avant de fermer boutique. Les formalités sont
ultra rapides. Par contre les comptoirs de location de voiture sont
tous fermés après 20h. Nous prenons donc un taxi jusqu'à notre
résidence ("resort") pour 22 $. Le taux de change est fixe et 1 dollar
bahaméen équiivaut à 1 dollar américain, ce qui fait qu'il n'est nulle
besoin de convertir ses devises en dollars bahaméens. Arrivé à
destination nous trouvons bien sûr la réception fermée car c'est un
petit établissement et devons réveiller le gardien avant de prendre -
enfin ! - possession de notre logement. Nous nous affalons dans notre
très grand lit ! Demain il fera jour ... et ce sera parti pour une
semaine aux Bahamas !
dimanche 12
août
2012 - Freeport - Bahamas - île de Grand Bahama
Réveil
matinal à 7h car les précédents occupants de l'appartement avaient
programmé le réveil à cette heure là. Réveil grognon donc, mais de
toute façon il fallait que j'appelle le loueur de voiture AVIS pour
récupérer la voiture de location réservée à l'avance.
Un employé d'AVIS
s'est présenté au portail de la résidence à 9h45 pour m'amener à
l'agence de l'aéroport. J'essaie de prendre des points de repère pour
retrouver mon chemin au retour mais son trajet d'habitué est assez
compliqué avec de nombreux changements de directions.
Bref on verra
bien ! J'effectue donc toutes les formalités habituelle avant
de
prendre possession d'un voiture japonaise basique. Nous sommes dans une
ex possession
britannique et il ne faut pas oublier de rouler à
gauche ! on s'y habitue finalement très rapidement. Il faut juste faire
attention aux ronds points et carrefours quand même ! Mon problème en
l'occurence était surtout l'absence quasi totale de panneaux de
direction !
J'avais bien pris une carte à l'agence AVIS mais ici toute
les rues / routes se ressemblent et les ronds points sont plutôt des
sortes de longues bretelles.
Je file, je file en cherchant mes points
de repères, mais je ne reconnais rien du tout au bout d'un moment et je
roule en pleine nature. Tout ça me semble bien long mais je ne
m'inquiète pas car au final l'île est relativement petite.
Toutefois
quand la route bifurque sur la gauche alors que je cherchais ma route
sur la droite et que je franchit un pont sur une sorte de petit bras de
mer, je m'arrête et fais demi-tour.
Je file en direction de la mer mais
les cantoniers bahaméens sont d'un naturel facétieux et la route qui
pourtant est la route principale vers l'Est finit brusquement dans la
broussaille. Nouveau demi-tour.
Décidémment moi qui ait le sens de
l'orientation, je me sens alors terriblement vexé de cette mésaventure.
Je vois enfin la mer au bout d'une route et tourne du coup vers l'Ouest
estimant avoir largement dépassé mon point de chute.
Après deux ou
trois carrefours je me retrouve bien embêté car l'intersection donne
sur une route perpendiculaire et il faut aller soit à droite soit à
gauche. Je m'arrête donc sur
une sorte de bas côté pour faire le
point avec ma carte pas très détaillée. A peine plongé dans la lecture
de la carte, une voiture s'arrête à ma hauteur. Je pensais être mal
garé et m'apprête à repartir quand le conducteur me fait un signe.
Je
baisse ma vitre et je voir que j'ai affaire à un couple de Bahaméens
qui cherche tout simplement à m'aider. Je lui donne le nom et l'adresse
de la résidence et ils me disent que c'est juste sur ma droite à
quelques centaines de mètres.
Bingo ! il ne fallait juste pas rater le
tout petit chemin d'accès en renfoncement. Il est 11h quand j'arrive.
Pas très glorieux !
L'après
midi est consacré à la prise de possession des lieux et à la visite de
notre nouvelle résidence qui se trouve au bord de l'eau avec une petite
marina.
A midi la faim nous tenaille et nous sortons de la résidence
pour aller vers ce qui se trouve être le coeur de l'animation du lieu
où nous sommes, à savoir le Lucaya Market Place. C'est un lieu
complètement artificiel mais charmant.
On y trouve des maisons
bahaméennes en bois coloré qui sont en fait soit des commerces soit des
restaurants. Mais c'est dimanche
et même en plein mois d'août sur
une île des Caraïbes tous les magasins sont fermés. Mais nous sommes l)
pour déheuner et les restaurants sont heureusement ouverts.
Nous avons
l'embaras du choix et nous sélectionnons une sorte de Fish &
Ship à
la bahaméenne, ce qui nous permet de nous régaler de la spécialité
locale : les beignets de conches.
Le soir nous choisissons un restaurant de poisson très local.
lundi 13 août
2012 - Freeport - Bahamas - île de Grand Bahama
Réveil tardif.
Direction le "centre ville". Nous avions noté comme endroit
incontournable sur l'île
l'International Bazaar qui en fait se révèle un petit centre commercial
avec la plupart des magasins fermés. Il n'y a quasiment personne.
C'est
vrai que la haute saison ici c'est plutôt de Noël à avril / mai. Nous
retournons vers la côte et cherchons une plage.
Après plusieurs plages
nous jetons notre dévolu sur Taïno Beach qui a le mérite d'avoir un
service de plagiste (parasol pour 1$ par personne et transat pour 2 ou
3$) et une sorte de grande cabane de Robinson qui fait office de bar
restaurant qui était noire de monde dans l'après midi.
Il faut dire que
nous avons chercher à acheter des parasols mais aussi étonnant que cela
puisse paraître sur une île qui ne vit que du tourisme nous n'en avons
trouvé aucun malgré moult visites et magasins. Il semble que les
plagistes aient fait une OPA sur tout le stock.
Nous passons l'après
midi à la plage. Il fait beau, il fait chaud et l'eau doit être proche
de 30°, bref c'est le paradis.
Nous
avons trouvé - enfin - un supermarché (très local) ce qui nous permet
de faire nos courses pour la semaine. Le soir nous retournons à ce qui
deviendra toute la semaine l'incontournable Lucaya Market Place pour
diner dans un restaurant grec, excellent au demeurant.
mardi 14 août
2012 - Freeport - Bahamas - île de Grand Bahama
Réveil
tardif encore une fois. Nous allons visiter le "complexe" Unexo, qui se
résume en faire à une boutique d'habillement et accessoires de style
marin branché. Nous déjeunons juste à côté au restaurant Sabor qui
s'avère chic et cher.
L'après midi nous nous dirigeons vers Taino Beach qui a l'air d'être très connue et réputée dans l'île. Il semble
même que ce soit ZE plaice tou bi ! en tout cas c'est le rendez vous
des croisiéristes. La location du transat coûte 5 $ / personne et il
faut rajouter 3$ pour le parasol (beach umbrella).
IL faut rajouter
1$ pour le planteur de parasol ("beach umbrella") qui officie très officiellement à la
barre à mine pour creuser le sable. Et nous voilà pour une demi journée
de farniente sur une plage paradisiaque des Bahamas. Il ne manque que
les cocotiers au décor. Il y a un bar terrasse très fréquenté qui sert
à approvisionner les vacanciers assoiffés par le chaud soleil.
Dans les restaurants, un pourboire de 15% est ajouté systématiquement à
l'adidition.
mercredi 15
août
2012 - Lucaya National Park - Bahamas - île de Grand Bahama
Nous
avons décidé de passer la journée à l'est de l'île au Lucaya National
Park. Dans les brochures disponibles dans différents dépliants
touristiques, l'excursion est proposée à 40$ / personne. Nous en serons
quittes pour un peu d'essence et 5$ de droit d'entrée au parc !
Il
nous faut une heure de route pour rejoindre le parc en traversant un
paysage et une végétation extrèmenent monotone. Les arbres et arbustes
semblent de la famille des tamaris. Arrivé sur place, nous constatons
que le parc national est en fait tout petit ! Il y a quelques grottes à
visiter.
lesquelles grottes ont été habitées par les indiens
Arawaksa. De l'autre côté de la route se trouve une mangrove intacte
qu'il faut traverser sur un chemin en bois surélevé sur des pieux. L'eau est d'une clareté incroyable et après quelques minutes de marche
nous arrivons à une plage de carte postale.
Au retour nous tombons - enfin - sur un supermarché, un vrai où nous
pouvons nous approvisionner à des prix raisonnables contrairement à
Port Lucaya Market Place.
jeudi 16 août
2012 - Barbary Coast - Bahamas - île de Grand Bahama
Nous profitons d'être aux Bahamas pour profiter de la plage. La
magnifique plage de Lucaya National Park nous ayant plus malgré la
distance, nous décidpns d'y repartir. Cependant le temps étant
iincertain avec des nuages sombres au loin dans la direction que nous
prenons, et plus nous avançons plus les bas côtés de la route étant
détrempés, nous bifurquons vers un endroit nommé Barbaty Coast (la côte
de Barbarie, soit en hommage à l'Afrique du nord soit plus probablement
en hommage à un quartier de San Francisco des permiers temps). Plus
nous avançons et plus l'endroit est solitaire et désolé. La
chaussé devient parfois juste un souvenir tant la végétation a regagné
sur le bitume. Mais cela reste carrosable. Avant d'arriver à
destination nous repérons quelques trouées sur la mer qui nous donnent
envie d'aller voir. Nous essayons plusieurs chemins avant de nous
décider. L'accès est facile et nous arrivons sur une plage
absolument déserte entre deux petits promontoires distants d'environ
1.5 km. Tout ça rien que pour nous ! Il y a juste quelques traces de
barbecues et piques niques sauvages de personnes qui ont peu de
considération pour la nature... mais ça ira quiand même. La mer est
assez loin avec une pente très douce. L'eau est absolument
translucide et chaude comme dans une baignoire et en plus nous pouvons
voir des bancs de tout petits poissons multicolores qui virevoltent
atour de nous. Le temps est un peu couvert mais cela ne gâche rien au
plaisir.
vendredi 17 août
2012 - Barbary Coast - Bahamas - île de Grand Bahama
Nous retournons le matin exactement au même endroit sur ce qui
est devenu de facto notre plage privée. Il fait beau, la mer est calme
mais comme la veille le ciel s'assombrit et nous entendons gronder le
tonnere dans le lointain. Nous repartons dan l'après midi en
destination du bout de l'île de l'autre côté qui s'appelle West End. IL
faut traverser le port de commerce et ses installations et une petite
ville ou plutôt un village très très local avec des maisons plutôt
délabrées qui n'ont rien d'une vision de carte postale ou de ce qu'on
peut imaginer des Bahamas. Arrivés tout au bout de l'île, il y a une
propriété privée sous forme d'un lotissement et d'une marina. On
nous laisse entrer. Il y a là quelques superbes maisons coloniales de
construction récentes, un hotel, une résidence de loisirs (resort) un
peu datée et une magnifique marina dont tous les bateaux battent
pavillon américain.
samedi 18 août
2012 - départ des Bahamas pour Miami
Dernier jour aux Bahamas, nous devons prendre l'avion pour
Miami. Le loueur de voitures Avis nous fait payer une "surcharge" de 26
$ sans nous donner d'autres explications que "c'est obliigatoire".
Notez qu'aux Bahamas le prix d'une location de voiture est quasiment le
double qu'aux Etats-Unis. Les formalités d'entrée aux Etats-Unis se
passent directement dans les aéroports avant d'embarquer aux Bahamas,
ce qui est un gain de temps appréciable. Notre vol était prévu pour
10h20 mais a effectivement décollé à 11h15. Comme à l'aller l'avion
était un petit Embraer. L'approche de Miami est vraiment superbe et
nous voyons nettement l'Intercoastal Waterway, les îles, Miami beach et
même beaucoup plus loin.. A l'aéroport de Miami nous avons droit à
des couloirs interminables et une nouveauté par rapport à notre séjour
de 2010 : un train qui relie les différents terminaux et le terminal de
locations de voitures. A l'agence de location de voiture, l'employé
cherche à me surclasser alors que j'ai déjà tout choisi et payé
d'avance ! mais business is business ! Dans le parking il ne reste
plus beaucoup de choix dans les voitures et je prends une berline
japonaise sans ame. Nous partons pour Fort Lauderdale où nous arrivons
quelques temps après pour nous installer dans notre résidence à un bloc
de l'océan. Quelques courses au Publix de coin et le tour est joué !
dimanche 19 août
2012 - Fort Lauderdale et Miami
Lever tardif car nous sommes en vacances puis direction la
plage. La veille nous avions acheté un parasol tout simple pour 13$ au
Publix, et les boutiques de plage en prposent à la location pour 9$ par
jour ! cherchez l'erreur ... L'eau est chaude avec un peu de courant
et quelques vagues. Nous quittons la plage à 13h30 pour allez déjeuner
dans notre résidence d'un sandwich acheté au 7Eleven d'à côté. L'après
midi nous dirigeons vers Miami et son quartier Art Déco mondialement
connu : South Beach. Celà bouchonne pour y aller et ce sera pire au
retour ! A destination, une mauvaise surprise nous attend car depuis
notre dernier passage en 2010, de nombreuses place de stationnement ne
sont plus réservées qu'aux résidents et c'est l'enfer pour stationner. Les
parking à 20$ / jour font florès et les parkings publics sont tous
pleins. Finalement nous trouvons une place carrément sur Ocean Drive à
un coût de 1.75$ de l'heure et cela nous coûtera en tout et pour tout
que 5$. C'est Happy Hour et nous nous attablons sur l'une des terrasses
qui bordent Ocean Drive. Nous faisons une sympathique balade dans le
quartier. Au retour cela bouchonnait jusqu'à l'accès de l'I95 et
pourtant il était 20h30. Sur l'I95 la conduite de nombreux conducteurs
était fort peu civile avec des changements de voie intempestifs et
pourtant il y en a 6 de chaque côté.
lundi 20 août
2012 - Fort Lauderdale et Everglades
Le matin nous allons à la plage toute proche pour nous baigner dans une eau délicieusement chaude et translucide. En
tout début d'après midi nous partons pour les Everglades. Il nous faut
2 heures de route pour atteindre la Réserve Miccossukee par la Route
US41 dite Tamiami (c'est la 1ère route qui a traversé de part en part
les Everglades et qui relie Tampa à Miami). Dans le village
(reconstitué) Miccossukee nous assistons à une démontration
d'alligators. Nous repartons vers 17h. Toutes les activités
d'aéroglisseurs le long de la Route US41 sont fermées ... sauf une !
qui est Tiger Bull. Nous embarquons donc à deux pour une balade de 45
mn pour 20$ (le tarif "syndical" est de 16$ pour 30 mn). Notre
pilote-guide est un Indien pure souche surnomé "Beast Master". Il est
très locace et aime la compagnie des étrangers. La balade dans la
luminosité de la fin d'après midi est très appréciable et en plus nous
avons tout ce morceau des Everglades pour nous tous seuls ! Notre
nouveau ami Beast Master arrête sa bruyante hélice en plein marais,
descend de son siège-perchoir et se met à claquer de la langue pour
appeler les alligators. Un alligator de présente à lui au ras du
bastingage. Beast Master, lui tapote sur le museau, lui masse le cou et
l'attrape par la peau du cou juste sous la machoire inférieure pour le
soulever hors de l'eau ! C'est un spectacle assez unique que j'ai le
loisir de photographier. Nous rentrons ensuite par la Florida Turnpike
jusqu'à Fort Lauderdale ce qui évite de trop s'approcher de Miami.mardi 21 août
2012 - Fort Lauderdale et Flamingo Gardens
Plage le matin à Fort Lauderdale puis départ en fin de matinée
vers Flamingo Gardens. Ce jardin botanique et zoo se situe sur une
ancienne plantation d'agrumes avec un propriété des années 1930. De
grands arbres comme des banians agrémentent l'immense jardin. Nous
pouvons admirer des oiseaux comme l'incontournable flamant rose dans les mares ainsi que des rapaces (dans de grandes volières). Nous retournons à la plage en fin d'après midi. Le ciel reste couvert.
mercredi 22 août
2012 - Sunny Isles
Départ vers 10h pour la plage de Sunny Isles histoire de changer
un peu. Le parking coûte 5$ la journée. Le temps est magnifique et l'eau
est chaude et calme... bref des conditions idéales.
jeudi 23 août
2012 - Saw Mill Grass Mall et Fort Lauderdale
Journée magasinage en ce jeudi et nous filons droit vers l'Ouest
pour nous rendre au centre commercial à "prix d'usine" Saw Mill Grass
Mall. Tous ces centres commerciaux sont très bien indiqués et très
fréquentés. Ce sont des centres ouverts et multi-boutiques avec toutes
les marques à la mode qui viennent vendre ici leurs "anciennes"
collextions (mais seulesles fashionatas peuvent faire la
différence) avec des rabais de 20 à 40%. Bref, il y a vraiment de quoi
se faire plaisir même si comme moi on est pas fan du shopping. En fin d'après midi nous allons faire un petit tour à la plage de Fort Lauderdale. Pour
le diner nous avons choisi un restaurant cubain typique, un peu à
l'écart et avec une clientèle quasi exclusivement locale : El Tamarino.
Nous nous y sommes régalés de poissons grillés pour 55 $ à deux :
imbattable !
vendredi 24 août
2012 - Miami visite du domaine de Vizcaya
Matinée à la plage de Fort Lauderdale.
La mer était agitée et le drapeau de baignade de couleur tout d'abord
jaune puis un fanion violet y est venu se rajouter. C'était les
premiers signes annonciateurs de l'approche de la tempête tropicale ISAAC qui était alors au dessus de Porto Rico. La pluie s'est mise à
tomber. En tout début d'après midi nous sommes partis direction Miami afin de visiter le site de VIZCAYA
- résidence d'été de l'industriel James Deering des tracteurs
International Harvester, contruite en 1916 -. Nous avons bénéficié
malgré nous d'un tarif réduit en raison d'importants travaux de
réfection en cours. Le domaine d'inspriration italo-espagnole est une
vraie réussite. Nous avions juste terminé la visite des jardins vers
17h quand il s'est mis à pleuvoir nous faisant ainsi renoncer à la
suite du programme et à retourner à Fort Lauderdale. La pluie s'étant
arretée nous poussons jusqu'à Lauderdale-by-the-sea. Petite balade
autour du Pier (jetée). Pour qui veut s'avancer sur les planches en
bois, il faudra s'aquitter d'un péage de 2$ pour pas grand chose de
plus à voir ! L'endroit n'a pas grand intérêt.
Il y a juste quelques restaurants, bars et boutiques de plage. Retour à
Fort Lauderdale par la route côtière A1A. Nous nous régalons le soir
dans un restaurant cubain : le Las Vegas.samedi 25 août
2012 - visite de Bonnet House et escapade à Aventura Mall
Le matin, nous visitons un domaine historique tout près de notre résidence : BONNET HOUSE.
Là encore la maison a été la seule construction du lieu pendant
longtemps et donnait directement sur la plage. La visite vaut le coup
d'oeil. Le temps se met à virer à la pluie à l'approche de la tempête tropicale ISAAC qui s'apprête à frapper les Keys puis le reste de la Floride. En
attendant, nous avons des commandes et un liste de courses précise et
nous nous dirigeons vers l'un des plus grands centres commerciaux de
l'agglomération de Miami : Aventura Mall. Tout y est à l'américaine
c'est à dire gigantesque et chacun peut y trouver son bonheur. Au
retour nous prenons le chemin des écoliers en remontant par la Route 1
(celle qui aboutit à Key West) avec ses rangées de vieux motels style
années 50 et 60 qui se suivent parfois sans interruption sur des
kilomètres, pardon, des miles. Le soir nous nous faisons (un autre)
plaisir : un diner au Texas de Brazil à Fort Lauderdale avec un festin
de grillades savoureuses et à volonté.
dimanche 26 août
2012 - la tempête tropicale vire à l'ouragan et frappe la Floride
Comme prévu, l'ouragan qui a son épicentre à Key West nous
frappe. Les compteurs électriques de la résidence n'arrêtent pas de
disjoncter et nous passons une bonne partie de la journée dans la
pénombre ou le noir complet. Il fait très sombre dehors et des trombes
d'eau s'abattent dans les rues avec un vent à décorner des boeufs. Nous
sommes bien entendus restés enfermés quasiment toute la journée et la
plupart du temps éclairés à la bougie ... parfumée pour cause de razzia
dans les supermarchés.
lundi 27 août
2012 - la tempête fait toujours rage
La pluie et le vent sont toujours les vedettes de la journée.
Fatigués de rester enfermés, nous tentons une sortie pour aller se
ballader dans le centre commercial SawGraw Mill. Tous les magasins ou
presque sont ouverts malgré les conditions météo. Il y a souvent des
protections sur les vitres et vitrines au moyen de grands panneaux de
bois. Au retour, il pleut toujours des cordes et il faut rouler à
toute petite vitesse car les essuies-glace même à fond n'arrivent pas à
évacuer l'eau suffisemment rapidement ! A un moment je préfère même
m'arreter sur un parking d'entreprise pour attendre une (modeste)
accalmie.
mardi 28 août
2012 - visite du zoo de Miami
En voiture pour visiter le Zoo de Miami
! Les directions sont très bien indiquées par les panneaux
(business oblige !) avec une entrée adulte à 15$. Mais attention, tout
est payant à l'intérieur avec de nombreuses possibilités comme la
location de vélos, de quadricycles à pédales, et même donner à
manger aux animaux est payant ! En tout cas on en a pour son argent car
il nous a fallu 4 bonnes heures pour le visiter.
mercredi 29 août
2012 - plage et mauvaise rencontre
Levé tardif une fois de plus. Nous décidons de changer un peu et
d'aller à la plage du côté de Sunny Isles plus au sud vers Miami. Nous
sommes dans l'eau quand nous entendons des personnes qui parlent
français à une certaine distance. Rien de particulier donc a priori. Sauf
que ces personnes - qui sont dans l'eau et se rapprochent de nous -
parlent fort et leur conversation tourne autour de commentaires
extrèmement désobligeants pour la gente féminine locale. Le plus proche
qui s'avère être pour parler politiquement correct "un jeune de
banlieue" crie des commentaires du style "elle est moche", "c'est
une vielle pouffiasse" à son copain qui est encore loin. J'interpelle
le crieur en lui faisant remarquer qu'il y a probablement sur la plage
des personnes qui comprennent le français et qu'un tel comportement à
l'étranger était indigne et que cela donne une mauvaise image de la France. Il
s'est arrêté net - surpris - et nous a sorti texto "je fais ce que je
veux et la France n'a pas une bonne image en France". Je me suis
demandé de quoi il parlait (c'est là que j'ai vu que c'était ce qu'on appele de façon politiquemet correcte un "jeune
de banlieue") et j'ai compris quand il a enchainé sur un couplet sur la
victimisation en disant que la France avait un problème avec ses immigrés. Pour
un type qui a 20 ans tout juste et qui se paie des vanaces en Floride alors que j'en ai attendu l'age de 30 ans pour aller
pour la première fois à l'étranger (à Londres !), c'est ce qu'on
appelle "se foutre de la gueule du monde". Le ton a un peu monté avec
ce connard décomplexé et raciste tandis que son complice restait
prudemment loin. A la fin - comme nous étions deux contre un - il a
fini par battre en retraite et sortir de l'eau avant de s'éloigner. De
toute façon face à tant de mauvaise foi et de complexe identitaire mal
placé nous n'avions plus envie d'épiloguer avec ce sinistre individu. Pour
nous provoquer - une fois qu'il ait été rejoint par son comparse - il
s'est mis à crier sur la plage "vive François Hollande, vive la France
!". Il n'a quand même pas réussit à nous gâcher la journée et nous avons pu
profiter de la mer et de la plage encore quelques heures. jeudi 30 août
2012 - à la recherche du livre perdu
Journée consacrée à rechercher un livre en français. Suite à une casse de liseuse nous avons passé la journée à chercher un livre en français ...et nous n'avons rien trouvé.vendredi 31 août
2012 - Fort Lauderdale et Hugh Taylor Birch State Park
Plage le matin.samedi 1er septembre
2012 - Downtown Miami et l'aéroport pour le vol de retour
Départ pour MIami.
------------------------------ Séjour
de 3 semaines à Miami et dans les Keys en août 2010
-----------------------------------------------------------
samedi 7 août
2010
Départ de Paris à 10h par le vol
American Airlines A63 à destination de Miami.
J'ai
réservé un vol direct pour éviter les désagréments des correspondances.
Il nous faut 9h30 de vol pour rejoindre Miami distant de 7365
Km.
Nous
arrivons donc en début d'après midi à destination en raison de décalage
horaire, ce qui nous laisse tout le temps de rejoindre notre lieu
d'hébergement de jour ... pour une fois.
Le
terminal de Miami est de façon surprenante assez petit. Il nous faut
faire une queue assez importante pour effectuer les formalités
d'entrée.
Le nouveau système de visa automatique ESTA bien que mis en
place quelques mois auparavant semble être l'une des causes de
l'embouteillage.
L'aéroport de Miami est aussi une plateforme de
correspondance importante pour une partie des Antilles et je vois sur
les passeports autour de moi des destinations exotiques comme les
Bahamas, les îles Turks et Caicos et probablement aussi Porto
Rico.
Le
hall bourdonne d'espagnol plus que d'anglais et non seulement les
voyageurs mais aussi le personnel de l'aéroport est en majorité
hispanique.... bienvenido a Florida !
Je
cherche vainement les comptoirs de location de voitures. Rien. Je finis
par demander à quelqu'un qui m'explique qu'il faut prendre une navette
à l'extérieur et que les loueurs sont regroupés dans un terminal de
voitures de location hors de l'aéroport.
Je me dis que cela va être la
galère, mais en fait pas du tout, c'est bien organisé. Nous sortons de
terminal et la chaleur tropicale nous assaille aussitôt. Nous avisons
tout près un petit bus faisant office de navette et nous embarquons nos
grosses valises à l'intérieur.
Quelques autres voyageurs montent avec
leurs bagages et nous partons aussitôt.
Le bus prend une voie express
et se met à rouler pendant 5 à 10 mn et nous dépose dans un grand
bâtiment accessible par le haut via une grande rampe et qui se trouve
être le fameux terminal des loueurs. Je trouve très facilement le
comptoir.
Je remplis les papiers et diverses formalités sur la base de
ma pré-réservation en ligne quelques mois auparavant. L'employée me
propose et me vend assez bien un "sunpass" à 30$ / semaine qui permet
d'utiliser les nombreuses sections à péage sans s'arrêter à une
barrière de péage.
Je n'ai pas fait le calcul mais je pense que c'était
une dépense largement inutile et que j'aurais mieux fait de payer au
coup par coup. Dans le parc je vais vers la catégorie dans laquelle
j'ai loué le véhicule, il s'agit des "full size".
Il reste quelques véhicules esseulés en attente de conducteur et je
jette mon dévolu sur une Dodge Charger de 3.5 L. Je tourne la clef de
contact, et en route ! A peine sortis du bâtiment nous nous engageons
sur l'I95 qui sera notre meilleure amie pendant ces 3 semaines
!
Direction vers le nord et nous apercevons tout proches sur notre droite
les immeubles de downtown
Miami.
Mais la priorité c'est de s'installer dans notre lieu de villégiature
et nous filons vers Fort Lauderdale.
J'avais repéré sur une carte avant
de partir le trajet et nous sortons au Sunrise Boulevard de Fort
Lauderdale pour rejoindre tout près du bord de mer notre
résidence.
Une fois installés, nous
repartons illico fait les courses au Win Dixie le plus proche. En
sortant du magasin, un orage éclate, le ciel devient sombre comme au
crépuscule et il se met à tomber des trombes d'eau qui forment un
véritable rideau.
Il faut quand même se décider à rentrer au bout d'un
moment et je me mets à courir pour aller chercher la voiture. Je suis
immédiatement trempé et je patauge dans l'eau mais j'y arrive et
j'approche la voiture au plus près du magasin pour charger le
coffre.
De retour à la résidence la pluie s'est calmée et nous pouvons
tranquillement tout ranger. Nous ressortons pour aller diner dans une
cantina mexicaine juste à côté. S'en est assez pour la première
journée.
dimanche 8
août 2010
Lever
paresseux pour ce premier vrai jour de vacances. Nous faisons le tour
de notre résidence ("Resort"). C'est rapidement fait car
à l'échelle américaine c'est petit : 2 bâtiments de 2 niveaux
encadrés d'un côté par le parking et de l'autre par un quai de marina.
Nous avons un balcon qui donne directement de la chambre sur la marina.
Sympa. Le front de mer se trouve à quelques centaines de mètres. Nous
prenons la voiture pour explorer les environs en commençant par suivre
le bord de mer vers le sud.
Nous allons vers le "centre ville"
(Downtown) et traversons plusieurs ponts qui nous font
découvrir
d'inombrables canaux et marinas avec des bateaux petits et grands. Fort
Lauderdale est surnommée pour cette raison "Venice of America".
Nous déjeunons dans un bon restaurant italien avant de poursuivre notre
promenade. L'endroit comporte beaucoup de magasins de décoration,
d'antiquités et dans le flot des voitures qui circulent nous constatons
la présence de beaucoup de grosses berlines allemandes.
Il s'est mis à
pleuvoir, et nous poursuivons notre exploration en voiture.
lundi 9 août
2010
En route pour Miami ! Nous
prenons l'incontournable
Interstate 95 (I95) direction sud. La
circulation est dense mais fluide. Une grande partie du trajet est
surélevé ce qui permet une excellente visibilité sur les environs et
l'océan est souvent visible.
Nous recherchons d'abord le Centre
d'Information des visiteurs ... que nous ne trouverons jamais en fin de
compte et portant nous avions une adresse précise. Mais le Centre avait
du déménager sans laisser d'adresse entre temps.
Tout bouge tellement
ici. Cela nous a permis de découvrir le quartier des affaires et ses
hautes tours de verre. Nous avons continué jusqu'au centre ville
(downtown) pour y trouver un parking.
Les parkings sont plutôt chers et
cela prend un peu de temps avant de trouver le bon plan (le bon parking
avec le bon tarif).
Nous nous sommes stationnés dans un parking situé
dans un immeuble (les parkings en plein air sont moins chers) juste à
côté d'une station de métro (le MetroMover).
C'est une façon sympatique
d'avoir un aperçu de la ville car c'est un metro aérien automatique
haut perché dont la ligne prinicpale est une boucle autour du centre
ville.
L'inconvénient de la journée c'est qu'il s'est s'est mis à
pleuvoir des cordes et que forcément sous une pluie battante tropicale
le trajet était moins ludique.
Nous sommes descendus dans l'une des
stations du centre ville , en fait la plus proche du bord de mer, et
nous avons arpenté les rues sous nos parapluies.
Ce qui est frappant et
le nombre d'Hispaniques dans ce quartier. Nous en profitons pour
déjeuner dans un restaurant péruvien ... copieux, bon et pas cher ! que
demander de plus !
Nous retournons prendre la voirture et nous allons
au BaySide Market Place qui est un centre commercial en bord de mer
signalé dans tous les guides. Effectivement c'est très animé et il y en
a pour tous les goûts, mais l'intérêt est malgré tout limité.
Nous
reprenons la voiture et traversons les ponts pour nous diriger vers
Miami
Beach et plus précisemment South beach. Il s'est arrêté de
pleuvoir heureusement. Nous
arrivons
donc au coeur de ce quartier mytique par le bas d'Ocean Drive.
Il faut
rouler tout doucement car les rues sont plutot petites et il y a
beaucoup de véhicules. Trouver une place de stationnement est tout un
art ! Nous trouvons enfin une place à une distance d'un bloc d'Ocean
Drive et nous nous garons.
Direction la plage ! et quelle plage ! une
large étendue de sable blanc, de l'espace, avec les fameuses cabines de
sauveteurs peintes dans des tons pastels. Nous revenons sur
nos
pas pour longer Ocean Drive et ses fameux hotel de style Art Déco.
C'est tout simplement magnifique. Bien sûr c'est un endroit branché et
on y croise dans gens dans des tenues invraisemblables et des frimeurs
en voitures décapotables la sono à fond. Cela fait partie du folklore
local.
Nous nous arrêtons prendre un pot en terrasse et reprenons la
route vers Fort Lauderdale. L'Interstate 95 est un peu chargée mais
cela roule sans problème.
A
Fort Lauderdale nous en profitons pour faire une petite marche sur la
plage toute proche au soleil couchant. Il n'y a pas un chat.
mardi 10 août
2010
Départ à midi en direction de
l'une des réserves
Séminoles dans les Everglades à environ 75 miles de Fort Lauderdale.
Nous suivont l'I95 vers le sud puis à l'impressionnant échangeur avec
la I595 nous prenons peu après l'I75 surnommée "Alligator Alley".
A
partir de cet endroit le paysage devient totalement monotone en
traversant les marais. Nous prenons la sortie 49 puis roulons pendant
25 miles avant d'atteindre la Big Cypress Seminole Resevation. Il pleut
quelques gouttes.
Nous visitons le centre Ah-Tah-Thi-Ki qui comprend un
petit musée dédié aux Séminoles et un parcours piétonnier survélevé à
travers les paysages maraicageux de plusieurs kilomètres. Il
fait
une chaleur toride à cet endroit.
Une fois le parcours
terminé
nous poussons plus loin vers le Billie Swamp Safari pour faire un tour
en buggie dans les marais, mais il s'est à nouveau mis à pleuvoir et
les circuits sont suspendus ... nous rebroussons chemin.
En
traversant la réserve nous constatons que les maisons sont plutôt
cossues et que les gros 4x4 sont légions. En effet, la tribu s'est
constituée en société anonyme et s'est lancée avec succès dans
l'exploitation des casinos. Le retour s'effectue sous une pluie
battante.
Au retour nous faisons nos courses au Publix (lequel ferme à 23h).
Nous
partons diner au Rustic Inn Crab House au bord de l'eau et qui mérite
bien son nom. Tout est ultra rustique et il faut se débrouiller pour
casser son crabe avec un maillet en bois.
Le tout dans une ambiance de
tempête puisque notre table était au bord de l'eau tout juste protégée
par
une grande toile de plastique transparente qui dégoulinait de pluie et
claquait sous le souffle du
vent. La soirée était plutôt fraiche en conséquence.
Cela a été
mémorable. Le crabe local était à 30$ pièce et le dungeness californien
était à 45$.
Le retour de nuit en voiture a été assez épique et
disons le assez stressant en raison d'une visibilté très réduite à
cause de la pluie battante.
mercredi 11
août
2010
Journée tranquille.
Un réveil tardif et
direction la plage toute proche vers midi. Il fait déjà très chaud.
L'eau est à une température exquise et l'eau est translucide et la mer
poissoneuse. Nous préférons acheter de petits parasols par mesure de
prudence car le soleil tape très fort.
Le soir nous effectuons une
petite balade le long des marinas - toutes privées - qui longent le
canal intercoastal (lequel longe quasiment tout le littoral floridien).
Fort Lauderdale est surnommée non sans raison la Venise de l'Amérique
(Venice of America) en raison de son réseau étendu de canaux qui
relient la rivière et le canal intercoastal à l'océan.
POur le diner
nous choisissons un restaurant chinois le Jade Palace que nous avions
repéré par très loin sur le boulevard principal qui mène à l'I95. Le
restaurant indiquait être ouvert jusqu'à 23h,
il n'était que 21h30 mais
lorsque nous nous sommes présentés nous n'étions visiblement pas les
bienvenus.
La veille chinoise de l'entrée s'est mise à caqueter avec
une jeune chinoise qui parlait un anglais incompréhensible et celà a
duré plusieurs minutes avant de nous faire prendre place dans un
restaurant ... presque vide !
le service était déplorable et nous avons
rapidement décider de nous contenter de faire emballer nos plats pour
les emporter et retourner les manger (cuisine médiocre) dans notre
appartement.
jeudi 12 août
2010
La plage à nouveau en fin de
matinée sous un
soleil de plomb. En début d'après midi nous prenons la route pour
retourner à Miami destination Little Havana. Le nom est connu, tous les
guides en parlent ... et c'est très décevant.
La fameuse Calle Ocho
(8ème rue) est une rue western interminable avec rien de particulier
que des magasins cubains de loin en loin. Quelques vieux cubains
nostalgiques jouaient au dominos sous une sorte de préau.
La chaleur
était écrasante dans cet univers très horizontal avec rien de spécial.
Nous
avons hate de repartir et de prendre la direction du centre de Miami
puis celle de Key Biscayne. Il faut payer le péage sur le pont pour
1.25$.
L'endroit constitué de Key Biscayne et de Virginia Key est un
endroit magnifique avec des maisons de luxe, des voitures de luxe ...
mais nulle endroit pour stationner et ce d'autant plus qu'il n'y a pas
de trottoir entre les pelouses ou barrières des propriétés et la route.
Il faut donc rouler sans s'arrêter. Au retour nous nous arrêtons
toutefois sur un dégagement à Virginia Key juste avant de prendre le
pont pour admirer la vue sur Miami et sa ligne l'horizon (Skyline).
Retour vers Fort Lauderdale par la I95.
vendredi 13
août
2010
Vendredi 13 quelle horreur !
deux solutions :
trouver le plus rapidement possible un café-tabac pour jouer au loto ou
rester sous la couette. Au réveil il a fallu se rendre à l'évidence
qu'aucune de ces solutions n'étiat envisageable d'autant : ni
café-tabac, ni couette en Floride.
Il a donc fallu trouver une autre
solution : la plage !
Nous partons donc gaillardement en début
d'après midi, flilant comme le vent sur les voies express surélevées de
Floride en jetant de temps à autre un coup d'oeil sur le bord de mer
que nous apercevons au loin sur notre gauche.
Pas de bouchon bien
entendu même pour traverser les ponts et nous voilà en un coup de
volant là où tout se passe à Miami Beach, bref ze plèsse tout bi ! Nous
stationnons à l'angle de la 10ème et de Washington pour 5$.
Nous
allons tranquillement visiter le quartier Art Déco à pied. Le quartier
est très animé, très commerçant. Nous longeons le fameux Ocean Drive et
admirons les hotels Art Déco dont certains sont encore en rénovation.
Les trottoirs côté rue sont assez emcombrés (car du côté plage il n'y a
pas de construction même si la plage proprement dite est plus loin)
notamment car tous les hotels et restaurant y ont mis des tables, des
chaises et des parasols.
Bref il faut avancer à petite vitesse, sinon
il faut changer de trottoir ! Nous décidons de prendre un pot sur l'une
de ces terrasses. Notre choix sur porte sur le Tides car sa terrasse
n'est pas sur le trottoir mais un peu en retrait ce qui en fait un
endroit plutôt spacieux.
Le tarif est raisonnable pour un bord de mer
et le spectacle est dans la rue !
Au retour nous faisons un crochet
par Hollywood, et oui il y en a un aussi en Floride. Le bord de mer y
est agréable et longé par une longue promenade piétonnière. Il y a un
kiosque en bord de plage avec de nombreuses chaises et l'on peu y
écouter des groupes de musique amateurs.
Nous choisissons d'emprunter la route cotière A1A puis l'US1 pour
remonter vers Fort Lauderdale.
samedi 14
août
2010
Nous avons terminé notre
semaine à Fort Lauderdale
et nous quittons notre résidence pour élire domicile pendant deux
semaines à Pompano Beach. Avant de quitter Fort Lauderdale, nous nous
dirigeons vers la marina pour embarquer pour une petite croisière
sur le
Jungle Queen (12.75$ par personne).
Il s'agit d'une croisière sur les
canaux de Fort Lauderdale, sur la new River et l'Intercoastal Waterway
dans la "Venise de l'Amérique". Le début du parcours commence très fort
avec le "millionaire row", ses pontons privés et ses demeures toutes
plus belles les unes que les autres.
De nombreuses célébrités du monde
du spectacle et surtout des affaires y habitent. Les yachts amarés sont
d'une taille impressionnante. Nous alllons au delà de l'I95 et nous
passons sous l'autoroute .
Un peu après nous faisons une escale
(obligatoire) dans l'île aux perroquets (c'est une île dans les marais,
donc pas forcément identifiable immédiatement comme étant une île).
Nous avons droit à un spectacle avec des alligators.
Au retour nous
sommes restés bloqués 40 minutes à cause de travaux sur un pont. Il
faut dire qu'avec tant de canaux, presque toutes les grandes artères de
la ville sont coupées par des ponts mobiles qu'il faut lever à chaque
fois qu'un gros bateau (comme le notre) passe.
Nous récupérons notre
voiture (5$ de parking) et filons en fin d'après midi vers Pompano.
Notre résidence est située à l'Est de l'I95 sur des terrains gagnés sur
les Everglades.
Autour de nous se trouvent des golfs, d'autres
résidences, de grands centres commerciaux et un peu plus loin des
entreprises.
Ici tout est grand et extensif. Il y a une impression
d'espace en permanence et comme les magasins sont assez nombreux,
plutôt grands et ouverts presque 24h / 24h, il n'y a jamais
l'impression de foule ni besoin de faire la queue.
dimanche 15
août
2010
Nous nous installons
tranquillement dans notre logement et faisons quelques courses ... bref
une journée farniente.
Pompano
se trouve dans le comté de BROWARD qui fait partie avec les comtés de
DADE (Miami en fait) et PALM BEACH de la "Gold Coast".
Il est
remarquable de noter que les superlatifs sont ici utilisés sur une
échelle ... américaine c'est à dire en long, en large et en travers à
propos de tout ce qui se vend : produits et services. Les
"enjoy",
"incredible", "fresh", "finest", "quality", "best", "experience" ...
sont omniprésents.
lundi 16 août
2010
Journée plage à Pompano Beach
avec une eau à 28 degrés, un soleil éclatant et de nombreux oiseaux
marins en pleine action de pêche.
mardi 17 août
2010
Nous allons visiter le marché
aux puces (fly market), qui au demeurant a un intérêt très limité.
mercredi 18
août
2010
Départ de Pompano à 9h30 pour
Key West. Nous arriverons à l'hôtel à 20h15 à la nuit tombante après
avoir musardé sur le chemin.
Nous empruntons pour commencer l'incontournable I95 puis un bout de
Turnpike et pour finir la Route 1 jusqu'au bout.
A Key Largo nous prenons le chemin des écoliers à travers une petite
route bordée de mangroves et nous devons nous acquiter d'un péage de
1.25$ pour traverser un pont au milieu de nulle part. Nous faisons un
arrêt au Visitor Centre de l'île avant de remprendre la route.
Nous
déjeûnons en route dans un restaurant en bord de mer très sympatique
puis allons au Parc Naturel John Pennenkamp Coral Reef State Park.
C'est un milieu naturel complètement sauvage.
L'intérêt principal de ca
parc est une balade de 2h30 en bateau à fond de verre pour admirer les
récifs coraliens au large de Key Largo.
C'était une belle expérience. A
18h nous reprenons la route et il nous reste 100 miles à parcourir.
Nous pouvons admirer le soleil couchant tout au long de la route. La
route passe d'île en île au dessus de ponts.
Nous apercevons de temps
en temps les piliers voire des morceaux entiers de l'ancien pont qui
amenait le chemin de fer jusqu'à Key West avant sa destruction par un
ouragan. La largeur de la route passe alternativement de 4 à 2 voies.
Le pont le plus impressionnant est le Seven Miles Bridge.
A la tombée de la nuit nous arrivons dans Key West en longeant l'océan
le plus possible avant de tomber sans le savoir dans les parages de
Mallory Square et au milieu d'une foule qui revenait du spectacle
intemporel et quotidien du coucher de soleil.
Notre hôtel était très
bien situé au coeur du quartier touristique. Une fois installés nous
sommes ressortis à la recherche du restaurant Half Shell qui m'avait
semblé bien dans un guide, à travers les rues sombres. Nous nous y
sommes effectivement régalés.
Le retour s'est effectué en longeant les
quais encore animés malgré l'heure tardive. Ce fût une très bonne
journée malgré le grande distance parcourue.
jeudi 19 août
2010
Nous décidons de prendre un
copieux petit déjeuner
dans un restaurant proche : le 2 Friends. Il fait déjà chaud, et mon
appareil photo restera embué pendant environ 1 heure.
Nous nous
dirigeons ensuite vers Mallory Square pour prendre un combiné : tour en
petit train + visite de la maison d'hemingway + visite de Little White
House. Le tout pour 50$ par personne.
Nous
commençons par Little
White House qui se trouve toute proche à pied en longeant la mer.
C'est une grande maison typique de Key West qui appartient à
la
Marine et qui a été transformée en lieu de villégiature pour les
Présidents des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale.
Nous
prenons ensuite le petit train / tramway qui part de Mallory square à
destination de la maison d'Hemingway. Nous visitons la belle propriété
de l'écrivain en compagnie de nombreux autres visiteurs.
A la fin de la
visite nous traversons la rue pour visiter le phare de Key West qui se
trouve juste en face. Du haut du phare la vue est sympathique sur la
ville. Nous remontons dans notre petit train qui nous emmène faire un
tour complet de la ville et même de l'île.
Beaucoup de véhicules
"alternatifs" circulent que l'on a très peu l'occasion de voir aux
Etats-Unis : vélos, scooters, voiturettes électriques et même
cyclo-pousse. La rue principale et la plus animée est la Duval Street.
A
19h30, nous nous rendons à Mallory square pour l'incontournable coucher
de soleil, qui vaut vraiement le déplacement. Comme chaque soir soir,
il y a une foule nombreuse sur les quais ainsi que de nombreux bateaux
au large pour admirer le spectacle.
Ensuite nous sommes allés
diner das un restaurant cubain assez fameux et tout simple : El
Siboney.
Beaucoup de monde et bonne cuisine garantie.
Le soir nous faisons un petit tour dans Duval street et son animation
habituelle. Retour tardif à l'hôtel.
vendredi 20
août
2010
Départ de l'hôtel à 10h pour le
retour sur Miami.
Nous effectuons un dernier petit tour de Key West en voiture. Dans la
nuit, deux gros bateaux de croisière se sont amarés sur les quais et
ont deversé leurs multitudes de passagers dans les rues de la ville qui
sont noires de monde.
Sur le chemin de retour nous faisons quelques
petits arrêts notamment juste avant le 7 Miles Bridges pour le
panorama.
A l'heure du déjeuner notre choix par défaut se porte sur un
boui-boui un peu trop local sensé réaliser de la cuisine italienne
(c'est ce qui est écrit sur le menu et que la décoration laisse
supposer : tout faux).
Nous nous arrêtons au Dolphin Center sur
Grassy Key. Le tarif est de 19.5$ l'entrée sur le domaine + 25 $ la
"rencontre avec les dauphins" (serrage de nageoires) par personne + 30
$ le CD de photos souvenir.
Tout ce qu'on peut dire c'est que c'est un
bon business et que cela tourne bien et chiffre vite !
Sur le
chemin du retour (Route N°1 puis Turnpike) nous essuyons un orage
tropical avec des éclairs dans le lointain sur les Everglades et sur
nos têtes (enfin plutôt la tôle de la carrosserie) un déluge quasi
biblique.
Arrivés à Pompano, je compte 200 miles au compteur depuis Key
West (soit 340 km). Nous effectuons de petites courses avant d'aller
nous régaler en bord de canal chez Joe's Riverside Grill.
samedi 21
août
2010
Journée très tranquille. Je
vais me poster aux
alentours pour une petite randonnée pédestre à vocation photographique.
Au butin : de gros camions, des Harleys mais aussi des oiseaux des
marais et des écureuils.
La journée est ponctuée de coups de tonnerre
sonores accompagnés d'éclairs du côté des Everglades.
C'est le
week end et nous nous offrons un restaurant polynésien plutôt chic avec
service de voiturier (10 $). La décoration est superbe et la cuisine
bonne mais sans plus. L'orage s'est déplacé et est arrivé sur nous. Il
pleut des trombes d'eau.
dimanche 22
août
2010
Séjour involontaire dans un
hôpital du comté. Une
seule leçon à en tirer : NE PARTEZ JAMAIS AUX ETATS-UNIS SANS UNE
ASSISTANCE MEDICALE car le moindre soin y est HORS DE PRIX.
lundi 23 août
2010
Pluie toute la journée.
Décidémment la saison des intempéries est en avance cette année.
Nous
nous décidons à sortir tout de même en fin d'après midi direction le
quartier de Coconut Grove à Miami. C'est un quartier plutôt chic et
assez peu animé.
Aujourd'hui c'est la rentrée scolaire (back to
school) avec un indicateur qui ne trompe pas : la noria des bus
scolaires jaunes et une publicité incessante sur le sujet à la
télévision.
Notez aussi qu'ici tout est en grand : les rues sont
des autoroutes et le numérotage des rues peut aller jusqu'à plus de
10.000 sur des dizaines de kilomètres (et oui : dix mille).
mardi 24 août
2010
Départ pour les Everglades avec
un arrêt au CVS le
plus proche pour faire une provision d'anti-moustiques. Nous prenons la
Turnpike, qui est la voie express qui longe au plus près les
Everglades.
Nous constatons une fois de plus qu'il y a beaucoup de
pneus éclatés sur les bas côtés ainsi que que des voitures et camions
en panne sur le bas côté. Les Américains usent souvent leur matériel
jusqu'à la corde.
Nous accédons au Parc National des Everglades
par la Route N°41 à hauteur de Shark Valley. Nous déjeunons dans un
restaurant juste à l'entrée du parc tenu par des Indiens Mikossukee.
A
l'intérieur du parc, nous choisissons d'effectuer une balade de 2h en
petit train (sur pneus) avec un guide accompagnateur. Il très très
chaud et très humide.
La majeure partie des Everglades est en réalité
une rivière dont le faible débit en raison de la très faible déclivité
met un an pour atteindre le golfe du Mexique. A ne pas douter c'est la
saison humide et il y a de l'eau à perte de vue.
Pendant la saison
sèche (de janvier à avril) une bonne partie des Everglades est sèche et
les plantes et animaux doivent adopter des stratégies de survie. Nous
pouvons observer de très nombreux oiseaux aquatiques de différentes
espèces.
A mi parcours le train effectue une halte à hauteur d'une tour
d'observation destinée à la surveillance des incendies. Pour y accéder
il y a une allée bordée d'arbrisseaux et arbustes. Ces "tree alley"
sont les oasis des Everglades.
Là où vivent et se cachent les animaux
dont le fameux alligator. Il y a de nombreux moustiques dont il faut se
protéger. Sur la tour d'observation, nous bénéficions d'un superbe
panorama sur ces étendues plates de nature sauvage.
Nous
apercevons aussi en contre bas dans l'eau quelques alligators
paresseux. Sur le chemin goudronnés nous croisons des cyclistes et plus
rarement des piétons.
Le temps se gate et la pluie nous décourage de
poursuivre plus avant les visites dans les environs. Nous décidons de
rentrer sur Pompano. Nous allons à la plage. Le temps est couvert mais
l'eau est délicieusement chaude et il n'y a quasiment personne sur
l'immense plage.
mercredi 25
août
2010
Comme tous les matins depuis
quelques jours, le temps est couvert.
Nous
prenons l'I95 direction nord pour nous rendre à Palm Beach. Arrivés sur
place nous stationnons la voiture près de la plage. Il pleut encore.
Nous effectuons une petite balade à pied avec notre compagnon
indispensable : le parapluie.
Nous constatons qu'il y a beaucoup de
volet fermés dans les résidences du front de mer. Il y a des plages
publiques et des plages privées. La police est très présente avec des
patrouilles nombreuses. Nous avons que l'impression que flâner est
suspect.
Laquelle impression sera renforcée un peu plus tard en
longeant la côte. Il n'y a nulle part où s'arrêter en voiture et encore
moins stationner. Il faut circuler et la police contrôle quelques
voiures.
Le long de la plage publique la police municipale dans ses
petits véhicules nommés "interceptor" vérifie que les véhicules
stationnés aient bien acquité leur droit de stationnement. Les plages
privées quant à elles ne peuvent qu'être devinées.
La route qui longe
le bord de mer fait de brusques décrochages en raison des propriétés
qui ont un accès plage direct.
Les maisons et propiétés n'ont pas le
style "classique" aux Etats-Unis à savoir de grandes pelouses sans
clôtures, mais au contraire de hauts murs souvent végétalisés pour le
decorum. Bref Palm beach n'est pas un endroit très accueillant.
A force de rouler nous nous retrouvons à West Palm Beach. Nous en
profitons pour déjeuner dans un restaurant cubain.
Nous
poussons notre exploration jusqu'au John D Mc Arthur Beach State Park.
Le droit d'entrée y est de 5$. La nature côtière y est préservée et est
restée intacte depuis l'arrivée des Espagnols. C'est une belle
découverte que ce parc méconnu.
On peut y admirer oiseaux et poissons à
profusion. Sur la plage elle aussi préservée, nous y apercevons une
colonie de pélicans.
Sur le chemin du retour pour rejoindre l'I95,
nous traversons quelques quartiers très populaires voire déshérités.
Cela ne fait vraiment pas envie.
jeudi 26 août
2010
Nouvelle visite à Downtown
Miami. Par beau temps
cette fois ci ! Nous prenons le MetroMover pour nous déplacer après
avoir stationné la voiture pour 3$ (tarif de l'après midi). Nous
visitons le musée d'histoire du comté de Dade qui se trouve dans le
Dade Cultural Center.
Nous allons aussi à Bayside faire quelques
emplettes et notamment des souvenirs originaux qui servirons de
cadeaux. Nous reprenons la voiture pour nous rendre à South Beach et le
quartier Art Déco. Nous prenons un pot sur Ocean Drive en fin d'après
midi.
Quelques photos de nuit et nous allons diner toujours sur Ocean
Drive.
Retour de nuit vers Pompano.
vendredi 27
août
2010
Journée à faire les bagages
puis plage et piscine.
Diner sympa et animé à la Bamba à Fort Lauderdale.
samedi 28
août
2010
Nous partons de la résidence
autour de 14h et une
heure plus tard nous étions dans la salle d'embarquement de l'aéroport.
Tout simplement impressionnant !
En effet, la route était dégagée,
la direction du "Car Rental Center" impeccablement fléchée. La
restitution de la voiture de location se passe en un clin d'oeil avec
facturation au pied de la voiture.
La navette entre le centre de
location de voitures et les terminaux est rapide et à la descente de la
navette un guichet d'enregistrement à l'extérieur de l'aérogare
effectue l'enregistrement express des bagages. Peu de monde aux
formalités douanières et voilà.
Nous avons pris le vol A62 de 18h10 et il nous a fallu 9h30 de vol pour
rejoindre Paris Charles de Gaulle.
--------------------------- Séjour
de 3 semaines à Orlando en août 2007 ----------------------------------------------------------------------------
vendredi 10
août 2007
Départ de Paris à 8h25 par le vol
Air France AF 022 à destination de New York.
New
York ... je n'ai eu l'occasion que d'y faire des escales depuis ma
dernière visite qui remonte à 1995. Ce sera donc pour une autre fois
...
Après une nuit à bord nous
arrivons à l'aéroport JFK à 10h20. Nous sommes en escale et patientons
jusqu'à 16h20 avant de prendre le vol Delta Airlines DL 141 de 16h20 à
destination d'Orlando.
Mais il y a de violents orages sur
la Floride,
et nous allons devoir prendre notre mal en patience.
Nous
embarquerons donc avec beaucoup de retard pour arriver à destination
vers 23h.
L'arrivée sur Orlando est assez
magique quand l'avion est à
l'approche de l'aéroport et quand il fait nuit noire dehors, alors
toutes les lumières de cette ville - perdue au milieu de la nature et
de l'eau - brillent et l'on distingue distinctement les lumières
féeriques des parcs d'attractions.
A
l'arrivée, direction le comptoir de location de voiture. On voit qu'ici
le tourisme est une industrie, car tout est très bien rodé. Pas de
queue, tout a été préparé à l'avance. Il faut se rendre au parking
(juste en face du comptoir)
et il ne reste plus qu'à choisir
son
véhicule (dans la bonne catégorie bien sûr). On hésite, on compare, on
se décide.
On charge les bagages. Les clefs
sont déjà sur le tableau de
bord. Et en route !
Bon à savoir :
la voie express - la route 528 - qui mène à l'aéroport international
est à péage (1.25$). Heureusement que j'avais encore des pièces de
monnaie.
Une bonne carte routière
consultée à l'avance ... et pas besoin de GPS. Nous arrivons à bon port
à la résidence quelques dizaines de minutes plus tard. Agréable
surprise : tout est spacieux dans l'appartement.
samedi 11
août 2007
La
journée a été consacrée au repérage des lieux et la visite
d'International Drive, l'artère de la zone des parcs d'attraction.
Notre
résidence est près le l'Apopka Vineland Road et le royaume magique
débute à quelques kilomètres seulement.
Nous nous apercevrons ensuite
qu'il faut faire encore beaucoup de kilomètres une fois l'entrée
franchie pour se rendre par les voies express a 2x4 voire 2x3 voies
vers les différents parcs Disney.
En
tout cas nous ne risquons pas de mourir de faim car il y a des centres
commerciaux et des restaurants (presqu'exclusivement des chaînes
d'enseignes) partout - tourisme oblige - .
Petit
truc pour les restaurants : ne pas oublier d'emporter les carnets ou
cahiers de coupons de réduction que l'on trouve un peu partout
(disponibles notamment au Visitor Center sur International Drive).
Cela
peut faire économiser quelques dizaines de dollars sur la facture ...
quand on a trouvé le bon coupon pour le bon restaurant !
Il y a plusieurs supermarchés et
des magasins de souvenirs et de gadgets.
Tout
est très accessible et les parkings sont immenses. La Floride ne manque
pas d'espace. Nous faisons nos courses pour quelques jours avec
beaucoup de boissons car ça cogne dur au soleil.
Ce
qui assez frappant c'est que si tout est fait pour la circulation et la
voiture, on constate assez vite l'obligation d'allez quelque part. Cela
semble une évidence mais il n'est pas question de stationner n'importe
où ni même le long d'une route.
Il faut trouver un parking pour
s'arrêter. Ici pas question de flâner.
International
Drive est une très longue artère urbaine jalonnée d'attractions comme
Sea World et d'autres comme la Maison à l'envers
... et bien sûr avec
des restaurants ,des salles de spectacle et des centres commerciaux
tout le long de ces quelques dizaines de kilomètres.
Le
passage non pas obligé mais conseillé est le Visitor Center qui dispose
de gens aimables prêts à répondre à toutes les questions. On y trouve
des brochures de quasiment toutes les attractions d'Orlando.
Si les
navires amiraux d'Orlando restent les 6 pars Disney et les 2 parcs
Universal, le nombre des autres du plus petit au plus grand est
invraisemblable ! On pourrait y passer sa vie. Bref il faut faire des
choix drastiques pour des questions de temps et budgétaires.
Car ici
tout incite à la dépense.
Pour notre part, le choix initial
est
confirmé après avoir compulsé les dizaines de brochures, à savoir que
nous allons nous concentrer sur l'essentiel : Disney et Universal et
faire l'impasse sur le reste pour ne passer toutes nos vacances dans
les parcs quand même.
dimanche 12
août 2007
Nous
retournons au Visitors Center pour acheter nos billets d'entrée aux
parcs Disney d'abord et nous poursuivons par la visite de la ville
d'Orlando.
Nous remontons vers le
nord sur cet Interstate N°4 qui va devenir incontournable tout au long
de notre séjour. Ici en Floride il fait bien sûr très chaud et on est
frappé par plusieurs choses :
- les motards (à 90% sur des
Harley Davidson) roulent sans casque y compris sur l'autoroute !
- il y a des pneus éclatés ou des
morceaux de pneus assez souvent sur les bas côtés.
- les Floridiens adooorent les
Hummers peut être est-ce le secret de leur bonne Hummer.
Nous
arrivons dans le centre et nous nous arrêtons près du parc du lac Eola.
C'est le début d'après midi et il fait une chaleur terrible assez
difficile à supporter (on s'y habitue quand même au bout de quelques
jours heureusement).
La balade ne durera pas très
longtemps car outre la lourde chaleur, le centre d'Orlando n'a pas de
charme.
lundi 13 août
2007
On
attaque les choses sérieuses : le 1er parc du séjour. Et a tout
seigneur tout honneur, nous commençons par le Royaume Magique lui même.
Dès
les portes franchies nous roulons pendant une bonne vingtaine de
minutes sur les voies express à l'intérieur du parc avant d'attendre
notre objectif.
Arrivés au point de stationnement
sur l'immmmmmense
parking, il nous faudra encore prendre un train monorail pour rejoindre
le parc.
Pour ceux qui connaissent la
version briarde de Disneyland, il y aura peu de surprise. A ceci prêt
qu'à Orlando le parc est beaucoup beaucoup plus grand avec plus
d'attractions. Ici les bateaux à aubes du Mississippi chers à Mark
Twain circulent sur de vrais lacs !
En bref c'est bien mais pas très
dépaysant.
A noter cependant que l'attraction
des pirates des Caraïbes
est climatisée et refroidie tellement il fait chaud dehors. Le couvre
chef est de rigueur.
A noter aussi
qu'à chaque atttraction à sensations (Espace Montagne ...) il y a des
pancartes partout avertissant des risques et grands dangers
encourus.
A
l'expérience c'est juste une ruse pour les assurances car de fait elles
sont moins percutantes qu'à Disneyland Paris !
mardi 14 août
2007
Au
suivant ! on s'attaque cette fois à Epcot Center reconnaissable en
raison de sa grande sphère alvéolée. Là au moins c'est du nouveau. Les
attractions sont peu nombreuses car il y a surtout des expositions et
autres ateliers sensoriels.
Ceci dit on retrouve deux
attractions de
Disneyland Paris : Chérie j'ai rétrécit le public et Mission
Space.
A
noter comme attractions à succès (mérité) : Soarin, un simulateur d'un
vol en parapente au dessus de la Californie et Test Track un circuit
dans des ateliers de test automobile qui finit en une accélération
fulgurante ... très très chouette.
Epcot
est construit en deux parties complètement séparées : la partie
attractions brievement décrite ci dessus et la partie des pavillons
nationaux.
Ces pavillons sont très
bien faits en général et offre en ultra concentré quelques aspects de
chaque pays.
Les disneysiens qui tiennent ces
pavillons (en général on
y trouve un ou plusieurs restaurants et des boutiques) sont tenus par
des nationaux : des Mexicains pour le Mexique, des Français pour la
France ... Bref on s'y croirait et on fait le tour du monde en peu de
temps.
Nous avons déjeuner dans le
restaurant mexicain qui se trouve à
l'intérieur de la pyramide maya. Les décors sont très soignés - à la
Disney - et en plus c'était très bon ! avec un orchestre de Mariachis
qui faisait éclater les cuivres régulièrement.
Une
petite mousse dans une grosse choppe à la taverne bavaroise et on
repart en marchant de travers vers le clou des pavillons : celui des
Etats-Unis d'Amérique. Une grande maison blanche à colonnades of
course.
Un beau hall d'entrée, des
chanteurs à cappella (sortes de
Christmas carols) et l'apothéose : un film à la gloire de ce grand et
beau pays.
Très très emphatique, on le
regarde de façon un peu détachée
quand on est étranger mais les Américains doivent surement beaucoup
apprécier.
mercredi 15
août 2007
De l'eau, de l'eau ! La série
continue et nous allons faire trempette à TYPHOON LAGOON.
Comme
dans tous les parcs Disney, la décoration est très soignée et tout est
impeccable. A signaler : dans les deux parcs acquatiques le
stationnement est gratuit.
Il fait chaud voire très chaud et
un petit
conseil pour ne pas se bruler la plante des pieds : emmenez des tongs
ou des "chaussons de piscine" que l'on conserve à ses pieds lors les
attractions et autres glissades (qui se vendent pas très cher dans les
nombreux bazars
et autres magasins de souvenirs).
Il y a des points
d'eau partout et des mini douches aspergentes partout, ce qui permet de
se rafraîchir.
Typhoon Lagoon est
plus indiqué pour les familles avec des enfants en bas age que son
alter ego Blizzard Beach. Iy y a des bassins et pataugeoires partout.
Le
centre du parc est constitué d'une grande piscine (plutôt un bassin en
fait) à vague (concept qui a été repris en Europe par Center Parc - le
parc du centre) et quand la sirène qui annonce l'arrivée du typhon
retentit tout le monde se précipite à l'eau
pour se faire secouer par
la houle qui se déchaîne.
Là aussi la
judiarisation a frappé : à chaque attraction et bassin se trouve un
panneau qui avertit de toutes les restrictions et dangers lié à l'eau
et conseille d'être un "nageur aguerrit" y compris dans les bassins de
50 cm !
Autre signe distinctif de Typhoon
Lagoon par rapport à Blizzard Beach sont les multiples descentes en
bouées de toutes sortes.
jeudi 16 août
2007
Place
à l'aventure ! Nous voilà plongés dans la jungle et la brousse à ANIMAL
KINGDOM. C'est Thoiry puissance 10. La végétation est luxuriante, bref
on s'y croirait ! On peut y voir beaucoup d'animaux de toutes sortes et
de tous les continents.
Bien sûr la vedette est ici
l'Afrique avec
l'incontournable safari dans un vrai gros camion 4x4 avec un chauffeur
qui trimbale ses passagers sur un grand parcours. Très sympa. Les
visites à pied sont bien elles aussi : les gorilles, l'Inde, le monde
des oiseaux
... il y en a pour tous les goûts.
Comme
c'est avant tout un parc d'attraction avant d'être un parc animalier,
il y a tout un tas d'attractions dont la vedette est de loin
l'impressionnante montagne russe "Expedition Everest". L'attraction de
Dinoland USA est aussi très bien.
vendredi 17
août 2007
Nous terminons la semaine - avant
un week end bien mérité - par le dernier grand parc Disney : DISNEY -
MGM STUDIOS.
La
aussi nous sommes en terrain de connaissance puisque son petit frère de
Disneyland Paris en est directement inspiré. A part la tour de la
terreur qui n'a été inaugurée dans la Brie qu'au printemps 2008, alors
que nous avons pu le faire (enfin eux, pas moi),
mais on ne va pas en
faire tout un fromage.
Les décors sont très bien. Mais
cela trop un goût de déjà vu et ce parc est celui qui nous a le moins
plu.
samedi 18
août 2007
Direction
la ville de Celebration, qui se trouve être la ville américaine idéale
selon les critères du fondateur Walt Disney. Tout y est impeccable mais
manque quand même un peu d'âme.
Nous
continuons ensuite direction KISSIMMEE, ancienne ville d'éleveurs de
bétail reconvertie en extension d'Orlando. Le "centre" a bien sa rue de
cow boy avec des maisons "anciennes" mais le reste de la ville - enfin
si l'on peut dire - n'est constitué que routes
bordées d'hotels et de
centres commerciaux.
Pour finir nous
contiuons direction Orlando et l'un de ses quartiers les plus chics :
Winter Park. Comme son nom l'indique, ce quartier était un lieu de
villégiature d'hiver apprécié des habitants de la Nouvelle
Angleterre.
Comme dans toute cette partie de
la Floride, il y a des lacs naturels
partout. Les plus belles maisons donnent sur les lacs. Cela vaut
vraiment le détour car la plupart des maisons sont vraiment très
belles.
Elles ont ce chic américain de
faire des constructions qui "ont
de la gueule" avec 3 planches et 4 clous (j'exagère bien sûr ... mais à
peine).
Les jardins sont taillés au
cordeau et bien entretenus et
toujours ce sentiment d'espace et d'infini constitué par la quasi
absence de murs et barrières. D'ailleurs ici aussi les terrains sont
plutôt de taille réduite au regard de la taille des demeures.
dimanche 19
août 2007
C'est
dimanche, nous prenons nos serviettes, montons dans notre engin
motorisé et vamos a la playa ! Direction Plage Cacao (en français ça
sonne ridicule mais en anglais Cocoa Beach ça jette !).
Nous
prenons la route à péage qui part d'Orlando. La route est toute droite.
Arrivés sur la cote nous prenons direction le sud en direction de Miami
... mais nous n'avons pas prévu d'aller jusque là.
Nous franchissons le
bras de mer sur l'un des nombreux pont pour atteindre notre destination
Cocoa Beach qui se trouve en fait sur une île tout près du
continent.
Presque tout le littoral
atlantique de la Floride est doublé d'un
chapelet d'iles si proches de la cote que le bras de mer n'est pas plus
large qu'une rivière. Cela permet quand même de tripler la superficie
des plages !
Arrivés à Cocoa Beach,
nous stationnons au hasard près de la mer non loin du fameux magasin de
surf Ron Jon.
Il fait chaud, et heureusement la
plage est toute proche,
mais non allons quand même acheter deux petits parasols chez Ron Jon
car c'est intenable sur la plage.
De façon anecdotique nous sommes a
la
même caisse / comptoir en même temps qu'une pipeule de la chanson
française (mais je suis là incognito et elle ne m'a pas reconnu. moi
non plus d'ailleurs).
Les enfants me signalent
discrètement que c'est X
(celà est confirmé car elle est accompagnée d'une femme qui l'appele
par son prénom.
Je regarde la pipeule en question
est je ne vois qu'une
quasi adolescente acnéique et palote.
Quelques longs mois plus tard,
"on" me fait venir devant la télé pour me la montrer qui passe à une
émission de télé.
J'ai beau faire des efforts
d'imagination je ne la
reconnais absolument pas en cette personne qui c'est transformée grâce
au maquillage et à la cosmétique en quasi beauté. C'est
dingue.
Bref
c'était juste une anecdote.
Il fait
donc très chaud sur la plage. Il y a peu de monde. Je m'approche
prudemment du rivage et bonne surprise : l'eau est chaude ! Tout le
monde fait trempette et nous passons le reste de l'après midi sur la
plage à lire.
Au retour nous poussons
jusqu'à Cape Canaveral, mais il n'y a rien de spécial à voir lorsqu'il
n'y a pas de lancement de navette spatiale.
lundi 20 août
2007
Blizzard, vous avez dit blizzard ?
Après la chaleur de la plage tropicale ce sera donc la plage du
blizzard : Blizzard Beach.
Blizzard
Beach est l'un des deux parcs aquatique de Disney World. Son thème est
l'hiver et la tempête. L'architecture du parc est très alpine avec des
bâtiments en forme de chalets avec de la simulation de neige et de
glace omniprésente.
Mais rassurez vous nous sommes
toujours en climat
subtropical et il fait chaud.
Pour
ceux qui connaissent Center Park, c'est le même concept mais en
beaucoup plus grand et à l'air libre. A l'entrée il y a un système de
casiers et de vestiaires.
Petit conseil : comme il fait très
chaud et
que cela brûle la plante des pieds, les chaussons de natation (en vente
dans tous les bons magasins d'Orlando) sont très très pratiques pour se
déplacer partout en les ayant toujours aux pieds
et sans se soucier de
savoir où l'on a posé ses tongs.
Les attractions sont très
plaisantes avec beaucoup de longues glissades rapides.
mardi 21 août
2007
Jour
de pause. Pas de parc aujourd'hui, mais juste du magasinage dans les
grands "malls" à ciel ouvert et une petite visite à Orlando.
A
Orlando nous somes allés faire un tour du côté de Winter Park, qui
comme son nom l'indique est un lieu de villégiature hivernale très
prisée des habitants aisés de la Nouvelle Angleterre et de New
York.
Les plus belles maisons sont
agencées autour de lacs naturels.
Tout y
est impeccable, pas une feuille de travers sur les arbres et des
maisons comme on en voit dans les meilleures séries américaines :
grandes, spacieuses et bien sûr avec deux garages.
C'était
quelques mois / semaines après l'éclatement de la crise immobilière des
crédits subprimes. CountryWide faisait encore passer des spots
racoleurs à la télévision avant sa déblâcle finale.
A noter que la
Floride est l'un des Etats les plus touchés par cette crise immobilière.
mercredi 22
août 2007
C'est
parti pour le second tour de visites dans les parcs Disney. Ce sera
Epcot pour aujourd'hui. Nous prenons tout notre temps pour reviser tous
les pavillons des différents pays et refaire l'attraction du circuit de
vitesse.
jeudi 23 août
2007
Retour à Animal Kingdom -
décidémment mon parc Disney préféré -.
vendredi 24
août 2007
Direction
Typhoon Lagoon. Nous y passons la journée jusqu'à ce qu'en fin d'après
midi la pluie se mette à tomber. A ce moment toutes les attractions,
piscines et bassins sont alors arrêtés. La pluie devient de plus en
plus forte et aucune éclaircie à l'horizon.
Nous décidons de rentrer à
la résidence. Bien nous en a pris car il pleuvra sans discontinuer
jusqu'au lendemain matin avec en prime un orage tropical assourdissant
sous un ciel de plomb.
samedi 25
août 2007
Le
ciel est encore un peu sombre en ce samedi, mais nous décidons de
consacrer la journée à une ballade vers la cote et d'y faire une
ballade en bateau-ventilateur, les fameux airboats
de Floride.
Il
nous faut auparavant traverser toute l'agglomération d'Orlando. J'avais
repéré un itinéraire qui me faisait découvrir un autre endroit de la
ville.
Mauvaise idée ! il a fallu un
temps fou pour traverser la ville sur ces artères qui ne sont que
larges avec des centres commerciaux et des zones d'activités tout le
long avec des carrefours et donc des feux toutes les quelques centaines
de mètres.
Nous avions réservé (35 $
par personne pour 1h 1/2 qui se sont transformées en 2h) et nous sommes
arrivés juste à l'heure au niveau de la Saint John's river pour
embarquer avec notre guide sur notre airboat.
Notre Airboat et notre guide nous
attendaient sur le ponton en bord de rivière.
Nous
mettons nos casques-écouteurs sur les oreilles et nous voilà partis
dans le vrombissement de l'hélice gigantesque qui nous propusle sur
l'eau.
Ca décoiffe ! et de temps à autres
dans notre élan nous passons
sur de petites langues herbeuses de terre ferme pour retrouver l'eau
quelques mètres plus loin.
C'est le
monde du cyprès dont le feuillage barbu affleure l'eau et aux racines
immergées. Les oiseaux sont légion et notamment les échassiers.
Du
côté des alligators, nous ne sommes pas déçus car il y en a partout !
L'espèce se porte très bien (estimée à 1 million d'individus) et le
gouvernement organise des battues régulière pour maintenir leur
population à un nombre raisonnable.
Notre guide a d'ailleurs un permis
de chasse et fait partie de ces régulateurs de population.
Contrairement à ce que nous
pensions, ce sont des animaux plutôt
timides en fait qui se s'attaquent qu'à beaucoup plus petit qu'eux.
C'est ainsi que les troupeaux de bovins peuvent paître en toute
quiétude les pieds dans l'eau.
Nous
sommes surpris par un orage et une pluie battante en pleine balade qui
nous oblige à nous réfugier dans un bois de cyprès.
Les arbres sont
tellement grands qu'ils nous protègent pendant un moment de la pluie.
Une fois le moteur coupé, à part le bruit de la pluie et le clapot des
gouttes sur la surface de l'eau, un silence absolu règne en ces
lieux.
Nous sommes hors du temps avec
cette végétation inhabituelle pour des
européens.
Sur le retour nous faisons une
seconde halte refuge dans une cabane qui sert d'abris aux troupeaux de
vaches en hiver.
L'expérience a été toute à fait
intéressante.
dimanche 26
août 2007
Petit tour sur la côte à Cacao
Beach avec balade dans le centre ville. C'est très calme même au mois
d'août.
lundi 27 août
2007
De
retour dans le coeur du sujet à Orlando : les parcs d'attraction. Cette
fois ci ce sont les studios UNIVERSAL qui sont au programme.
Nous
commençons par UNIVERSAL STUDIOS. Cela constraste avec DISNEYLAND car
ici tout est très urbain. A peine sortis de l'Interstate nous voilà
arrivés dans un grand parking de ville couvert de plusieurs étages.
C'est
très nouveau pour nous a part quelques attractions que l'on retrouve en
Seine et Marne. Il y a beaucoup de concerts de rue en direct. Les
spectacles sont pleins d'humour et sont très interactifs avec la
participation des spectateurs.
Les spectateurs sont très bon
enfant.
Bref l'ambiance est très détendue. C'est d'autant plus agréable qu'il y
a très peu d'attente aux attraction et il n'y a besoin de jouer des
coudes nul part. Tout est grand et spacieux.
mardi 28 août
2007
C'est le tour d'ISLAND OF
ADVENTURE. Les décors sont très bien faits et soignés jusqu'au moindre
détail.
mercredi 29
août 2007
Petite
expédition pour un trajet d'environ 2h de voiture en direction de Saint
Augustine (St Augustin) sur la côte un peu au nord en remontant la
Floride.
C'est la ville la plus
ancienne du territoire des Etats-Unis. Fondée en 1565 par l'Espagnol
Pedro de Avilés, celui là même qui a fait échoué dans le sang les deux
tentatives sérieuses de colonisation de la Floride par des protestants
français : Jean Ribault et René de Laudronnière.
Pour en savoir plus : http://theses.enc.sorbonne.fr/document121.html
Cette
petite ville de bord de mer a conservé de nombreuses maisons anciennes
et surtout la forteresse Saint Marc (castillo de San Marco).
Sa visite
est très instructive. En compulsant les cartes géographiques et
notamment celles des courants marins, on comprend l'importance
stratégique de la Floride aux yeux des Espagnols.
En effet c'est le
courant de Floride qui permettait de regagner rapidement l'Europe aux
gallions espagnols en provenance des Caraïbes, du Mexique et de
l'Amérique latine.
C'est aussi pourquoi la cote
floridienne a été
infestée de pirates au temps des fameux pirates des Caraïbes.
jeudi 30 août
2007
Repos total et préparation des
bagages.
vendredi 31
août 2007
Retour
vers la France avec une escale à Atlanta. Les employés de Delta
Airlines nous ont fait prendre l'avion suivant sans nous demander notre
avis.
Resultat : avec les turbulences
dans le ciel de Floride (c'est le
début de la saison des cyclones dans l'espace caraïbe) l'avion a pris
du retard et nous sommes arrivés très très justes pour prendre la
correspondance sur le vol Air France transatlantique.
Bref de l'émotion
puisque nous avons du piquer un sprint dans l'aérogare. Mais pour le
reste tout s'est bien passé.
les
2 parcs aquatiques de DISNEYWORLD :
TARIFS DES BILLETS D'ENTREE AUX PARCS DE
LOISIR
1- les tarifs dans notre "resort" (Cypress
Pointe sortie 68 sur l'I4)
2- les tarifs officiels Disney au centre
des visiteurs d'International Drive
le prix s'effectue de la façon suivante :
1- le tarif de base selon la durée
2 - les options facultatives
le principe est simple : la dégressivité
LES PLANS :
INTERNATIONAL DRIVE
ORLANDO : parcs et centre ville
CARTE ROUTIERE OFFERTE PAR LE LOUEUR DE
VOITURES ALAMO
Premières photos en vrac du Royaume
Magique et des environs :
entrée du royaume magique /
Magic Kingdom
petit train
qui relie les parkings aux parcs
la grande
sphère d'Epcot
il n'y a
personne sur la Harley Davidson ...
Ibis et
nénuphars
les camions
semi-remorques qui sillonnent les Interstate à un train d'enfer ...
duel ...
KISSIMMEE :
ville anciennement spécialisée dans l'élevage
monorail qui
relie les principaux parcs entre eux
l'une des entrées de Disney
World
parcs
UNIVERSAL
parc Universal
on dirait un
vrai !
Tyranosaure Rex
[...]
carnet
de voyage carnet de voyage
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