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Iles Canaries / Canarias

Séjour d'une semaine à Fuerteventura en octobre - novembre 2015

Séjour à Fuerteventura du 31 octobre au 7 novembre 2015

température :        25° le jour et 21° le soir et la nuit

Samedi 31 octobre 2015

Nous sommes partis bien en avance pour l'aéroport d'Orly. Comme nous sommes hors vacances scolaires, la route est bien dégagée et à l'aéroport le dépose bagage et les formalités se font très rapidement et sans queue. Nous avons choisi un vol direct Paris - Fuerteventura (Puerto del Rosario) opéré par VUELING. Nous nous faisions la remarque que les premières fois que nous sommes allés aux Canaries (2002 et 2004) il n'existait qu'une seule liaison directe entre la France et les Iles Canaries, qui était Paris - Tenerife. Les troubles dans le monde arabe de ces dernières années et plus particulièrement les attentats islamistes anti-européens en Tunisie ont permis une "redécouverte" des iles Canaries comme une destination soleil proche et sûre.
Nous avons laissé la voiture au parking P2 d'Orly Ouest. C'est un peu cher mais très pratique car il débouche directement dans le hall qui dessert les destinations ibériques notamment avec Vueling et TAP.
L'avion n'est pas plein et il reste de nombreuses places de libre et notamment toutes les rangées devant nous. Malheureusement les PNC font déplacer un couple avec un très jeune enfant (2 ans environ) juste sur la rangée devant nous. Le gosse n'arrêtera pas de nous emmerder en se mettant debout sur son siège et en nous regardant en permanence ou bien en passant sa main morveuse sur notre hublot. Bref c'était un peu pénible d'autant plus que les parents ont totalement laissé faire.
Arrivé à l'aéroport après un vol sans encombres de 4h nous récupérons notre valise et je fais la queue pour la voiture de location. J'ai loué via Thrifty qui fait partie du groupe Hertz. Je ne comprends d'ailleurs pas l'intérêt d'avoir 2 marques séparées alors que tout en en commun : comptoir, véhicules... Heureusement que nous sommes arrivés dans les premiers car d'une part il y a eu des tentatives permanentes de resquille puisque le comptoir commun avait deux guichets et que certains voulaient passer devant  tout le monde sous prétexte qu'ils disaient pour les uns que c'était le comptoir Hertz et pour les autres les comptoir Thrifty. Moi qui suis d'une nature plutôt réservée, s'il y a bien une chose que je ne supporte pas c'est les resquilleurs dans les files d'attente (comme à Disneyland par exemple) j'ai arrêté et interpellé plusieurs fraudeurs en les ramenant à l'arrière de la queue. Mais nous avons vu à l'oeuvre la championne toutes catégories de la resquille (alors qu'heureusement pour elle j'étais déjà à mon comptoir) : une allemande qui est arrivée directement au comptoir en montrant un papier avec un tas d'explications en allemand et qui est passé devant une personne qui était déjà au guichet en déposant de force son document entre les mains de l'employée de Hertz qui a laissé faire. Il faut dire que c'est la tour de Babel dans ce genre d'endroit car il y a des Français, des Allemands, des Suisses, des Anglais, des Espagnols... et l'inter compréhension n'est pas facile. Même si de facto la lingua franca est l'anglais, que je me refuse à parler hors des pays anglophones sauf en cas d'urgence, la plupart des gens y compris les employés de l'aéroport le parlent comme une vache espagnole. Autre sujet d'énervement c'est la pratique de plus en plus systématique de la part des employés des loueurs automobiles de réaliser une vente forcée d'assurance tout risque qui coûte quand même autour de 200 euros pour une semaine. Evidemment cela prend du temps car il faut expliquer et convaincre des clients qui pour la plupart ont déjà tous pré réglé. Montre en main je pense que cela fait plus que doubler le temps de passage au guichet ...même pour ceux qui comme moi refusent en préférant régler une caution. L'employé revient sans cesse sur le sujet et compare le montant de la caution (670`€) au montant de la prime de 200€ alors que cela n'a rien de comparable. Du coup la file d'attente s'est allongée d'une manière interminable au fil des débarquements de passagers. De toute manière les employés n'en ont rien à faire car je pense que leur principal objectif est de vendre l'assurance sur laquelle ils sont commissionnés. Nous récupérons enfin notre voiture : une FIAT punto ...dont l'une des portes ne se ferme pas ! Je vais au comptoir et on me fournit une autre voiture une Hyndai qui pour une raison mystérieuse se met à couiner régulièrement sans  qu'on sache pourquoi. Nous partons enfin vers le nord de l'ile pour Corralejo notre lieux de villégiature. Nous sommes accueilli ...par la pluie ! incroyable ici quand on voit le paysage presque totalement désertique et désolé ! mais oui je dois mettre en marche les essuie glace ! Bref c'est Fuerte-Aventura !
L'ile est petite et nous avons tôt fait d'arriver à Corralejo. Juste avant d'arriver le paysage change radicalement puisqu'on passe de pierres volcaniques à des dunes de sable et les plages sur la droite semblent immenses. Nous apercevons du monde sur les plages. Nous trouvons sans trop de mal notre résidence : Dunas Club qui est près du port. Le bâtiment est comme presque tous ceux de Corralejo issu d'une urbanisation touristique rapide et sans aucun charme. Mais c'est fonctionnel et l'appartement assez grand. Le temps de s'installer un minimum, Il est presque 19h et il fait nuit. Dehors souffle un petit vent qui refroidit l'atmosphère. Nous prenons la voiture pour faire un ravitaillement dans un centre commercial. Le plan de circulation de la ville est organisé en sens uniques et il faut faire tout un circuit dans le centre ville. Les places de stationnement sont rares ici même à cette période de l'année. Nous avisons une place libre et partons dans la rue principale qui nous avions repéré et ou se trouve un HiperDino. Nous y achetons de l'eau et quelques nécessités dont ne dispose pas l'appartement. Nous décidons de rester sur place pour diner et nous avisons un restaurant qui a l'air sympa dans une rue perpendiculaire à la rue principale : Le Casa Manolo. Nous n'avons pas réservé et il nous faudra attendre environ 30 minutes, le temps de faire un petit tour exploratoire dans la rue principale bordée de bars et boutiques. Nous y dinons de tapas canariennes excellentes avec une bouteille de Rioja le tout pour 40€. Imbattable !. Nous y retournerons. Comme nous sommes le 1er novembre et qu'il y a de nombreux anglais, c'est un défilé de jeunes monstres d'Halloweeen dans les rues. Même les petits espagnols s'y mettent.
De retour à l'appartement nous nous mettons au lit.

Dimanche 1er novembre 2015

Lever tardif en ce dimanche matin. Le temps de nous préparer il sera presque midi quand nous mettons le nez dehors. Nous vous voir a quoi ressemble notre environnement immédiat. Notre résidence le Dunas Club forme un bloc entouré de quatre rues. S'il n'a aucun charme, sa situation géographique est excellente : tout près du rivage et à deux pas du port et du centre ville. De la promenade du bord de mer on aperçoit en face l'ile de Lanzarote et l'ilot de Los Lobos. Par contre il n'y a pas de plage à cet endroit dont la cote est constituée de rochers volcaniques. Nous allons vers le port qui est constitué d'une jetée avec un petit terminal de ferry et d'une marina. Il y a aussi un hangar dédié aux pêcheurs. La cote et donc la promenade du bord de mer (avenida Maritima) est très découpée et c'est aussi ce qui fait son charme. Il y a foison de restaurants et quelques boutiques dans les environs. Il y a du monde partout sans que ce soit la foule. Dans une échancrure de la côte il y a une petite plage de sable qui est prise d'assaut. Nous poussons jusqu'aux lieux ou nous étions la veille au soir et la rue principale. Tout est très proche de notre résidence à pied. Comme il est déjà 13h nous nous arrêtons un peu au hasard dans un restaurant avec terrasse pour un déjeuner rapide. C'est la Casa Viejo, nous y prenons des tapas (des crevettes et un plat chacun de sardines) avec une carafe de sangria. Bof bof bof, car les crevettes étaient minuscules et sans gout tandis que les sardines n'étaient manifestement pas des plus fraiches. Quand à la carafe de sangria au final elle nous a coûté le même prix que la bonne bouteille de Rioja de la veille soit 12€. Quant au patron, très probablement marocain il voulait absolument nous faire prendre 8 plats de tapas en disant que c'était "l'usage". N'importe quoi.
Sur le retour nous poussons jusqu'au terminal des ferry pour nous renseigner sur les tarifs. Pour la traversée avec une voiture vers Lanzarote il en coute 139 €. Pour l'ilot de Los Lobos en face c'est 15 € par personne.
Nous prenons la voiture pour aller explorer un peu l'ile. Nous nous dirigeons vers La Oliva. Nous allons voir ce qui est présentée comme la montagne sacrée de Tindaya un peu plus au sud. La route travers un paysage totalement désolé de caillasse et de quelques "montagnes" (de 300 à 500m) totalement pelées. A Tindaya, nous circulons un peu dans ce village sans intérêt avant de reprendre la route vers El Cotillo. Arrivés à El Cotillo, nous suivons la direction du phare de Toston. en suivant la route cotière. Nous visualisons quelques restes des dégâts du boom immobilier entre 2004 et 2008 avec partout des traces de lotissements : des début de rue, des traces de trottoirs, des  tuyaux techniques rouges qui sortent de temps en temps... A Toston, le phare est en rénovation. L'endroit est venteux et la mer est carrément démontée en permanence. Les rouleaux sont impressionnants. De l'autre coté de la petite anse tout est très sauvage et nous apercevons quelques campings cars stationnés de façon éparse. Nous revenons vers El Cotillo. Elle n'a rien du "village de pêcheur" décrite dans les divers guides. C'est un ensemble d'immeubles assez récents presque tous sans charme ni recherche sauf peu être un seul en bordure de mer. Les plages à proximité immédiate d'El Cotillo ainsi que celle qui est juste un peu plus au nord sont faites de sable et fréquentées. Au sud de la ville se trouve une tour ancienne (fermée de dimanche) et on se trouve ici sur un promontoire rocheux. La côte sud est venteuses et l'on voit d'énormes vagues se former avant d'éclater sur des rochers immergés formant de grandes gerbes d'eau bien avant le rivage.
Sur le retour nous repassons par La Oliva. L'église est typique des Canaries. A Villaverde, nous faisons un crochet pour admirer deux moulins magnifiquement conservés et rénovés.
Retour à Corralejo.

Lundi 2 novembre 2015

Incroyable, peu après notre lever, une averse se met à tomber. En passant la tête sur le balcon nous apercevons quelques personnes courir dans la rue surprises par l'averse. Mais restons sérieux nous sommes aux Canaries et à Fuerteventura de surcroit, l'ile des chèvres et de la sécheresse absolue (il parait que Lanzarote est pire) et cela dure juste quelques minutes.
C'est très probablement un jour férié en Espagne car dans les petites villes non touristiques ou nous sommes passés, les commerces avaient baissé leur rideau.
Lever tardif et départ de l'appartement vers 12h. Direction Betancouria la première capitale des Canaries en 1404 lors de la conquête par le seigneur normand Jean de Béthencourt au service du roi d'Espagne.
Sur le chemin nous nous arrêtons près de Tefia pour photographier un beau moulin.
Betancuria étant située dans une petite vallée, il faut grimper quelques routes sinueuses pour y a accéder et en repartir. Mais pour ceux qui connaissance cela n'a rien à voir avec les routes de montagne de Ténérife de Gran Canaria. Betancuria est la plus jolie localité de l'île. C'est tout petit , en espalier et les maisons et bâtiments y sont anciens et bien rénovés. Il était autour de 13h quand nous y sommes passés et il y avait pas mal de monde en visite. Comme il y a peu de restaurants nous avons opté pour la Casa Santa Maria qui donne sur la place de l'église. C'est un bel établissement avec des patios, de grandes salles bien décorées et des plantes et fougères partout. La cuisine est locale et typique avec un excellent rapport qualité prix. Nous n'avons pris qu'un plat chacun (autour de 21€) : des langoustines et du cochon ibérique et c'était tout simplement délicieux. Le tout avec comme il se doit une bouteille de Rioja.
Sur le retour nous sommes passés par Pajara dont l'église était fermée et Tuineje. Juste avant Tiscamanita, nous avons fait une halte dans une "usine" d'aloe vera pour nous approvisionner en produits.  Nous sommes passés par Antigua, qui n'a pas grand intérêt. A Corralejo, pour le soir nous allons prendre quelques tapas au Cabrito.

Mardi 3 novembre 2015

Aujourd'hui ce sera plage.Nous voulons profiter de la grande zone naturelle de dunes qui se trouve à l'entrée de Corralejo. La plage en centre ville n'est pas vraiment une option car elles sont trop petites et certaines bien rocheuses.
Nous commençons par notre désormais promenade traditionnelle vers le centre ville pour aller faire quelques courses en passant par les quais, les restaurants du bord de mer.
Ensuite nous prenons la voiture et au lieu de faire tout le tour par les ronds points extérieurs nous coupons par l'une des grandes artères pour voir à quoi ressemblent les résidences de vacances qui forment l'ensemble urbain de toute l'entrée de Corrajelo. Tout se ressemble ou presque sans aucune originalité. A un angle avant de retrouver l'axe principal se trouve un immense complexe hôtelier en chantier dont on ne sait s'il est en construction ou abandonné. Nous roulons doucement car nous sommes tout proche de la zone des dunes. Le long de la cotes sur notre droite se succèdent des résidences individuelles et de tourisme avec quelques petites rues d'accès minuscule en impasses. Nous continuons et dépassons la dernière construction. Il y a un parking sur la gauche mais cela nous nous inspire pas. Nous roulons un peu et voyons au loin une zone de parasols bien alignés et identiques hors de toute zone construite. Nous décidons d'aller voir et stationnons immédiatement à droite sur le bord de la route. Il y a une zone de stationnement prévue le long de la route des deux cotés sur des kilomètres. Nous apercevons au loin les 2 très grands hôtels qui son un peu isolés juste avant l'entrée de Corralejo.
Nous prenons donc nos affaires, traversons la route et marchons à travers le grand espace dunaire fait de sable et de bosquets qui nous sépare de notre cible. Sur place nous constatons que nous avions visé juste : il s'agit d'une zone plagiste installée là près de la rive pour les baigneurs. A coté se trouve un cabanon de "kite surf et surf tout court' ainsi qu'un autre petit bâtiment en dur qui fait office de bar.
Nous avisons les prix : 3€ pour un parasol et 3€ par transat, ce qui fait 9€ pour nous 2. Nous n'hésitons pas et nous installons. Nous n'avons pas voulu cette fois ci acheter un nième parasol(s) que nous aurions abandonné(s) sur place. Vu le prix cela ne vaut pas le coup.
Nous nous installons pour l'après midi. Nous avons une vue magnifique sur Los Lobos en face et sur Lanzarote un peu plus loin.
Environ 1/3 des transats sont occupés et les autres touristes sont principalement les Allemands, Hollandais et Scandinaves avec quelques Anglais. Tous les âges sont représentés y compris des familles avec de très jeunes enfants.
Au bout d'un moment je me lève pour aller explorer les alentours. Je me dirige vers Corralejo dont les premiers bâtiments ne sont pas si loin que cela (environ 2km). Le rivage est particulier car si de facto les dunes forment la plage de sable, elle s'arrête à un moment et les rochers prennent le relais. A l'endroit ou nous sommes cela ne se voit pas et c'est pratiquement une plage "normale". Au bord l'eau est très peu profonde et il faut aller loin pour avoir de la profondeur. L'eau est fraiche (18° ?) et certains se baignent. Plus on va vers Corralejo et plus le phénomène géologique est marqué. Au "bout" de la plage juste avant ce qui forme une anse qui forme la première partie de Corralejo et ce qui est appelé "Grandes Playas", la zone rocheuse est de quelques dizaines de mètres et il est bien sûr impossible d'y marcher à moins de risquer de se torde les chevilles. Juste derrière, là ou se trouve le premier parking accolé aux premiers bâtiments (cela ressemble à une petite résidence de vacances), la première plage est totalement inhospitalière avec plus de pierres et autres caillasses de de sable. De notre "plage privée" à cet endroit, il y a du monde tout le long qui forme non pas une foule mais un cordeau. Plus on approche de la zone urbanisée et plus on trouve de curieuses formations : des sortes d'abris en pierre volcanique noire de forme circulaires  ou semi circulaire qui protègent du vent. Cela débute à quelques dizaines de mètres de l'endroit ou nous nous trouvons et le phénomène s'amplifie avec l'augmentation de la matière première rocheuse disponible ! Autre curiosité c'est que cela va de pair avec la pratique naturiste. Plus on va vers la gauche et Corralejo et plus il y a de naturistes. En fait il n'y a rapidement plus que des naturistes. Au début les premiers sont sur le bord de la plage mais dès que les cercles rocheux font leur apparition, les naturistes sont à l'intérieur. C'est très curieux. Etre au bord de la mer sans être au bord de la mer entouré de pierres volcaniques noire pour tout horizon ! Certains cercles de pierre sont carrément loin du rivage à l'intérieur de la zone dunaire.
Je savais que le naturisme était autorisé partout en Espagne c'est pourquoi il n'y a aucune plage naturiste proprement dite, mais c'était la première mois que nous nous trouvons dans une zone "frontière" avec une vraie mixité naturistes / textiles.
Le bémol de Fuerteventura c'est le vent. Il n'était pas très fort au début mais il a augmenté au fil des heures et vers 16h c'était un peu pénible pour moi qui y suis très sensible. Nous sommes rentrés peu après 17h.
Pour le diner nous sommes retournés au restaurant Casa Manolo, nous avions réservé pour 20h30 et commandé une paella d'avance. Quand nous somme arrivés tout était près.

Mercredi 4 novembre 2015

Aujourd'hui ce sera aussi plage. Celle de la veille nous avait bien plu.
Nous sortons tard de la résidence et allons dans les rues commerçantes toutes proches pour rejoindre le SuperDino et y faire quelques achats pour le repas pique nique à la plage. Nous avons même acheté un tout petit sac à dos isotherme pour la plage. C'est pratique et facile à transporter.
Nous reprenons la voiture et en quelques minutes nous nous retrouvons à la plage. Nous reprenons notre emplacement et payons nos 9€ pour la journée.
L'eau est meilleure que la veille (20°C ?) et y a du monde dans l'eau. Malheureusement à l'endroit ou nous sommes, les affleurements rocheux laissent un espace étroit pour circuler et pour s'avancer dans l'eau afin d'avoir une profondeur raisonnable.
Nous irons explorer le rivage sur notre droite cette fois ci en direction du grand hôtel RIU dont nous irons quasiment toucher les murs.
Juste avant l'hôtel RIU il y a une autre zone de parasols à louer et la plage de sable donne directement dans l'eau ce qui est plus agréable. Bien que nous soyons juste à côté de l'hôtel, il y a quelques baigneurs naturistes au milieu des maillots de bain.
Vers 16h30 le vent se lève et souffle plus fort que la veille. A 17h nous partons et dépassons les 2 grands hôtels pour voir a quoi ressemblent les plages de ce côté. En fait comme la route fait un virage vers le sud, la côte s'éloigne et donc il faudrait marcher de plus en plus à travers les dunes. Nous faisons demi-tour et prenons la petite route qui passe entre les 2 hôtels. Au bout se trouvent les "Grandes Playas" qui sont comme leur nom l'indique de très grandes plages sans rochers. Il y a des parasols devant la plage et au même tarif que de l'autre côté.
Au retour nous nous arrêtons dans un supermarché sur le chemin pour nous composer une salade à manger sur la plage.
Pour le soir nous allons vers 20h30 au restaurant de poissons qui est lié avec l'entrepôt   à l'entrée du port. Le restaurant est juste en bord de plage et l'endroit est inondé de musique par un petit groupe qui joue. Nous prenons un "red snapper" qui ressemble à une dorade. Le (demi) poisson nous est présenté avant d'être cuisiné. Au retour, nous sommes attirés par une musique très enjouée qui provient d'une petite placette à l'intérieur. Nous allons y prendre un pot.

Jeudi 5 novembre 2015

C'est parti pour une nouvelle journée plage. Cette fois ci direction "Grandes Playas". En fait les 2 grands hôtels sont tous les 2 des RIU. Nous tournons au rond point au niveau du 2ème hôtel ce qui laisse l'espace libre sur la plage du coté sud.
Il y a plusieurs blocks de parasols (5) dont les 3 derniers sont décalés par rapport à l'hôtel. Nous stationnons la voiture au bout de la rue juste derrière l'hôtel. Il y a un grand espace de sable dur qui fait office de parking. Il y a de la place car ceux qui fréquentent les plages sont avant tout les clients des hôtels et la plupart sont en "all inclusive" et rarement véhiculés. Nous marchons jusqu'au 3ème block pour nous installer sur des transats. La tarif est partout le même : 9€. La présence des hôtels n'est pas gênante car au vu de la taille des plages, ils ne se trouvent pas en bord de rivage. Il y a en arrière des dunes un bar mini-restaurant assez grand et un peu plus loin e plus proche des parasols une petite cabane qui fait bar. La plage est un peu en contrebas de la dune ou sont installés les parasols est l'espace jusqu'au rivage est de quelques dizaines de mètres. IL y a de l'espace en tout cas. Plus on marche vers le sud (en s'éloignant des hôtels donc) et plus la route s'éloigne de la rive. Ceux qui choisissent d'y stationner doivent marcher un bon moment pour atteindre la plage. Le paysage est le même partout : de petites dunes de sable blond avec quelques bosquets épars d'arbustes rustiques et même à certains endroits des petites plantes voire fleurs du désert qui piquent la plante des pieds. Le gros avantage ici c'est qu'il n'y a pas ou peu de zone rocheuse et que les baigneurs peuvent s'avancer dans l'eau pour nager sans problème. En allant marcher le long de la plage vers le sud nous constatons que très rapidement le naturisme reprend ses droits. Chose surprenante, les 2 derniers blocks de parasols sont très majoritairement occupés par des naturistes. En tout cas il n'y a pas de ségrégation et tout cela semble le plus naturel du monde.

Vers 16h le vent se met à forcir un peu avant de se calmer ensuite. Nous pouvons rester jusqu'à 17h30 quand le jour baisse à vue d'oeil. IL fait très bon au soleil.
Au retour nous faisons halte dans un centre commercial que nous ne connaissions pas et ou se trouve un HiperDino. Le centre commercial s'étend sur tout un block et est construit "à l'américaine" : des bâtiments indépendants les uns des autres et le tout à l'air libre.

Pour le diner nous retournons au restaurant de tapas le Cabrito. Nous ne nous lassons pas de pouvoir diner de 4 tapas et d'une bonne bouteille de Rioja pour moins de 40`€ en tout. Les tapas y sont de vrais plats.

Sur le retour nous traversons l'une des places animées et nous installons en terrasse. Il y a un petit groupe de musicien qui enchaine des morceaux latino et les derniers succès d'Henrique Iglesias. La place est bondée. Nous avons ensuite une démonstration de "break dance" par 3 jeunes assez doués. Il sera bien tard quand nous arriverons à la résidence.

Vendredi 6 novembre 2015

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