Iles Canaries / Canarias
| Séjour d'une semaine à Tenerife en octobre 2014 | |
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Les Canaries, islas fortunas, les îles
chanceuses ....
TENERIFE
Les bons plans : - y aller à l'automne ou en hiver quand il fait froid en EuropeOctobre 2014 - le carnet de
voyage : Température : 27 degrés dans la journée et 24,5 le soir Samedi 25 octobre 2014 Départ de Paris CDG Terminal 2D sur vol EasyJet EZY3857 direct pour l'aéroport de Tenerife Sud (Reina Sofia - TFS). A l'aéroport, l'attente a été longue pour récupérer la voiture de location chez Europcar. Ensuite l'accès à la voie express principale de l'île la TF-1 est très aisé et nous nous dirigeons vers Guia de Isora. Les indications fournies sur le site internet pour rejoindre la résidence se sont avérées trompeuses. En effet La direction de Guia de Isora puis de Playa San Juan était explicites mais trompeuses car nous nous approchions trop de Los Gigandes qui était notre lieu de séjour précédent de l'automne 2010. A Playa San Juan je me suis stationné en ville pour regarder la carte et j'ai vu que nous nous étions trompés. Demi tour sur la TF-47 et nous avons rejoint Callao Salvaje. Il reste à trouver notre résidence Callao Garden car bien entendu nous n'avons pas d'adresse. Finalement ce sera rapide car elle se trouve sur la rue principale qui descend vers la mer. Nous nous installons dans notre appartement. Nous avons vu sur la mer ce qui est agréable, mais nous sommes situé à un endroit clé de cette grande résidence : près des 2 restaurants et de 2 piscines, ce qui nous vaut une animation sonore tardive. La résidence connait un fort taux d'occupation avec comme de coutume beaucoup d'Anglais et d'Allemands, mais aussi des Français alors que lorsque nous y étions allés pour la première fois il y a 10 ans exactement en 2004, on entendait très très peu parler français sur toute l'île. On notera aussi une apparition des Russes depuis quelques années. Nous sommes descendu vers le "centre ville" de cette station balnéaire et nous y avons trouvé un bon nombre de restaurants et de bars et donc pas mal d'animation en cette période de l'année. Pour diner nous avons jeté notre dévolu sur Chez Mimi un restaurant de tapas dont la patronne et cuisinière est française. C'était très bon et la bouteille d'un bon Rioja était à un prix raisonnable de 12€. Nous avons eu droit à un magnifique coucher de soleil à partir du belvédère qui domine la mer. Comme il y a assez peu de place de stationnement, cela doit être difficile de trouver à garer une voiture en pleine saison estivale. Ceci dit à Tenerife il semble que de plus en plus de visiteurs optent pour le tout-inclus (all-inclusive) et rejoignent leur résidence en bus pour ne plus en bouger de leur séjour. Il y a d'ailleurs des lignes de bus régulières qui desservent Callao Salvaje. Ici c'est le monde des plantations de bananiers qui se remarquent par leur hauts murs de parpaings ajourés probablement pour les protéger du vent. La cote est très rocheuse et découpée et les plages de ce côté de l'île sont enserrées dans de petites criques en bas des ravins et recouvertes de sable noir volcanique. Dimanche 26 octobre 2014 - Callao Salvaje Journée repos à Callao Salvaje. Dès le lever nous nous installons autour d'une piscine un peu à l'écart des 2 principales. L'inconvénient c'est qu'elle n'est pas grande ouverte sur l'extérieur et le paysage en contrebas comme les deux autres. Celle ci est enserrée entre plusieurs bâtiments, ce qui en fait l'équivalent d'une cour intérieure et donc forcément bruyante dès que quelques personnes parlent un peu fort. Cela a été le cas un moment avec l'arrivée d'une dizaine d'italo-anglais fort mal élevés parents et enfants. Mais dès que les meneurs furent partis c'est redevenu relativement calme. Nous avons juste fait une pause à midi pour descendre dans le "centre ville" faire quelques courses. A cette occasion nous avons pu constaté que cette station de Callao Salvaje avait une présence française marquée tant pour les restaurants que pour les commerçants avec 2 boulangeries et même une boucherie. Sur place il y a 3 supermarchés qui sont ouverts même le dimanche jusqu'à 22h. On y trouve de tout à des prix raisonnables sans matraquage touristique malgré la vocation du lieu. Pour le soir nous irons diner au restaurant Europa d'une belle sole et de crevettes grillées le tout accompagné de la spécialité de l'archipel : les délicieuses papas arrugadas à la sauce Mojo. C'est une variété de petites pommes de terres savoureuses qui sont cuites avec leur peau à l'eau de mer (ou tout simplement salée dans les restaurants) et qui se dégustent avec leur peau et une sauce typique canarienne appelée Mojo qui est rouge ou verte. Lundi 27 octobre 2014 - les pyramides de Guimar et La Laguna Nous avons opté pour une journée visite en ciblant prioritairement ce que nous n'avons pas déjà vu les années précédentes. Et on trouve toujours bien sûr. Direction donc le nord de l'île vers l'ancienne capitale de l'île et même de l'archipel jusqu'au XIXè siècle : La Laguna (dont le nom complet est : San Cristobal de la Laguna). San Cristobal de la Laguna a été déclarée Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 1999. La ville dont le plan a été conçu en 1500 rompt par son ordonnancement des rues en quadrillage, son alignement des églises et son absence de murailles avec la ville médiévale. Nous filons donc sur la voie express TF-1 direction Santa Cruz de Tenerife. Sur le chemin nous faisons une halte - qui sera plus longue que prévue - à Güimar pour y visiter ses pyramides ganches. Un parc ethnographique a été construit pour abriter l'espace des pyramides ainsi qu'un musée et des expositions temporaires. C'est la figure du chercheurr-explorateur-navigateur norvégien Thor Heyerdahl qui domine ici puisqu'il est le fondateur du musée en 1998. Célèbre pour sa navigation sur le Kon Tiki (1947) à travers l'océan Pacifique jusqu'à l'île de Pâques, il n'a eu de cesse de montrer et démontrer que le parallélisme de certains aspects culturels de part et d'autre de l'Atlantique n'étaient pas du au hasard mais à travers des contacts très anciens via la navigation transocéanique utilisant les courants marins sur des embarcations en joncs et en troncs assemblés. Les pyramides en sont un exemple. Le parc est très bien fait et c'est effectivement surprenant que de retrouver des pyramides ici. Attention toutefois elle n'ont ni la taille ni l'ambition de leurs consoeurs égyptiennes ou mexicaines. Ce fut une belle découverte et nous y avons passé un temps mérité. Nous avons repris la route ensuite vers La Laguna. La vieille ville est toute proche de la sortie de la voie expresse TF-5. Il y a un terrain vague juste au débouché de la voie express qui fait office de parking touristique et qui était déjà bien rempli. Il est non goudronné et deux types s'en sont improvisé les gardiens. Ils signalent les places libres, font un peu la circulation et les automobilistes leur glissent une pièce en repartant. Nous ferons de même. La vieille ville de La Laguna est très plaisante et photogénique. Tout se fait très bien à pied car ce n'est pas très grand. Le bémol est qu'il y a peu de choses à visiter. Presque tous les beaux hôtels et belles demeures sont privées et non ouvertes au public. Même les églises sont fermées et la cathédrale est en rénovation. Nous y sommes arrivés vers 13h et à cette heure là et jusqu'à 17h on vit iici à l'espagnole et presque tous les commerces sont fermés. Cela donne une ambiance un peu particulière de ville fantôme ou errent pourtant de nombreuses personnes. Par contre l'offre de bar restaurants est abondante. Nous choisissons un peu au hasard et à l'inspiration une sorte de botega pour y prendre une collation vers 14h. Nous prenons d'incontournables tapas : du jambon serrano et du manchego auxquels nous rajoutons des sardines grillées. Les portions étaient copieuses, le jambon excellent et le fromage était du vrai vieux manchego qui se rapprochait au goût d'un bon parmesan. Le tout avec deux cervezas pour 26,50 €. Nous avons trouvé que La Laguna était une bien belle ville mais qui manquait de vie. Sur le chemin du retour, nous avons fait une halte dans la nouvelle capitale - qui a l'avantage sur La Laguna d'avoir un accès à la mer - Santa Cruz de Tenerife. Nous avons stationné la voiture de location dans un parking souterrain près du bord de mer. Les grandes avenues piétonnières du centre étaient modérément animées. L'heure tournait et nous avons fait le retour de nuit. Il a fallu retrouver au jugé grâce à nos points de repères du départ la bonne sortie sur l'autoroute car la ville d'Armenime que nous devons traversé est très mal indiquée et les panneaux de l'annonce qu'une fois qu'on s'est déjà engagé sur la bonne route... Nous avons fait quelques achats à La Laguna et à Santa Cruz et nous dégustons en apéritif la bouteille de vin canarien que nous avons achetée. Elle a été primée et médaillée mais elle ne vaut absolument pas un Rioja. Nous dinons d'une vraie paella dans un restaurant du centre La Fonda. Mardi 28 octobre 2014 - Arona et plantation d'aloe vera Nous partons dans la matinée pour visiter une plantation d'aloe vera dont l'île est une grande productrice. La plantation se trouve sur la route TF-66 en remontant un peu vers Arona. La visite est guidée (10`€ par personne) et comprend un jardin botanique d'espèces endémiques des îles Canaries et d'autre des Amériques. C'était intéressant. Dans cette plantation, la culture de l'aloe vera est alternée avec celle des bananes pour ne pas épuiser la terre. Les installations ont été conçues pour protéger les fragiles bananiers du vent et restent à demeure. L'aloe vera est ensuite expédié et transformé dans une petite usine située dans la ville toute proche d'Arena. Bien entendu il y a une boutique en fin de visite et c'est même surtout pour elle que nous sommes venus. Nous y avons fait une bonne provision de produits cosmétiques contenant une grande quantité d'aloe vera (autour de 90%) et aussi du pur gel à 99%. En repartant nous prenons la direction d'Arona et déjeunons en route dans un restaurant très local avec une belle vue sur la vallée. C'était copieux, bon et pas cher, que demander de plus ? Mercredi 29 octobre 2014 Journée calme de repos et de lecture à Callao Salvaje . La journée a commencé par un "english breakfast". Les bar-restaurants sont plusieurs à proposer ce service. Nous avons commencé par le pub irlandais de l'endroit . Nous nous sommes assis en terrasse et au bout d'un long moment une femme est sortie de derrière le bar et s'est dirigé vers nous. Elle nous a regardé d'un air interrogation avec une petit moue des sourcils et du menton qui signifie dans toutes les langues "qu'est ce que vous voulez ?". Un peu surpris de cet accueil peu amène nous lui demandons à prendre un petit déjeuner comme mentionné sur la carte fièrement arborée devant son établissement. Elle nous dit alors dans son anglais rocailleux d'une voix de fumeuse invétérée que cela n'est pas possible avant 10h car le cuisinier n'est pas encore arrivé. Nous quittons donc les lieux sans regrets pour remonter la rue et choisir un autre bar ou des clients sont déjà attablés. Le serveur est anglais et prend notre commande enfin ! En partant nous avisons une Fruteria toute proche que nous n'avions pas remarqué jusque là. Nous entrons et quelle de fut pas notre surprise de découvrir que le couple qui tient le commerce est français ! décidément ! En fin d'après midi nous prenons la voiture pour nous rendre dans la station touristique principale de l'île formée par les agglomérations jumelles de Las Americas et Los Cristianos. Nous constatons dix ans après que c'est toujours plus urbanisé et que le bord de mer a été entièrement aménagé. Entre les quelques grandes et belles plages de sable noir et blond, sur les kilomètres de cote de la station, il y a de nombreuses criques et rochers qui ne sont ni plaisant ni praticables. Et pourtant une promenade piétonne assez vaste avec bien entendu des commerces et des restaurants a été aménagée tout du long. L'endroit est très animé avec ses incontournables vendeurs à la sauvette sénégalais. Nous nous attablons un peu au hasard pour une sangria très ordinaire avant de retourner à Callao Salvaje pour y diner. Jeudi 30 octobre 2014 - La Oratova et Puerto de la Cruz La destination du jour sera la ville de La Orotava que nous ne connaissons pas encore. Pour l'aller nous optons pour le chemin le plus court en kilomètres (90 km) mais aussi le plus lent car il faut traverser quelques villes et villages dont Gia de Isora et Santiago del Teide et serpenter en grimpant jusqu'à plus de 1100 m d'altitude. La température y tombe à 15°C avant de redescendre l'autre versant. Nous traversons aussi d'étranges champs de lave. Il nous aura fallu en comprenant une courte halte photo près de 1h30 pour arriver à destination. Dans La Orotava le stationnement est difficile, mais en poussant un peu plus loin, juste derrière le centre historique il y a une vaste zone désertique avec un collège à coté qui laisse tout le loisir de stationner quitte à marcher un peu. Le centre historique et le centre ville tout court est assez petit au final et tout se fait très bien à pied. Les rues principales sont très animées en cette fin de matinée et tous les commerces sont encore ouvert. Nous tombons au hasard sur une boutique spécialisée en jambons et en profitons pour faire une bonne provision de bellota. La ville étant très escarpée, les points de vue sur la mer sont souvent très beaux. On distingue très bien en bas la ville - station balnéaire de Puerto de la Cruz qui n'est autre que le port de Orotava et s'appelait autrefois Puerto de Orotava tout simplement. La monument le plus visité de la ville est la Casa de los Balcones qui essaime ses prospectus dans les résidences de toute l'île. La Casa de los balcones pousse le concept touristique à fond puisqu'en fait ce n'est qu'une vaste boutique et qu'il y a également des tourniquets à pièces pour monter à l'étage ou pour aller aux toilettes. En face il y a une autre maison traditionnelle tout autant transformée en boutique. Le "parking gratuit" est un embouteillage permanent et encombré de taxis entrants et sortants qui bloquent la toute petite rue. Le reste de la visite de la ville est plus calme et se fait en appréciant les belles façades des grandes demeures traditionnelles de Tenerife. Nous déjeunons dans une petite botega sympathique que nous avions repéré et dont la serveuse manifeste toute sa surprise et sa reconnaissance des efforts que nous faisons pour ne parler qu'espagnol même si aucun d'entre nous n'a étudié cette langue. Nous ne consommons que du local y compris un verre de vin canarien qui attaque bien le gosier. Nous poursuivons notre périple en descendant la vallée vers la cote et Puerto de la Cruz toute proche. Nous stationnons d'abord tout près d'un petit fortin destiné à protéger le port qui est en rénovation. Il y a juste à coté une plage de sable noir qui est couverte de monde et des gens se baignent. Nous marchons un peu le long du chemin côtier mais en nous avisant que nous étions quand même un pêu loin du centre ville, nous déplaçons la voiture jusqu'au port. Le centre de cette ville est très sympathique et commerçant. Nous faisons quelques boutiques avant de prendre un pot et de repartir car nous avons de la route. Comme il est plus de 17h nous savons que nous arriverons de nuit et donc prenons l'option de rentrer par l'autoroute en direction du nord quitte à faire tout le tout de l'île. Il nous aura fallu environ 120 km et 1h15 pour atteindre Callao Salvaje. Nous dinons chez Mimi. Vendredi 31 octobre 2014 - Puerto de Santiago Clientèle britannique oblige, les restaurateurs de la station fêtent un peu Halloween et se coiffent en conséquence. Les jeunes enfants s'en donnent à coeur joie et les grimages et déguisements sont nombreux. Nous prenons notre petit déjeuner anglais chez Eclipse comme quelques jours auparavant. Nous profitons de notre dernière journée entière sur Tenerife pour retourner voir Puerto de Santiago près de Los Gigantes ou nous avions séjourné il y a 4 ans. La route était très fréquentée et des travaux d'entretien du bas coté avec mise en place d'une circulation alternée a rapidement provoqué un gros embouteillage. Nous arrivons enfin. Nous reconnaissons à peine l'endroit tant les choses ont changé. De nouvelles constructions sont sorties de terre et beaucoup de restaurants ont changé d'enseigne : ici un chinois,là un indien, et à coté un mexicain qui fait aussi des pizzas ! Heureusement nous retrouvons le restaurant dans lequel nous avions jeté notre dévolu à ce moment là : Casa Pedro. L'entrée est située en plein virage et le trottoir est étroit mais le restaurant est tout en long et fournit une très belle vue sur la cote rocheuse et découpée en contrebas ainsi que sur l'île de la Gomera. Nous nous y arrêtons pendre une petite collation avant de repartir. Nous continuons à pied à grimper jusqu'à un point de vue d'ou l'on a une belle perspective sur Los Gigantes. Los Gigantes est une formation rocheuse naturelle de 3 hautes falaises qui s'avancent dans la mer. Nous apercevons notre résidence d'il y a 4 ans d'ou nous disposions d'un très beau panorama sur Los Gigantes de notre petite terrasse. C'est l'endroit le plus commerçant de la station et un grand Lidl flambant neuf s'est construit un peu plus haut. Nous reprenons la route en sens inverse sans embouteillage cette fois ci. Retour à Callao Salvaje et nous profitons de notre terrasse et du soleil des Canaries pour lire. Samedi 1er novembre 2014 Retour direction l'aéroport de Tenerife Sur (TFS) tout proche.
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