Italie - Les Pouilles / Puglia
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semaine dans le talon de la botte : Les Pouilles |
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Les Pouilles - Puglia... au pays des trulli
Avril 2015 - le carnet de voyage : Séjour dans les Pouilles du 19 au 26 avril 2015 Dimanche 19 avril 2015 Départ à 9h pour l'aéroport de Beauvais Tillé. Nous arrivons bien en avance, mais au comptoir de dépose bagage la préposée nous dit de revenir plus tard pour notre vol. Vol Ryanair. Terminal 1. Employé peu efficace au comptoir 11 qui est lent, abandonne son poste régulièrement pour des raisons mystérieuses et cela dure plus d'une heure. Entretemps, les files des 3 comptoirs ouverts étant mal définies, il y a des resquilleurs de partout. Je repère notamment une famille dont la mère fait le forcing. Résultat nous avons perdu un temps fou alors que nous étions arrivés bien en avance. Le temps de vol est de 2h30 et semble très court en fait. Nous atterrissons à 15h30 à l'aéroport. Nous récupérons les bagages très rapidement dans la petite aérogare. Par contre pour récupérer la voiture du location, c'est une autre histoire car au comptoir Hertz, le seul employé est totalement inefficace et prend entre 10 et 15 mn pour servir chaque client ! avec des discussions sans fin, des interruptions ... bref le bordel ! La aussi nous perdons en temps fou et il me faut 1h pour récupérer la voiture alors que la file n'était pas si énorme que cela. En arrivant sur le parking Hertz, la voiture n'était pas à l'emplacement indiqué ! Il a fallu que je trouve un préposé de la compagnie qui l'a cherchée et l'a trouvé stationnée le long d'une clôture hors de tout périmètre. Les vacances à l'italienne comment bien ! Ensuite il nous faut trouver nôtre lieu de villégiature. Je n'ai pas pris de GPS car d'une part c'est hors de prix et en plus j'ai un bon sens de l'orientation et j'adore les cartes. Il est vrai que parfois, notamment en Italie j'ai du fil à retordre, mais à dieu vat. Je n'ai pas encore de carte des environs, mais j'ai imprimé un itinéraire sur google map. Ce n'est pas l'idéal mais c'est mieux que rien. L'itinéraire donne des noms de rue mais pas tellement de directions et en Italie ce n'est pas comme cela que cela marche. Notre hôtel est une masseria, une ancienne exploitation agricole reconvertie e agro-tourisme, donc forcément perdue dans la "pampa" des Pouilles. Il s'avère que les indications de google maps sont assez moyennes. Ja fini pas me diriger selon la mémoire qu'il me reste de la carte sur internet. Finalement on trouve le premier point de repère au bout d'environ 10 km sur la carte ! le trajet s'étant effectué à l'instinct. Nous avons trouvé le carrefour à ne pas rater sous forme d'un petit décroché sur la route principale. Heureusement que j'avais en tête l'emplacement des petites villes autour de la masseria. Et enfin on trouve la bonne route : la SP44 (strada provinziale). Arrivée à la masseria Baroni Nuovi vers 17h30. Nous sommes vraiment en pleine campagne au milieu de nulle part ! Sur la route nous avons vu de nombreux bâtiments abandonnés et sur cette SP44 il y a plusieurs champs de panneaux voltaïques. Une fois installés, nous nous mettons sur notre mini terrasse côté jardin. Nous sommes juste à côté de la piscine qui est recouverte à cette période de l'année. Comme c'est dimanche, par sécurité pour trouver quelque chose d'ouvert , nous partons vers 19h pour Brindisi la capitale de cette province (celle de la région des Pouilles étant Bari à environ 75 km). Nous prenons tout d'abord la direction de Mesagne qui est la ville la plus proche à environ 5 km puis de la nous rejoignons une voie express qui mène à Brindisi. Cette voie express suit le tracé de l'antique Via Appia qui reliait Brindisi à Rome. Nous allons donc jusqu'au bout de la Via Appia qui se trouve être le port de Brindisi. Sur place, la difficulté est de trouver une place de stationnement. Nous tournons dans les rues étroites à sens unique de la vieille ville et finalement avisons une place qui n'est certes pas très officielles mais bien pratique et qui ne gène pas la circulation. De la nous suivons les rues les plus animées et tombons sur le Corso Garibaldi qui est l'artère commerçante par excellence. Elle est large, pavée et tombe immanquablement sur le port. Le temps est venteux et nous frigorifie. Nous avisons un restaurant un peu plus loin sur le quai après la douane. Il s'agit du Betty Café. Il est quasiment plein. Nous plats sont bons et à prix raisonnable et en plus on nous offre gracieusement un sorbet au citron et deux petits choux à la crème. Pour le retour cela été un peu plus difficile de retrouver le chemin car la Via Appia est en sens unique dans le centre ville. Nous avons opter pour remonter vers l'aéroport et finalement sommes retombés sur la route par laquelle nous étions arrivés l'après midi. Heureusement qu'il faisait jour à ce moment là car de nuit c'était quasiment impossible de se repérer ! Lundi 20 avril 2015 - vallée d'Itria : Otsuni et Cisternino Petit déjeuner dans la grande salle à manger de la masseria à 9h30. A part nous et un autre couple il n'y a personne d'autre. Nous décidons que pour aujourd'hui nous irions visiter la ville la plus fameuse de la région : OTSUNI, la ville blanche (citta bianca). Nous passons par San Vito dei Normanni (Saint Vito des Normands), ville jumelée avec Louviers. Nous nous arrêtons dans un petit supermarché : Penny Market. Les prix y sont effectivement tout rikiki, le choix aussi. Pour la qualité on verra. Nous avons pris du Proseco et du vin des Pouilles. Au sortir de la ville nous allons dans un autre supermarché (Familia) qui compléter nos courses. Tout près de là nous voyons tout un groupe d'immigrés clandestins africains qui attendent assis sur un muret. Nous en verrons ensuite régulièrement qui souvent circulent à vélo mais toujours avec un téléphone portable vissé sur l'oreille. Nous passons par Carovigno sans nous arrêter. La traversée des villes sont longue et même risquées au vu de la conduite à l'italienne. Les voitures déboulent de partout en forçant le passage que ce soit au sortir d'un stationnement ou a un stop. Il faut avoir les yeux partout. Sans compter que sur la route la limitation est officiellement à 50 mais en réalité c'est au minimum 70 et beaucoup sont à 80 / 90 et doublent en franchissant les lignes continuent dans des conditions risquées pour les voitures venant en face. Les coups de klaxon sont légion. Les distances entre les villes sont faibles, environ 10 km, mais les temps de parcours sont longs. Arrivés à Otsuni, nous apprécions le panorama jusqu'à la mer que nous apercevons entre les maisons. La route tourne sur la colline et nous avons un beau point de vue sur la cité blanche. En arrivant, nous prenons l'option non pas de nous diriger vers le centre ville mais d'aller vers le bas (bifurcation obligatoire) qui indique un parking touristique. Finalement nous trouvons une place dans la descente tout près d'une église. Nous sommes juste à une entrée basse de la ville qui est perchée sur sa colline en position défensive face à la plaine qui va jusqu'à la mer. Toutes les villes de la région (pour la partie centre historique) ont cette même caractéristique d'être bâties sur des promontoires ce qui leur donne beaucoup de charme. Nous arpentons les ruelles étroites du centre historique qui nous mènent jusqu'à la cathédrale. Nous sommes au tout début de la saison touristique et il y a déjà un peu de monde. Surtout des Allemands mais aussi une majorité d'Italiens. Nous entendons aussi un peu parler français. La ville a beaucoup de charme avec ses maisons blanches et ont peu y flâner tranquillement. Nous déjeunons sur place dans un tout petit restaurant primé de multiples fois sur Tripadvisor mais au final est très ordinaire. Nous décidons d'aller voir le bord de mer tout proche. Notre guide signale qu'il y a de belles plages entre Torre Canne et Pilone. Nous aallons tout d'abord tout droit ou du moins au plus court possible. Nous tombons sur un petit port sans vraiment de plage. Ensuite nous longeons le plus possible la mer (il n'y a pas de route de front de mer) et tombons sur un lotissement de vacances et dans les rues poussent des herbes folles. Le lieu est quasi désert et les résidences de vacances inoccupées. Au bout nous apercevons la mer et les plages plutôt rocheuses de l'endroit. Nous continuons notre route et avisons la voie express Brindisi - Bari toute proche pour aller directement à Torre Canne qui est indiquée dans le guide. Arrivée sur place les abords ne sont pas très accueillants avec de grands murs de l'arrière de résidences de vacances et pas de mer visible. Nous n'insistons pas et faisons demi-tour pour longer la côté. Nous roulons d'après la carte sur l'antique via Appia. Nous voyons la mer toute proche derrière les dunes et les espaces naturels. Mais d'accès à la plage point ! IL y a bien quelques chemins en direction de la plage mais toutes aboutissent à des résidences de vacances et la plupart ont des barrières qui en défendent l'accès. Nous continuons jusqu'au fameux Pilone mentionné dans le guide et qui s'avère être lui aussi un grand centre de vacances. Un peu plus loin nous tombons dans un lotissement de vacance qui nous permet d'accéder à la mer. Mais les plages à ce endroit ne sont pas très belles et les rochers nombreux. Nous renonçons à la plage pour aujourd'hui et puisque nous sommes tout proches décidons de pousser la visite jusqu'à Cisternino. Sur la route de Cisternino nous voyons de plus en plus de trulli dont certains sont en mauvais état. Cisternino est elle aussi une cité blanche sur un promontoire avec un beau belvédère. Comme nous encore en début d'après midi selon les critères locaux (en général les commerces ferment à 13h et ne ré-ouvrent qu'à 17h ou 17h30. ce qui donne une impression de vide dans les villes car seuls les touristes y circulent voire errent, et comme nous sommes à la limite entre la basse saison et le début de saison, il y a peu de monde. Après avoir arpenté quasiment toutes les rues, nous reprenons la route de notre masseria. La route est finalement assez chargée plus nous avançons dans l'après midi car c'est le "réveil" et donc la circulation se densifie. D'autre part la traversée des villes est assez longue avec des tours et des détours dans les petites rues à sens uniques. Il y a peu de déviations de contournement et même quand il y en a la fluidité n'est pas au rendez vous. Je n'ose pas penser ce que cela doit être en pleine saison touristique ! Bref, il nous faut presque 2h pour rentrer pour environ 50 km seulement... De retour à la masseria, nous nous faisons recommander un restaurant à Mesagne toute proche. Nous ressortons pour le diner vers 20h. Nous nous garons juste à côté de la grande porte de la cité historique. Nous tournons un peu pour trouver le restaurant mais heureusement la cité est petite. Nous sommes dans une belle salle de restaurant et y dinons bien pour un prix toujours très raisonnable. Il y a 2 autres personnes c'est tout.. Mardi 21 avril 2015 - vallée d'Itria : Locorotondo, Alberobello, Martina Franca Journée d'expédition toute la journée au coeur de la Valle d'Istria au coeur du pays des Trulli, ces habitations à toit conique uniques au monde et classées au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous dépassons notre limite de la veille Cisternino pour visiter Locorotondo puis Alberobello. Sur le retour nous bifurquons à Locorotondo pour rentrer par Martina Franca avec un arrêt visite puis Ceglie Messapica juste traversés. Fin d'après midi puis diner à Brindisi. La circulation et le stationnement à Brindisi sont difficile. Je trouve une place près d'une porte d'entrée de la vieille ville et mets des pièces dans le parcmètre. Je repère le noms des rues et nous dirigeons à l'inverse des murailles côté mer. Nous avisons une rue animée un peu plus loin et tombons sur les incontournables Corso Emmanuelle II puis Garibaldi qui sont le coeur commerçant de la ville. Les boutiques sont ouvertes. Dans certaines d'entre elles les prix sont plutôt élevés. Toutefois pour less accrocs du shopping, ce n'est pas ici qu'on trouvera son bonheur. Toujours ce sacré vent qui gâche un peu la promenade. Nous dinerons près de l'endroit de dimanche soir dans un autre restaurant. Mercredi 22 avril 2015 - vallée d'Itria : Ceglié Messapica - Mesagne Lever tardif. Il fait entre 22 et 24° mais il y a toujours un peu de vent qui diminue le ressenti de température. Notre objectif de la journée sera la visite de Ceglié Messapica où nous n'avions pas eu le temps de faire halte la veille. Nous repassons donc par l'incontournable San Vito dei Normanni qu'il faut traverser. La route est belle, bordée de grandes oliveraies avec quelques trulli plus on approche de Ceglié Messapica. Nous arrivons assez rapidement hormis quelques arrêts photo dans les oliveraies. La ville de Ceglié Messapica est bâtie comme ses voisines de la vallée d'Itria sur une colline avec des portes d'entrée pour le centre historique. Lequel est beaucoup plus petit que celui de sa voisine Otsuni par exemple. Les églises ne sont pas aussi décorées ni à l'extérieur ni à l'intérieur, mais la ville a aussi son charme. Nous y restons pour déjeuner et avisons une trattoria près de la plus grande place de la ville la Plazza del Plebiscito (il y en a une nommée ainsi dans presque toutes ces cités blanches de la vallée comme une preuve de l'attachement de la région à l'unification italienne). Dans la Trattoria nous sommes les seuls clients. Un autre couple nous rejoindra plus tard. Ici on ne nous présente pas de menu et le restaurateur, qui fait office de serveur et de cuisinier, vient nous proposer son antipasto de la casa qui expliqué en italien a tout de suite plein de charme et de mystère. Je dis oui et c'est ensuite un défilé de plats qui dure un bon bout de temps et nous permet de tout déguster, le chaud et le froid. Tout est bon. Il nous propose le vino de la casa mais nous préférons une bouteille de vin du cru. Il n'y a pas de carte des vins donc pas de prix indiqué mais ce n'est pas grave car nous n'avons eu aucune mauvaise surprise dans les restaurants jusqu'à présent. Les antipasti terminés je commande un plat avec un nom long comme le bras. Je ne sais pas ce que c'est sauf qu'avec le mot taglia je me dit que ce doit être à base de pâtes. Perdu ! en fait il s'agit de fines tranches de veau cuisinés avec des légumes. C'est très bon. L'addition est très raisonnable à 42€ (le vin en bouteille est à 6€ finalement) et en plus le patron nous offre de petits cantuccini et un verre de limoncello délicieux. Une fois le repas terminé nous continuons notre visite de cette petite cité qui possède un château fort ducal assez massif avec une tour qui dénote sur les environs. Nous sommes en début d'après midi et comme ailleurs tous les commerces ont fermé et les rues sont désertes. Même la circulation automobile s'est arrêtée et il n'y a plus de voitures garées n'importe où autour de la grande place. Nous reprenons le chemin du retour vers notre masseria. Après une pose, je ressors vers 17h pour visiter la cité de Mesagne toute proche que n'avions aperçu que de nuit. Contrairement aux cités visitées depuis notre arrivée, elle n'est pas du tout touristique mais a un véritable intérêt historique avec son château normand, son enceinte percée de portes et ses ruelles pavées. A la différence des cités de la vallée d'Itria les murs ne sont pas blanchis à la chaux et elle n'est pas située sur un promontoire. En tout cas Mesagne est une cité très vivante avec des gens dans les rues, des jeunes aussi. Les gens me regardent de façon parfois surprise avec mon appareil photo mais jamais hostiles en tout cas et dans les ruelles j'ai même droit à de sympathiques "buonasera". Nous avons tellement bien mangé le midi que nous n'avons pas envie de ressortir diner au restaurant le soir. Mais comme le restaurant de la masseria est fermé jusqu'en mai à cause de basse saison, je vais chercher quelques petites choses à grignoter à Mesagne. Jeudi 23 avril 2015 - Torre Guaceto - vallée d'Itria : Carovigno Torre Guaceto . déjeuner à San Vito dei Normanni et visite de Certagno. La journée sera consacrée aux plages de la mer adriatique toute proche. Il fait beau - comme tous les jours depuis que nous sommes arrivés - et il y a moins de vent que les jours précédents. Nous nous dirigeons vers Torre Gaceto qui est une zone naturelle protégée. Nous passons par de petites routes bordées d'oliviers. La voie expresse Brindisi - Bari passe juste à côté. La côte est formée de petites criques rocheuses avec des plages de sable dans un environnement de dunes avec une végétation d'herbes et de petites fleurs. A l'endroit où nous sommes se trouvent des bâtiments qui semblent abandonnés et en tout cas interdits d'accès au moyen de hautes clôtures grillagées d'un plus mauvais effet. En tout cas nous sommes tranquilles sur ce bout de plage. Une fois le repérage fait et comme à part quelques habitations particulières il n'y a rien à la ronde pour ses sustenter, nous filons vers San Vito dei Normanni. Nous stationnons dans ce qui semble être le coeur de la ville et tombons par hasard sur une boulangerie qui a aussi quelques tables pour y manger sur le pouce les pizzas, foccaces et autres panini produits sur place. Nous y déjeunons rapidement avec de repartir vers Torre Guaceto. Nous passerons tout l'après midi sur la plage. Le soleil est au rendez et le vent nous laisse en paix. Séquence lecture. Vers 17h nous levons le camp et décidons de faire un crochet par la ville de Carovigno. J'en profite pour remettre un peu de carburant et je demande au pompiste qui nous sert - à l'ancienne - où se trouve le centre historique. Il a l'air un peu surpris, ce qui n'est pas forcément bon signe et indique la route qui monte à partir du rond point tout proche. Il n'y a aucun panneau. Nous remontons donc un peu la rue et tombons sur une petite place avec une sorte de palazzo et quelques petites rues qui montent. Il y a justement une place libre pour stationner dont nous profitons. Nous remontons la rue étroite et tombons sur une large artère pavée, semi piétonnière avec une place juste à côté. Nous repérons la direction du château normand. Il a été bien rénové et sa cour intérieure est belle. Le tour de la vieille ville et de ses ruelles est vite fait et la comparaison effectuée dans notre guide Lonely Planet sur une "Otsuni il y a 10 ans" est toute à fait abusive. Retour à la masseria. Nous irons diner le soir à Mesagne dans un restaurant conseillé par le guide et qui se trouve tout prêt du château. Le repas est bon mais sans plus. Vendredi 24 avril 2015 - Lecce Visite de Lecce qui se trouve à environ 50 km de notre masseria. Lever à 8h pour un départ à 9h15. Nous prenons la voie express direction Brindisi puis Lecce. Nous mettrons environ 45 mn pour atteindre le centre ville et nous stationner juste au pied du château. J'utilise ma carte bancaire pour le parcmètre. Même si c'est plus cher que dans les petites cités visitées jusqu'à présent cela ne me coûtera que 6,8€ jusqu'à 17h20. Juste avant d'arriver en centre ville, à l'un des premiers rond point se trouve un grand emplacement de stationnement pour les cars de touristes qui donne le ton sur ce que nous allons trouver. Nous commençons par visiter le château (5,5€ par personne) qui au final n'est que d'un intérêt limité puisqu'il n'y a aucun mobilier à l'intérieur, juste des murs de pierre avec une exposition de peintures en ce moment. Nous arpentons les rues de la cité historiques en commençant comme il se doit par le Duomo. Les rues sont bondée de monde tant touristes étrangers qu'italiens et notamment d'impressionnants groupes d'adolescents. Lecce parfois surnommée la "Florence du Sud" est en tout cas bien une capitale du baroque et du style roccoco. Les façades sont décorées et sculptées comme nulle part ailleurs. IL est vrai que l'entretien de certaines façades et je suppose des bâtiments derrières laisse à désirer, mais en tout cas il y a de quoi voir. A l'heure du déjeuner nous avisons un restaurant dans une petite rue. Nous sommes les seuls clients mais ensuite viendrons une famille de 4 personnes puis 2 couples ... qui tous sont français ! Après le repas nous continuons notre visite et toute la ville s'est vidée ou presque. Les touristes ont regagné leurs cars et les Italiens sont chez eux. Je peux donc refaire des photos de rues et d'immeubles sans personne dessus ! La ville est très agréable et commerçante (aux heures d'ouverture : 10h - 13h puis 17h - 20h30/21h). Nous y constatons encore plus que dans d'autres villes la présence de nombreux immigrés d'Afrique noire (surtout Sénégal), d'Afrique du nord (Libye probablement) mais aussi du Pakistan qui sont vendeurs de babioles même pas à la sauvette. Nous rentrons vers 17h et il ne nous faudra qu'à peine plus de 30 mn pour atteindre Mesagne où nous faisons quelques courses car le lendemain la plupart des commerces seront fermés l'après midi en raison des célébrations du 70ème anniversaire de la libération. Le soir pour le diner nous retournons au restaurant ou nous étions allés lundi. Le patron sélectionne soigneusement son vin et nous avons bu un excellent negroamaro du cru. Samedi 25 avril 2015 - Monopoli et Polignano a Mare Grasse matinée et départ vers midi pour la cité portuaire de Monopoli sur la route de Bari. Nous prenons la voie expresse Bari - Brindisi et environ une heure après nous y étions. Nous nous sommes garés près du port et de la vieille ville. Comme il était 13h passés nous avisons un petit restaurant sur une place très animée. Ensuite nous visitons les rues environnantes qui sont également très animées. En ce samedi c'est la célébration du 70 ème anniversaire de la libération et beaucoup de commerces sont fermés. Les Italiens sont de sortie de week end et cela se voit et surtout s'entend ! La place principale tout pr!s du port est d'un aspect tout a fait avenant avec de nombreux restaurants et des terrasses toutes bien occupées par des clients. Nous avons réussit à trouver 2 places pour nous poser en déjeuner nous aussi en terrasse. Après le déjeuner nous continuons notre balade dans les petites rues. Mais dans Monopoli là il n(y a ni rue de la Paix ni Avenue des Champs Elysées. Ensuite nous reprenons la route direction Polignano a Mare. Polignano a Mare est à l'origine une citadelle grecque bâtie sur un promontoire rocheux et c'est ce qui fait son charme.Les deux villes sont peu distantes. Le trajet est rapide en passant par la voie express SS16 Bari - Brindisi. Nous prenons la direction du centre historique mais nous sommes bientôt déviés par une barrière et un policier municipal. Juste après avoir bifurqué, nous avisons une place de stationnement et revenons sur nos pas à pied. Il y a eu un défilé il y a peu manifestement pour les festivités. Il nous faut marcher un bout de temps dans cette artère sans charme pour atteindre une grande place pleine de monde. Les nombreux commerces de glaces ne désemplissent pas. Plus nous avançons et plus il y a de monde. Les panneaux sont formels : le centre historique est tout proche. Effectivement quelques dizaines de mètres plus loin, il y a un embouteillage monstrueux pour passer sous le porche de la principale porte d'entrée de la toute petite cité historique. Et tout est à l'avenant : beaucoup de gens dans un petit espace. Tout le monde est là pour aller sur les quelques belvédères qui dominent la mer...et nous aussi bien sur. Je prends mes photos et nous nous éclipsons vers les quelques rares rues tranquilles. Mis à part la foule, cette ville est tout à fait charmante et très vivante avec beaucoup de commerces et de restaurants. Il y a même des touristes asiatiques qui y viennent ! Nous prenons un jus de fruits frais, faisons le tour de la cité et découvrons un deuxième belvédère et nous rentrons. Ce sera tout pour la journée. Retour à la masseria. Dimanche 26 avril 2015 Notre avion décolle à 9h55, et nous partons à 7h30 après avoir pris un dernier espresso dans la salle à manger. Il nous faudra faire le plein d'essence avant de restituer notre FIAT 500. Tout se passe rapidement cette fois ci. Notre avion est à l'heure et tout se déroule bien pour le retour à Beauvais - Tillé...sous la pluie. A noter que le prix du carburant est élevé en Italie avec de 20 à 30 centimes au litre de plus qu'en France. Les Italiens compensent en conduisant de toutes petites voitures dans cette partie du pays. Arrivedercci...
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